Un homme a été placé en garde à vue ce lundi après-midi à Besançon. Lors d’un contrôle mené dans le tramway par trois policiers en tenue de la brigade canine, accompagnés du chien stup, il est apparu qu’il était en possession d’un morceau de 10 grammes de cannabis. Lors de la palpation, il s’est rebellé. Obligeant les policiers à user de la force nécessaire pour le menotter, en l’amenant au sol sur le quai de l’arrêt Brûlard. Le trentenaire a été conduit au commissariat et placé en garde à vue. Aucun policier n’a été blessé.
Un automobiliste de 25 ans a été contrôlé avec 1,32 gramme d’alcool dans le sang le 19 mars dernier, vers 18h30, à Pontarlier. Sa voiture est venue percuter l’arrière d’un autre véhicule. Le conducteur du premier véhicule n’était pas alcoolisé. Le jeune homme a été placé en cellule de dégrisement, avant d’être remis à un tiers. Son permis de conduire a été retenu. Il sera convoqué ultérieurement pour s’expliquer sur ces faits.
Depuis combien de temps êtes-vous engagé politiquement, et pourquoi avoir choisi le Parti Socialiste ?
"J’ai débuté mon engagement militant il y a une dizaine d’années. J’étais étudiant à la fac de lettres de Besançon. On avait vécu des années compliquées avec la réforme autonomie des universités, d’ailleurs avec une ministre nommée Valérie Pécresse, et il y avait eu une grosse mobilisation tant des étudiants que du personnel. C’est comme ça que j’ai rejoint un syndicat étudiant, l’UNEF, le principal syndicat étudiant à l’époque. Et au sein de l’UNEF j’ai croisé des jeunes qui étaient engagés en politique dans différents partis. Certains étaient au mouvement des jeunes socialistes à l’époque, mais aussi d’autres membres des jeunes communistes, du NPA, de Lutte Ouvrière. Mais comme j’avais de bonnes affinités avec les membres des jeunes socialistes, et comme je me retrouvais dans leurs propositions, dans leurs valeurs, assez proches des miennes, j’ai rejoint le MJS en automne 2011 au moment de la primaire qui a désigné François Hollande candidat de la présidentielle de 2012. Ce qui fait qu’actuellement, je vis ma troisième campagne présidentielle en tant que militant. Et j’ai aussi un grand-père qui a été pendant de longues années syndicaliste à Force Ouvrière dans le Pays de Montbéliard. Il a lui-même longtemps été membre de la SFIO. Il y a aussi d’autres membres de ma famille engagés dans le monde ouvrier dans le Pays de Montbéliard. C’est donc autant par mon entourage familial et l’ouverture que j’ai eu au militantisme lors de mes études, que je me suis engagé."
Aujourd’hui, en quoi un jeune peut-il se retrouver dans la politique du Parti Socialiste et d’Anne Hidalgo ?
"Tout d’abord, je pense que les jeunes aujourd’hui ont beaucoup de difficultés via Parcoursup. Que va-t-on faire après le BAC ? Il y a beaucoup de jeunes qui ne savent pas quelles études choisir, certaines filières sont verrouillées, notamment la médecine avec le numérus clausus. Et du coup on n’arrive pas à former assez de professionnels, et des médecins de l’Europe de l’Est s’installent. Je n’ai strictement rien contre eux, d’ailleurs l’Union Européenne et l’ouverture sont des valeurs que je prône. Mais on voit que beaucoup de jeunes ont du mal à s’insérer dans le monde du travail. Ça a été mon cas aussi, même avec un Bac+5 en lettres, comme je ne voulais pas aller du côté de l’enseignement, les débouchés étaient assez compliqués dans cette filière. Ce qui m’intéresse pour les jeunes, c’est l’aide à l’orientation, au premier emploi, et la réforme de Parcoursup. Dans son programme, Anne Hidalgo propose aussi une hausse du Smic comme tous les candidats de gauche. Nous pensons que les jeunes qui entrent sur le marché du travail doivent par ailleurs avoir un accompagnement avec une personne plus âgée. Et nous pensons que pour les métiers les plus pénibles, on doit partir à la retraite plus tôt. Aujourd’hui, Emmanuel Macron tient le même discours que Nicolas Sarkozy en 2012. Il nous parlait de repousser l’âge de la retraite à 65 ans, qu’il faudrait travailler plus longtemps. Emmanuel Macron nous dit exactement la même chose aujourd’hui. Alors qu’on sait très bien qu’après 55 ans, quelqu’un qui perd son travail a du mal à en retrouver un."
Certains candidats se sont positionnés sur le droit de vote à 16 ans. Anne Hidalgo est favorable à cette idée. Qu’en pensez-vous à titre personnel, et quel ressenti avez-vous auprès des autres jeunes socialistes ?
"Je suis totalement pour. Après tout, à 16 ans, on estime qu’on est assez vieux pour être condamné si on commet un crime ou un délit. On considère qu’on est suffisamment âgé pour se marier, si on est émancipé par ses responsables légaux. Au collège et au lycée, il y a déjà un apprentissage de la vie civique. Il y a l’élection des délégués de classe, le conseil de vie lycéenne. Je pense que le lycée, à 15-16 ans, c’est vraiment le tournant où on apprend plein de choses. Donc si on considère qu’à 16 ans on est responsable pour un certain nombre de choses, et pour des mauvaises actions, je pense qu’on est suffisamment responsable pour élire ses représentants de la même manière que les personnes de plus de 18 ans. Après évidemment, ça doit s’accompagner d’une formation et d’une éducation civique renforcée à l’école, notamment au lycée. Parce qu’on voit bien qu’aujourd’hui, qu’il y a un grand nombre de jeunes de 18-25 ans qui ne votent pas ou sont abstentionnistes. Peut-être qu’ils voient les élus comme lointains, ou négligent l’impact que cela peut avoir dans leur quotidien. Il y a un grand nombre de jeunes qui ne connaissent pas forcément les compétences des départements et des régions, qui sont des leviers très importants pour la jeunesse. Peut-être qu’il faut expliquer davantage les compétences des collectivités locales, et de chaque élu. Donc le droit de vote à 16 ans, je suis totalement pour, à condition que l’éducation civique soit renforcée."
Est-ce que localement vous ressentez un fort engouement autour d’Anne Hidalgo, et quels pourraient-être les atouts, les arguments, qui pourraient permettre aux jeunes de se mobiliser aux urnes en avril prochain ?
"La mobilisation est beaucoup moins importante que ce que j’ai pu vivre en 2012 avec François Hollande et même en 2017 avec Benoît Hamon qui avait des propositions dont on parlait beaucoup, comme le revenu universel, les perturbateurs endocriniens, etc. J’ai l’impression qu’Anne Hidalgo, comme les sondages la donnent derrière d’autres candidats de gauche, j’ai cette sensation que la presse nationale ne se fait pas autant l’écho de sa campagne que celle d’autres candidats de gauche. Donc même s’il y a des propositions que je vous ai cité dans lesquelles les jeunes et les moins jeunes peuvent se reconnaître, et bien force est de constater qu’il n’y a pas un écho ou un enthousiasme flagrant. Parce qu’on sort d’une épidémie de deux ans de Covid aussi, et qu’il y a beaucoup de gens qui n’ont peut-être pas l’impression que les élections soient leur priorité absolue, et que la guerre en Ukraine parasite actuellement un peu le débat publique et politique. J’ai du mal à sentir cette mobilisation aussi forte qu’elle l’a été par le passé. Pour moi, ce qu’il faudrait pour que ça rebondisse, ce serait peut-être une vraie confrontation d’idée, pourquoi pas dans les établissements universitaires comme des amphithéâtres, ou dans des cafés, des brasseries, et même dans la presse nationale et locale, sur des thématiques qui parlent beaucoup en cette période, comme la jeunesse, l’emploi, l’écologie, etc. Ces endroits seraient propices car beaucoup de gens y passent, et ça permettrait de toucher ce public qui ne va pas de lui-même assister à des meetings ou des réunions publiques."
Quelle qualité ferait d’Anne Hidalgo une bonne présidente de la République ?
"Je pense que pour être président de la République, il faut avoir des compétences dans beaucoup de domaines. Qu’Anne Hidalgo soit à la tête d’une collectivité importante, la ville de Paris, la capitale, fait qu’elle a cette expérience et cette compétence de gestion. Je pense que c’est une qualité pour être présidente de la République."
Les sapeurs-pompiers du Jura étaient engagés cet après-midi pour un feu sur la commune de l’Etoile, proche de Lons-le-Saunier. Le sinistre s’est déclaré dans une habitation de 150 m² et a démarré dans les combles. L’action des soldats du feu a permis de stopper la propagation des flammes à 30 m² de toiture. 14 sapeurs-pompiers et 6 véhicules se sont rendus sur place.
Au match aller les rôles étaient inversés, puisqu’il s’agissait des pontissaliens qui occupaient la dernière place de ce groupe B de championnat National U19, la poule comprenant par ailleurs le plus de clubs professionnels. Lors de ce déplacement en terre dijonnaise au mois d’octobre dernier, le CA Pontarlier avait ramené le point du nul (0-0). Mais aujourd’hui, à quelques matchs de la fin de la saison, la formation de Romain Pogeant est sur une bonne dynamique, paraît plus armée et plus préparée, avant d’aborder ce genre de rencontre. Méfiance tout de même, cette confrontation sera difficile, car à l’image des joueurs du Haut-Doubs, les Bourguignons sont plus en confiance sur cette deuxième partie de saison. « Ça reste une bonne équipe du championnat, qui comme nous, sur la phase retour, commence à prendre un peu plus de point. Elle a battu Metz il y a 3 semaines. En tout cas nous on vise notre objectif initial qui était de prendre nos 15 points. On serait à 12 en cas de victoire, ce qui signerait notre premier objectif. Et en prenant nos distances avec cette équipe, on pourrait continuer de croire un peu au maintien. Parce qu’en cas de victoires, et si les résultats de nos concurrents nous sont favorables, on reviendrait à 7 points de Nancy et Torcy qui s’affrontent ce week-end. Et derrière, il restera 6 matchs, dont 3 à la maison. Donc c’est quasiment un match crucial pour notre avenir dans ce championnat » souligne l’entraîneur Pontissalien.
« Je crois que le déclic on l’a eu à Sochaux. On est mené 1-0, on n’avait pas pu s’entraîner de la semaine à cause de la neige, et on arrive à accrocher le nul à la 93ème. Et puis à partir de là , c’est une dynamique qui s’enclenche, on a pris confiance. Il y a eu ce petit accroc à Nancy où on perd 1-0, mais on a su relever la tête, et ça fait 3 matchs qu’on est invaincu. Donc le match de dimanche, c’est aussi entretenir cette dynamique. Ce sera peut-être la seule fois où on aura l’occasion d’enchaîner 4 matchs sans défaite. On espère qu’il y aura du monde pour nous encourager. On véhicule une belle image de notre club, et on aura encore envie de le prouver dimanche » Romain Pogeant, entraîneur des U19 du CA Pontarlier
Mathématiquement, oui. A sept journées de la fin de saison, le CA Pontarlier, avant-dernier, possède 9 points de retard sur Nancy, premier relégable, et 10 points de retard sur Torcy qui compte un match en plus, et qui occupe la 11ème place du classement. Cette 11ème place, tant convoitée, serait synonyme de maintien dans ce groupe B de championnat national, l’élite du foot français. Et dans une poule composée de 11 clubs professionnels sur 14, les Pontissaliens n’ont absolument pas à rougir de leurs prestations. « Qu’on soit mathématiquement encore en vie fin mars, c’est quasiment une victoire. On nous avait promis l’enfer, la galère. Mais on a eu 4 mois d’apprentissage, et là on commence à prendre des points et à faire tomber des clubs professionnels. Donc c’est une réelle satisfaction. Le groupe vit bien, il y a une véritable osmose entre les joueurs et le staff. Tant que c’est jouable on y croit. J’ai un groupe déterminé. Et au-delà des résultats, en ayant des contraintes d’un club amateur, c’est déjà remarquable. On veut continuer d’avancer et on ne se fixe aucune limite. Pour ça il nous reste 7 matchs » affiche Romain Pogeant.
Un homme de 54 ans qui travaillait dans une entreprise locale de matériaux a été placé en garde à vue pour escroquerie. Cet individu avait notamment réclamé 4000€ pour la vente d’un tapis, en plus de voler de l’argent à sa société, dont une enveloppe récemment. Il n’a pas reconnu les faits, et s’est « perdu dans des explications farfelues » selon les forces de l’ordre. Il sera convoqué le 18 novembre.
Hier soir, un individu a été placé en rétention administrative en vue d’une potentielle reconduite à la frontière. Très énervé par la décision de la préfecture et par son interpellation, cet homme de 26 ans a cassé la porte du local et dégradé une fenêtre, ce qui l’a conduit en garde à vue pour destruction de biens publics. N’ayant pas de place au centre de rétention, cet individu habitant Pontarlier a été laissé libre avec une convocation en justice pour le mois d’avril, ainsi qu’une obligation de quitter le territoire français.
A Besançon. La FSU et Solidaires ont décidé de relayer l’appel national à manifester jeudi dans toute la France en solidarité avec le peuple ukrainien et contre la guerre. Le rendez-vous est fixé à 18h sur la place de la Révolution, puis le cortège se déplacera jusqu’à la place du 8 septembre.