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Une bonne nouvelle en provenance du Palais des Sports de Besançon. Hier soir, l’ESBF s’est qualifiée pour les demi-finales de la Coupe de France. Le groupe de Sébastien Mizoule a vaincu Nice sur le score de 27 à 26. Les Bisontines ont connu des difficultés durant cette période. A la mi-temps, elles étaient menées 11 à 17. Place désormais à la Coupe d’Europe, avec un déplacement ce dimanche en Allemagne face à Dortmund.

Aux Fins, dans le Haut-Doubs Laurent Guglielmeti associe sa passion dans le domaine de l’impression 3D au handicap. C’est ainsi qu’il vient, via l’association e-Nable, de créer deux prothèses pour deux fillettes, âgées de 5 et 7 ans. Pour Alexandra, dont la famille vit à Delémont, en Suisse voisine, le Haut-Doubiste a donné naissance à une main articulée. Pour la deuxième enfant, originaire de Villers-le-Lac, c’est un bras qui a été créé.

Tout a commencé durant le premier confinement, en mars 2019, lorsqu’il a fallu produire des visières et des protections pour les soignants. Sollicité par Bruno Todeschini, l’ancien maire des Fins, Laurent a mis ses compétences en action. Puis, à la suite de la diffusion d’un reportage à la télévision, il ira plus loin en s’associant au collectif e-Nable, désireux d’améliorer le quotidien de ses contacts.

Personnaliser la prothèse

Ensuite, ce sont des relations humaines qui se construisent et donnent naissance à un superbe projet humaniste, qui redonne de l’espoir, de la force, de l’engagement, mais aussi de la confiance. Le Finois se met totalement à la disposition de ses patients. A leur écoute, il est en capacité de donner naissance à la prothèse qui fera un peu oublier le handicap. Tout est possible, du choix des couleurs au design, en passant par l’impression et les motifs. Une totale personnalisation de l’objet. Les pièces sortent les unes après les autres de ses machines. Il faut ensuite les assembler pour rendre le tout fonctionnel.

Donner une apparence plus humaine

Le résultat est étonnant. La petite suissesse, paralysée du côté gauche, peut aujourd’hui utiliser cette nouvelle main. La pratique du vélo est même devenue une réalité pour elle. L’autre enfant est en capacité de prendre en main un objet de de déplacer. Désireux de toujours et encore améliorer le confort de ses bénéficiaires, Laurent s’intéresse actuellement à une autre technique de production. Son objectif ? travailler à la conception de prothèses à l’apparence plus humaine. Cela passera notamment par l’utilisation d’autres matériaux.

L'interview de la rédaction / Laurent Guglielmeti

Depuis la fin du mois de janvier, les habitants de Maîche ont à leur disposition le tout nouvel agenda de la saison culturelle 2023. Cette initiative est une première. Il recense tous les évènements de l’année, à destination de tous les publics. Le Carnaval, organisé du 10 au 12 mars, lancera les festivités. Musique,  théâtre, expositions, guinguette, festival photos rythmeront richement cette nouvelle année. Disponible au secrétariat de mairie, à la bibliothèque et à l’office de tourisme, cet  agenda est également disponible sur internet : www.mairie-maiche.fr

La Citadelle de Besançon rouvrira ses portes, après sa traditionnelle fermeture hivernale, le 4 février prochain. Pour cette nouvelle saison qui débute, le site bisontin propose de découvrir la nouvelle exposition de photographies en noir et blanc « Renforts » et  participer à des visites, des ateliers et des animations organisés tout au long des prochaines vacances scolaires. Les enfants à partir de 7 ans pourront notamment s’inscrire , du 4 au 19 février, à une animation baptisée « sur les traces du lynx boréal ». Toutes les informations utiles sont à retrouver sur le site www.citadelle.com

Des travaux sont actuellement menés sur la voie des Mercureaux. Ce qui engendre sa fermeture. L’intervention a débuté  mercredi. Elle se poursuit ce jeudi. Le chantier est mené de 9h30 à 17h00 afin de réaliser la maintenance des équipements des tunnels et l’entretien courant. Des déviations sont mises en place dans les deux sens de circulation

La Fraternelle, installée dans les locaux de la Maison du Peuple à Saint-Claude (39), connaît des difficultés depuis la crise liée au covid-19. L’établissement, comme bien d’autres dans l’Hexagone, a perdu une partie de sa fréquentation, ce qui le fragilise. C’est principalement l’activité cinématographique qui en est la cause.  En trois ans, ce secteur d’activité, à Saint-Claude,  comme ailleurs, a perdu près de 30% de ses spectateurs. Les raisons sont diverses et variées, mais la fermeture des salles obscures durant de longs mois, lors de la pandémie,  a fait perdre certaines habitudes que le grand public tarde à retrouver.

Une année 2022 difficile.

« Le cinéma représente la moitié des produits d’activité de l’association » explique Christophe Joneau, le directeur de l’établissement sanclaudien. Soit environ le quart de son budget. L’année 2022 a particulièrement été compliquée. Avec 28.000 entrées réalisées à Saint-Claude lors du précédent exercice, les résultats sont bien loin des presque 40.000 entrées comptées annuellement avant la crise sanitaire.  D’où l’importance de retrouver un bon rythme de croisière pour rééquilibrer les comptes. Pour effectuer des économies, et en attendant de pouvoir mieux remplir  les salles, il a été décidé d’interrompre durant trois semaines l’activité cinématographique en janvier dernier. Elle a repris ce mercredi 1er février avec la projection dans les salles obscures du dernier Astérix et Obélix.

Une structure qui compte

A Saint-Claude, la Fraternelle dont le rôle social n’est plus à démontrer, gère trois salles de cinéma dans la cité pipière et une quatrième à Moirans-en-Montagne. D’autre part, grâce à une quinzaine de salariés, elle propose  toute une série d’autres actions qui concernent le spectacle vivant, l’impression et l’éducation populaire. La structure gère également un café associatif. Elle est aussi un lieu de résidence d’artistes et de compagnies. Autrement dit, elle est un acteur socio culturel de premier plan dans un territoire particulièrement sinistré, dont le nombre d’habitants et d’entreprises ne cesse de diminuer. Que dire également de la situation de l’hôpital de Saint—Claude, pour lequel la population, les soignants et les élus se mobilisent régulièrement pour qu’une activité suffisante soit conservée.

L'interview de la rédaction : Christophe Joneau, directeur de la Fraternelle

La 21ème édition du Festival de la Paille qui se tiendra le 28 et 29 juillet a dévoilé sa programmation ce mercredi midi. L’événement tant attendu du Haut-Doubs souhaite rester fidèle à ses valeurs et à sa ligne artistique en proposant un rendez-vous « familial, convivial et festif ». Tous les styles seront proposés : électro, rock, reggae, hip-hop, en passant par la chanson française, chacun devrait y trouver son compte. De nombreux artistes confirmés seront de la partie cette année, à l’image de Bernard Lavilliers, Claudio Capéo ou encore Dub Inc. Mais les organisateurs rappellent aussi l’importance de propulser sur le devant de la scène des artistes plus locaux comme Pogo, Blend of Stones ou encore Chiloo.

 

Le Festival de la Paille a officiellement révélé sa programmation pour cette édition 2023. Le son devrait résonner les 28 et 29 juillet au pied des pistes de Métabief qui accueille chaque année cet événement musical d’ampleur. « 18 groupes, parmi lesquels des noms qui vous parlent. Et puis d’autres qui vous surprendrons » indique Aurélien Bouveret, programmateur du festival. Lors d’une conférence de presse tenue hier à Besançon, ce dernier a présenté les artistes qui partageront cette affiche.

 

Un mélange varié, original et festif 

En tête d’affiche, on retrouve bien évidemment Bernard Lavilliers, qu'on ne présente plus. A 77 ans, après 50 ans de carrière, Bernard Lavilliers, que l’on connaît pour des titres devenus cultes “O’Gringo”“Stand the ghetto”, “La salsa”, “Traffic” ou encore “Attention fragile” se produira le vendredi 28 juillet. Il présentera notamment un spectacle autour de son album O‘Gringo, sorti en 1980. « On s’est dit que c’était un bon moment pour produire Bernard Lavilliers sur le Festival de la Paille » indique Aurélien Bouveret.

Comme cet événement se veut familial, festif et populaire, Claudio Capéo, qui a été demandé énormément de fois, viendra se produire le samedi aux alentours de 21h. Avec plus d’un million de disques vendus, l’alsacien est devenu un artiste incontournable de la nouvelle scène française.

 

Enfin, une autre découverte festive et populaire : Les Fils du facteur. Ils sont suisses, avec deux bisontins qui composent l’équipe. Ils proposent des chansons rythmées, décalées et rigolotes. « Ils sont vraiment à voir sur scène. Après les avoir vu au Paléo l’année dernière, je me suis dit que ça pouvait être incroyable chez nous. Je pense que ça fera plaisir à tout le monde. C’est l’esprit qui est attendu du festival de la Paille » souligne Aurélien Bouveret.

 

 

 Dub Inc, tête d'affiche de la scène reggae 

Le groupe français le plus emblématique du reggae made in France. C’est avant tout par la scène que ces musiciens et chanteurs se sont imposés depuis dix ans comme fer de lance de la scène française. Il auront l’occasion de jouer leur nouvel album sorti en septembre. « C’est une des valeurs sûre et festive. Ils étaient déjà passé et avaient connu un grand succès. Beaucoup de festivaliers et de bénévoles l’ont réclamé. Les artistes eux-mêmes ont souhaité revenir. Il avait proposé un très bon show, c’était un véritable succès » souligne Aurélien Bouveret.

Toujours dans cette veine reggae, avec une tendance un peu plus hip-hop, KT Gorique sera à retrouver sur la scène B. Cette artiste suisse avait eu l’occasion de se produire l’année dernière à Rencontres & Racines ainsi que No Logo. « Sur scène ça déchire, c’est ultra énergique. Ça va être un moment mémorable du festival, c’est une artiste qui va beaucoup faire parler d’elle. Ça fait partie de nos coups de cœur, clairement » explique Aurélien Bouveret.

En faisant légèrement la bascule du côté du côté hip-hop, Chiloo. « Originaire de Belfort, il est en train de bien cartonner sur les réseaux. Pour la petite histoire, Chiloo est un très bon copain de Pihpoh, un grand habitué du festival. Il propose une musique urbaine, assez pop et variée, qui passe très bien. Il avait notamment fait sensation en première partie de BigFlo & Oli » souligne Aurélien Bouveret.

Dans la région, toujours concernant la musique urbaine mais dans un style plus décalé, l’artiste qui a le vent en poupe en ce moment : Pierre-Hugues José, le vésulien. Une personnalité bien connue des réseaux sociaux, pour son humour et son célèbre accent, mais qui a aussi sorti différents clips. Ingénieur de recherche en neurosciences, il a tout plaqué pour tenter l‘aventure de la musique. C’est désormais sur la scène musicale que le jeune haut-saônois entrevois son avenir.

Enfin, en tête d’affiche concernant la musique urbaine : 47TER. Un groupe de pop/rap français, dont les membres sont originaires de l'ouest de Paris. Ils arriveront avec un album fraîchement pondu, qui devrait voir le jour au mois d’avril. Les trois artistes se produiront samedi à 23h sur la grande scène.

 

Les rockeurs au rendez-vous

Côté rock, le festival a encore fait fort cette année. A commencer par un des coups de cœur d’Aurélien Bouveret. « Un jour, j’ai croisé Bastien, un des meilleurs musiciens de la région, qui fait partie des groupes Jack & the Bearded Fishermen et Horskh, sortir d’une boîte de répét’ avec Kanay, le leader de Tetra Hydro K. Ils m’ont fait écouter leur projet qui s’appelle PØGØ, du trap/métal, c’est une tuerie. Il faut venir voir ça. Ça peut piquer un peu les oreilles, mais c’est incroyable. En plus il y a énormément de créations visuelles, ils ont déjà tout préparé, venez-voir ça. Ça se passera vendredi en clôture, sur les 1h du matin sur la petite scène ». Bastien qui sera aussi à retrouver au sein du groupe Jack & the Bearded Fishermen. « Des bisontins pure souche, dans un style rock bien costaud ». La formule est brute, (basse, batterie, trois guitares et deux voix), mais le propos est moderne. Depuis 2005, le groupe cultive son univers dans les distorsions et les mélodies bruyantes.

Les Blend of Stones, groupe né dans les plaines humides de Thise et la chaleur du Swamp Fest en 2018, seront sur grande de l’ouverture scène B le samedi. « Du rock un peu plus stoner » pour Aurélien Bouveret. Après un premier EP sorti en 2021, le groupe continu d’enchaîner les dates et assure notamment la première partie de Mars Red Sky.

Et puis, une autre valeur montante, qui sera en ouverture de la grande scène vendredi : Ko Ko Mo. Ils sont deux sur scène, à la guitare, batterie, et chant. « Lorsque je les ai vu se produire, j’ai pris une immense claque. C’est un groupe qui va vraiment faire parler de lui. Il n’y a plus beaucoup de groupes de rock en France, c’est vraiment celui à ne pas louper » souligne Aurélien Bouveret. « L’enchaînement de Blue Tone Stompers et Ko Ko Mo est à ne franchement pas rater ! » poursuit le programmateur. Un style plus rocksteady, rhythm’n’blues, avec une voix de crooner, pour une musique sincère et chaleureuse, teintée de ska : Blue Tone Stompers fera parler de lui.

Mais aussi des musiciens très aguerris, un style rock garage qui vient dépoussiérer tous les standards des 60’, 70’ : The Dustburds. Le groupe réunit des membres d’horizons variés de la scène rock alternative française. « Ce groupe-là vous ne le verrez pas souvent. Ils sont huit sur scène, c’est très dansant. J’ai hâte de voir comment vont réagir les spectateurs, en tout cas le plus jeunes, parce que je suis sûr qu’ils vont adorer, et pourtant on n’est pas spécialement sur une musique récente. Mais elle est très bien ramenée au goût du jour, avec toute la création artistique et graphique qui l’entoure » explique Aurélien Bouveret.

 

La traditionnelle scène électro 

Enfin, sur une touche plus pop/électro, Suzane, qu’on ne présente plus : victoire de la musique 2020 « Révélation scène », nominée pour en tant qu’artiste féminine en 2021, lauréate du prix Charles Cros, duo avec Grand Corps Malade, sera à l’ouverture de la grande scène samedi. « C’est une artiste véritablement faite pour la scène » souligne le programmateur.

Et puis, dans la lignée de Thylacine qui était présente l’année dernière pour clôturer la soirée du vendredi, c’est Fakear qui prend la relève pour cette 21ième édition. Un choix difficile, après de nombreuses tergiversations au sein de l’équipe, tant les idées fusaient pour le plateau électro du vendredi. Le 24 février sort d’ailleurs son nouvel album, « Talisman », symbole de renouveau et d’une nouvelle étape pour l’artiste caennais. « J’ai pu entendre les premiers titres, et ça va être une des très belles découvertes du festival » indique Aurélien Bouveret.

Le Festival verra également la présence de Vitalic, qui n’est plus à présenter dans le monde de l’électro, et qui proposera une formule festival très complète. Après la sortie de « Dissidaence », chaleureusement accueilli par la critique comme par le public, Vitalic offre une suite plus techno et plus sombre, marquée par une esthétique industrielle froide et minimale. Une composition et une production brutes qui rappellent l’héritage post-cold wave ancré dans l’ADN du producteur.

« Et puis, une opportunité qu’on a eu en électro, qui clôturera le festival. Il s’agit de DJ Pone. Un des membres fondateurs de Birdy Nam Nam. Il a aussi joué avec Cut Killer et fait énormément de participation avec NTM et des groupes tendance hip-hop. C’est exceptionnel de pouvoir terminer avec cette touche. C’est un grand monsieur dans le monde de l’électro » détaille Aurélien Bouveret.

 

Dans le Saugeais, les communes de la Longeville, Hauterive-la-Fresse, Montflovin, Ville du Pont et Montbenoît réfléchissent à un projet de fusion. Pour l’heure rien n’est décidé. Les Maires et leurs conseils municipaux se sont laissés du temps pour prendre les meilleures décisions. L’échéance de 2024 a été posée. Des commissions thématiques ( RH, voirie, économie, forêt…) ont  été créées pour se projeter le plus objectivement possible. Comme le souligne Adrien Pellegrini, le maire de la Longeville, l’objectif est de construire une véritable force et représentativité, tout en permettant à chaque territoire d’exister et de  conserver son identité. Pour conserver cet état d’esprit, l’élection d’un maire et de maires-adjoints pourraient être la solution.

Ces cinq villages ne partent pas d’une feuille blanche. Dans le cadre d’un syndicat de communes, ils collaborent déjà sur des projets communs, comme l’abbaye de Montbenoît, l’école ou encore le gymnase et le cimetière. L’entité « Saugeais » y est également très forte. Cependant, les élus veulent aller encore plus loin.

« A plusieurs ont fait la force »

Les élus en sont convaincus. Ce projet de fusion serait un plus indéniable pour leur territoire. « A plusieurs ont fait la force » explique M. Pellegrini. « Cela nous permettra peut-être d’avoir des facilités pour obtenir des subventions avec les services de l’état » ajoute-t-il. Avant de conclure : « Nous passerions à une commune de 2000 habitants. Ce qui n’est pas rien. C’est une grosse commune aujourd’hui dans nos territoires ».

L'interview de la rédaction / Adrien Pellegrini

 

 

Le club de handball bisontin annonce la venue de l’internationale suédoise de 23 ans Malin Sandberg, en provenance de H65 Hoors, pour les deux prochaines saisons. Elle devrait évoluer au poste d’arrière droite.  La taille de cette athlète (1,80 mètre), sa qualité de transmissions et sa force de frappe ont convaincu Sébastien Mizoule et son staff.

Une arrivée et un départ au FC Sochaux Montbéliard. L’actuel deuxième du championnat de France de Ligue 2 annonce la venue de Damien Le Tallec, défenseur ou milieu âgé de 32 ans, Il vient de s’engager pour une saison et demie avec le FCSM. Il était libre après son départ du FK Torpedo Moscou. Il portera le numéro 8. En revanche, on a appris le départ du défenseur central nigérian Valentine Ozornwafor, qui retourne à Charleroi, en Belgique, avant la fin de son prêt.