Les jeunes agriculteurs du Doubs ont décidé de suivre l’appel à la mobilisation nationale. Depuis la nuit dernière, ils procèdent au retournement des panneaux d’entrée et de sortie d’agglomération. Cette mobilisation a été lancée dans les 22 cantons que compte le département. Une centaine de pancartes a été retournée hier soir. Le mécontentement porte sur les difficultés liées à l’installation des agriculteurs et les discussions « sans fin et stériles » avec le conseil régional, les taxes, qui assomment ces professionnels, les difficultés de vivre du métier et le nouveau plan national « loup », dans lequel les agriculteurs ne se sentent pas écoutés.

Une mobilisation qui pourrait en appeler d’autres

Pour l’heure, les professionnels de la terre ont choisi une démarche symbolique, « pour montrer que le monde marche sur la tête », mais ils pourraient intensifier leur mouvement. Comme c’est le cas dans d’autres départements français. L’objectif, dans un premier temps, est de sensibiliser, sans violence, le grand public et les décideurs, mais, sans réponse à leurs interrogations, d’autres formes d’action ne sont pas exclues.

L'interview de la rédaction : Mélanie Gruet, présidente des jeunes agriculteurs du Doubs
C’est un projet d’envergure que préparent actuellement l’association « Roule pour les maladies rares », basée à Montgesoye, dans la Vallée de la Loue, et Aurielle Gomila, sa présidente. En septembre prochain, et durant 80 jours, cette quadragénaire, touchée par plusieurs maladies rares, a décidé de réaliser un parcours de 20.000 kilomètres, en solo et en moto, entre Pontarlier et Dakar pour sensibiliser le grand public sur les handicaps invisibles liés aux maladies rares. Le « projet Dakar 2024 » est lancé.
A travers cette belle et grande aventure, Mme Gomila veut également récolter des fonds pour la recherche, en direction de deux maladies rares, que sont la polyarthrite rhumatoïde et le syndrome Sapho. Il s’agit de maladies auto-immunes, auto-inflammatoires et orphelines de nature rhumatologique qui arrivent et sévissent par « poussées inflammatoires » pouvant durer plusieurs jours, semaines, voire mois. « Ces maladies sont extrêmement douloureuses et invalidantes. Elles s’attaquent aux tissus osseux et aux articulations, de façon différente, en causant des dommages considérables sur ces dernières » explique l’organisatrice du défi.
Soutenir la recherche
Par cette action, Aurielle Gomila espère récolter un maximum d’argent. Il est possible de soutenir l’association et son combat de différentes manières. Tout d’abord, en faisant un don directement à la recherche, via la Fondation Hôpital Saint-Joseph : www.jedonneenligne.org/fhsj/DEFIMOTO-RHUMATO/ . Il est également possible d’aider l’association de la Vallée de la Loue, en adhérant, en faisant un don, en contribuant à la cagnotte du projet ou en achetant des articles sur la boutique solidaire, en se connectant au site internet : www.roulepourlesmaladiesrares.fr
L'interview de la rédaction : Aurielle Gomila
La nouvelle exposition du musée du Temps retrace les 110 ans d'existence de Lip. Intitulée « LIP.ologie, une histoire horlogère », elle revient sur l'évolution de la marque, de l'Atelier Lipmann, créé en 1867 en centre-ville, à son développement en manufacture à la Mouillère dès 1902, puis à son implantation à Palente dans une usine de 24.000m2 ultramoderne à l'époque. L'exposition évoque également la lutte ouvrière, la fameuse « affaire Lip », survenue il y a tout juste 50 ans. Élaborée par les Archives départementales du Doubs, cette exposition présente la collection du musée du Temps, constituée au fil des années depuis 1970.
Cette exposition s’inscrit dans les célébrations du cinquantenaire de l’affaire Lip. Mais au-delà du conflit lui-même, l’exposition LIP.ologie s’interroge sur ce qui a fait de Lip un nom marquant et emblématique. Aujourd'hui encore, citée en France dans le top 5 des marques de montres, et 40 ans après sa fermeture, Lip voit sa mythologie exposée à Besançon. Des montres précises et accessibles à toutes et tous, une communication inventive, des innovations techniques et des usines ultra modernes, des dirigeants atypiques, sans oublier une identité forte partagée par ses salariés : tout ceci confère à la marque une place à part dans l’histoire de l’horlogerie française, et particulièrement dans le cœur des bisontins.
« On a souhaité élargir et expliquer en quoi Lip, une entreprise qui a vécu 110 ans, est une entreprise emblématique à bien plus d'un titre. Pas uniquement le conflit lui-même, mais également le côté visionnaire de ses dirigeants, la politique très innovante en matière de communication, la production avec des modèles iconiques que beaucoup de français ont eu, comme le T18 ou la Dauphine. C'est un large panorama qu'on donne à voir, pour comprendre aussi pourquoi cette affaire Lip a eu tant de retentissements » Laurence Reibel, conservateur en chef du musée du Temps.
Chacun est légitime à voir Lip de son point de vue. C’est également le parti pris de cette exposition. LIP.ologie est à l’image de la collection du musée du Temps : représentative mais non exhaustive. Elle se décline au fil de chapitres, détaillant l’histoire de l’entreprise. Cette exposition est une porte ouverte sur des recherches à poursuivre, une histoire à compléter, pour rendre compte de la vie de l’entreprise, de sa production et de ses ouvriers. « 10 millions de français avaient une Lip, c’est impressionnant. On espère apporter notre petite pierre à l'édifice, et surtout inciter les chercheurs, les universitaires, les étudiants à s'intéresser à cette histoire. Parce qu'on parle beaucoup du conflit, mais toute l’histoire de Lip, dans sa globalité, contribue énormément à la connaissance et à comprendre pourquoi ce conflit a été si emblématique » indique Laurence Reibel. « Nous avons réuni nos propres collections essentiellement, qui n'étaient pas exploitées, qu'on conservait depuis des années. Dès les années 70-80 le musée a collecté beaucoup d’œuvres, notamment dans l'usine qui était désertée, et donc nous avons énormément d'archives. On espère que le public sera présent, mais on n’en doute pas trop, parce que les bisontins sont très attachés à Lip. Mais on espère bien toucher au-delà des bisontins, parce que Lip, c'était la première entreprise horlogère française » poursuit Laurence Reibel.
Laurence Reibel, conservateur au Musée du Temps :
Cette exposition, ouverte depuis le 18 novembre le restera jusqu’au 30 juin au Musée du Temps de Besançon. Plus d’informations sur : www.mdt.besancon.fr
L’interpellation de trois individus sur un point de deal, à Besançon, Chemin de Caborde, le 19 novembre, a été fructueuse. Lors des perquisitions, menées chez les deux vendeurs mis en cause, les policiers ont découvert plus de 3,5 kilogrammes de résine de cannabis, 78 grammes de cocaïne, 72 grammes d’herbe de cannabis et plus de 300 grammes d’héroïne. Près de 2.000 euros se trouvaient au domicile du mineur. Sur le consommateur, 9 grammes de cannabis ont été constatés.
Au cours de son audition, le mineur vendeur a reconnu être « une nourrice », pour le compte d’un tiers, pour la somme de 400 euros par semaine. Les deux vendeurs, âgés de 16 et 18 ans, ont été déférés devant le substitut du Procureur. La réponse pénale n’est pas encore connue ce matin. Un acheteur de 22 ans, identifié et interpellé, s’expliquera en mars prochain devant la justice.
Les jeunes agriculteurs du Doubs ont décidé de suivre l’appel à la mobilisation nationale. Depuis la nuit dernière, ils procèdent au retournement des panneaux d’entrée et de sortie d’agglomération. Cette mobilisation a été lancée dans les 22 cantons que compte le département. Les territoires levitiens, mortuacien et du Saugeais ont été la cible des agriculteurs de leur territoire. A travers cette action symbolique, ces professionnels veulent dénoncer la politique gouvernementale en matière d’agriculture.
La seconde décision budgétaire modificative du budget 2023 a été adoptée ce lundi, en séance plénière, par les élus du Conseil Départemental du Jura. Elle s’élève à 3,9 millions d’euros supplémentaires. Rappelons que le budget global annuel du département est d’environ 388 millions d’euros, soit plus de 20 millions d’euros par rapport à 2022. Ces nouveaux moyens viennent renforcer six thématiques que sont l’agriculture, les affaires sociales, le numérique et les finances du SDIS du Jura notamment.
La première preuve de reproduction d’une femelle lynx dans le nord du département de la Haute-Saône vient d’être communiquée par le réseau Loup Lynx de l’Office Français de la Biodiversité (OFB). Pour l’organisme, cette information est « un signal positif de la santé et de la préservation des espaces naturels » du département. Rappelons que le lynx est une espèce protégée au niveau national et au niveau international. Sa destruction est passible de 150.000 euros d’amende et de trois ans d’emprisonnement.
Le CHU de Besançon a dernièrement été certifié « Haute qualité de soins » par la Haute Autorité de Santé, un organisme indépendant, qui fixe les règles sur la qualité et la sécurité des soins. Tous les objectifs d’un référentiel portant notamment sur le patient et les équipes de soins ont été passés au crible par un collectif de neuf experts-visiteurs. Il s’agit du meilleur résultat possible. Précisons que cette certification est délivrée pour une durée de 4 ans.
Un rapport a été remis à Christophe Béchu, le ministre de la Transition écologique, pour une TVA à 5,5% sur la remise en état de biens. Les deux experts, chargés de porter cette réflexion, proposent de baisser la TVA sur la réparation d’électroménager, de chaussures et articles en cuir, vêtements ou encore les vélos.
L’association UFC-Que Choisir a déposé un recours devant le Conseil d’Etat pour dénoncer « l’inaction » du gouvernement face aux inégalités croissantes d’accès aux soins. 83 % des Français résident dans un désert médical pour au moins une profession parmi les généralistes, pédiatres, gynécologues et ophtalmologues ne pratiquant pas de dépassements d’honoraires. Elle propose aux Français de signer et « partager massivement » la pétition intitulée « J’accuse l’Etat ».
La pétition : https://www.quechoisir.org/action-ufc-que-choisir-petition-acces-aux-soins-j-accuse-l-etat-n113334/