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Un individu de 26 ans devra s’expliquer le 16 mars prochain devant le tribunal de proximité de Pontarlier. Durant le réveillon du 24 décembre, vers 00h30, lors d’un contrôle, il est apparu qu’il conduisait avec un taux de 1,26 gramme d’alcool dans le sang. C’est sa conduite excessive, dans les rues de Pontarlier,  qui a incité les policiers à s’intéresser à lui.


Les organisations de retraités appellent à la mobilisation le 31 janvier prochain. Elles exigent « le retrait de cette réforme et l’ouverture de négociations pour abaisser l’âge de départ à la retraite à 60 ans, en finançant la retraite avec les cotisations sociales et non les impôts’.

Rappelons que plusieurs rassemblements sont prévus mardi prochain. Ils se tiendront à 10h devant la Sous-Préfecture à Saint-Claude, à 10h30, avenue de Lahr, à Dole, à 12h sur place d’Arçon à Pontarlier, à 14h sur le parking Battant à Besançon et à 15hn sur la place de la Liberté, à Lons-le-Saunier.

La police bisontine lance un appel à témoins. Dans la nuit du 13 au 14 janvier, un individu à crever les pneus d'environ 40 véhicules (vélos, motos et voitures). L'homme a été identifié et interpellé. Toutefois seulement sept personnes se sont présentées pour déposer plainte pour ces dégradations. Les potentielles victimes peuvent prendre contact auprès des  enquêteurs en contactant le 03.81.21.12.18 ou le 06.26.47.46.35. Rappelons que les faits ont été commis à plusieurs endroits du centre-ville : rue Bersot, rue Proudhon, rue Moncey, grande rue, place du 8 septembre, pont Battant et quai de Strasbourg.

Durant deux jours, ce vendredi et ce samedi, le syndicat jurassien de la race montbéliarde et Eva Jura se mobilisent de nouveau pour organiser leur évènement : Jura Expo – Miss Montbéliarde. Le rendez-vous est fixé à Juraparc Lons-le-Saunier.

Cette manifestation agricole, qui devrait rassembler un public nombreux, se décline en deux temps. Vendredi, plus de 200 élèves de CM2 et 6è des établissements scolaires du bassin lédonien sont attendus. Six ateliers leur seront proposés pour mieux découvrir le milieu agricole.  La journée de samedi est ouverte au grand public et aux concours.  A cette occasion, près de 90 vaches, filles de taureaux du programme de sélection Montbéliarde JB, représentant 78 élevages, se défieront. « Ces bêtes et éleveurs sont originaires du Jura et du Massif Central Â» explique  Mickaël Millet, le président du syndicat jurassien de la race montbéliarde. Les titres de Miss senior et Miss junior seront décernés. Le jury désignera également des dauphines. C’est la morphologie de l’animal qui sera évaluée et départagera les participantes.

Une grosse préparation

Un tel évènement, qui se déroule tous les deux ans, nécessite une grosse préparation. Depuis mardi, une centaine de personnes s’affaire pour préparer au mieux ce concours. « On aime préparer ce genre de manifestation. Nous avons toujours la motivation. On aime aussi montrer notre métier » explique M. Millet.

Le grand public est attendu ce samedi à partir de 10h. Au programme : le concours des catégories junior de 10h à 12h et le concours des catégories seniors à partir de 13h30, et jusqu’à 15h40, heure à laquelle les titres seront remis.

L'interview de la rédaction / Mickaël Millet, le président du syndicat jurassien de la race montbéliarde

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Un accident s’est produit à la mi-journée à hauteur du Col France, sur la départementale 461, à Villers-le-Lac. Une seule voiture est en cause. L’occupant, en difficulté dans son véhicule, en a été sorti par les sapeurs-pompiers. Indemne, ce ressortissant helvète a néanmoins été transporté dans un hôpital suisse pour y subir des examens  complémentaires.


Le coach Christophe Viennet (46 ans) est de retour à Besançon. Il retrouvera cet été le banc du Grand Besançon Doubs Handball. Une responsabilité qu’il avait occupée de 2009 à 2017, avant de prendre en charge l’équipe de Sélestat, avec laquelle il a décroché le titre de champion de ProLigue la saison dernière. Cette saison, il a rejoint le championnat finlandais.

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Le 31 janvier prochain, l’UFA Jeanne d’Arc organisera dans ses locaux pontissaliens et à l’Espace Pourny une nouvelle édition des Négociales. Cet évènement permet à des étudiants, dans le domaine du commerce, à se confronter aux réalités professionnelles. Sous forme d’un jeu de rôle, ils participent à une négociation commerciale face à un professionnel, qui joue le rôle d’un client. Au cours de cette journée, les 120 candidats venus de Pontarlier, Dole et Champagnole, prépareront deux mises en situation. Celle de l’après-midi, leur permettra d’apprendre de leurs erreurs et d’améliorer leur performance.

Préparer au futur

Les douze meilleurs de la manche pontissalienne se qualifieront pour la demi-finale et éventuellement la finale. Ces jeunes futurs professionnels ont conscience que ce challenge peut leur ouvrir des portes et amorcer leur carrière. Une victoire serait très apprécié et ferait un bel  effet sur un CV. Le contact avec les commerciaux et chefs d’entreprise peut être fructueux et assurer une première embauche.

L'interview de la rédaction / Philippe Besson, directeur adjoint de l'institut Jeanne d'Arc

 

L’IME l’Eveil de Villeneuve d’Amont cherche à compléter son groupe de familles Relais,  et ainsi permettre aux jeunes accueillis au sein de son établissement de sortir et de vivre des expériences dans un environnement familial et accueillant. Il s’agit d’enfants, d’adolescents et de jeunes adultes, âgés entre 3 et 20 ans, en situation de handicap intellectuel, psychique et/ou moteur. Certains d’entre eux bénéficient d’une mesure de protection au titre de la protection de l’enfance. Pour d’autres, les familles sont inexistantes, éloignées ou fragilisées.

William Lavrut, le Directeur de l’IME, explique que ce contact avec l’extérieur « est particulièrement utile ». Et de poursuivre : « Il est important que les jeunes vivent autre chose que l’institut. L’accompagnement au sein  d’une famille va leur permettre  d’évoluer. L’institut ne remplacera jamais ce qu’un jeune peut vivre dans une famille Â».

Les familles, qui souhaiteraient obtenir de plus amples informations, sont conviées à participer à la rencontre découverte qui se tiendra le samedi 4 février à l’institut médico-éducatif de Villeneuve d’Amont. Le rendez-vous est fixé à 10h.  Pensez à vous faire connaître, en appelant la structure ou en envoyant un mail à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

L'interview de la rédaction / William Lavrut, directeur de l'IME

 

Quelles seront les espèces d’oiseaux présentes dans votre jardin en 2023 ? Comme chaque année, la LPO et le Muséum national d’Histoire naturelle proposent de participer au week-end national de comptage des oiseaux des jardins les 28 et 29 janvier 2022. L’idée est de réserver une petite heure dans la journée afin d’observer et d’écouter les oiseaux dans les jardins, parcs, ou même depuis un balcon ou une fenêtre, en notant toutes les observations. Les données récoltées serviront notamment à la création d’un grand observatoire national et participatif autour des tendances de fréquentation des jardins et des parcs par les oiseaux.

 

Ouvrez les yeux et profitez !

Cette année marque la 11ème édition de ce grand comptage. Le grand public est invité à prendre une heure dans la journée afin d’observer et d’écouter tous les oiseaux qu’il aura la chance d’apercevoir. « Cet événement peut prendre vie depuis n’importe où, que l’on soit petit ou grand, novice ou expérimenté. L’idée est aussi de pouvoir s’appuyer, si on n’a pas de connaissance, sur des petites fiches de comptage où il y a des dessins d’oiseaux. L’idée est de noter tout ce que vous observez depuis ce spot d’observation, pendant une heure, et d’ensuite transmettre ces données Â» explique Raphaële Bouveret, chargée de communication à la LPO Bourgogne-Franche-Comté. Ces dernières serviront à la création d’un observatoire national et participatif, permettant de dresser des tendances autour des espèces qui visitent les jardins. Mais l’enjeu est aussi d’éveiller les consciences, en prenant le temps d’observer, de s’arrêter un temps, d’écouter les chants et la vie autour de chez soi, de donner envie de s’intéresser à son environnement. « C’est toujours un très bon moment. On a beaucoup de retours sur les réseaux sociaux par rapport à cet événement, et c’est une expérience assez simple à mettre en place Â» indique Raphaële Bouveret.

 

Mobiliser encore plus de participants

« L’année dernière c’était déjà un véritable record, on n’a jamais eu autant de jardins en région qui ont participé à l’événement. C’est encourageant, ça veut dire que les habitants sont de plus en plus mobilisés autour de l’événement. Cette année on vise l’objectif des 1600 participants en Bourgogne-Franche-Comté. On fait un grand appel à tous pour rejoindre le mouvement, et participer à cette belle opération Â» souligne Raphaële Bouveret. Cette année, les chiffres seront d’autant plus intéressants car il s’agira des 10 ans de comptage. Cela permet d’avoir des données très formelles. On constate par exemple que le nombre moyen d’oiseaux observés par jardin diminue d’année en année. Il était de 44 en 2016 pour 30,6 en 2022. « On peut les relier à certaines espèces. On se rend compte que le verdier d’Europe, un petit oiseau vert olive avec un gros bec, se rarifie. A l’inverse, on constate une reconquête du merle noir. Ce sont des données qui permettent de dresser des constats et de dessiner des tendances sur les années passées et à venir Â» indique Raphaële Bouveret. Cette année, l’objectif est de battre le record national de l'année dernière, avec 24.050 jardins recensés en janvier 2022. 

 

Comment procéder pour participer à ce week-end de comptage ?

Toutes les indications sont à retrouver sur https://bourgogne-franche-comte.lpo.fr/. Les données seront ensuite à transmettre sur https://www.oiseauxdesjardins.fr/. Il est possible de télécharger des fiches pratiques et d’observation pour s’entraîner à différencier les espèces et éviter la confusion. Si l'opération vous tente, il vous suffit dans un premier temps d'être disponible pendant une heure sur un des jours du week-end :

  1. Trouvez un lieu d'observation : cela peut-être votre jardin, un balcon mais également un parc public. Peu importe si vous êtes en ville ou à la campagne.
  2. Comptez les oiseaux que vous pouvez voir pendant une heure. Vous pouvez vous aider d’une fiche d'aide qui vous permet d'identifier les oiseaux.
  3.  Transmettez vos données sur le site de l'Observatoire des oiseaux des jardins : www.oiseauxdesjardins.fr.

 

Raphaële Bouveret, chargée de communication à la LPO Bourgogne-Franche-Comté : 

 

La bataille entamée il y a des années dans le quartier des Vaîtes à Besançon se poursuivait ce mercredi matin au tribunal administratif. L’audience a débuté à 10h pour examiner le fond de ce dossier. Le projet d’écoquartier des Vaîtes, imaginé au début des années 2000 et lancé il y a plus de quinze ans, fait toujours autant parler de lui. Pour rappel, le Conseil d’Etat, avait confirmé la suspension des travaux en juillet 2020. Le délibéré sera connu dans 3 semaines. Rien n’est acté, mais les conclusions du rapporteur sont plutôt favorables aux associations opposées au projet d’écoquartier. Rappelons que la décision portera sur l’ancien projet. Le conseil municipal de Besançon a adopté un projet revisité en 2021, qui pourrait être relancé quoi qu’il arrive.

Ce mercredi 25 janvier, c’est le fond de ce dossier épineux qui était examiné par le tribunal administratif. En mai 2019, le juge des référés avait tranché en faveur des associations opposées au projet d’écoquartier, suspendant les travaux sur le site des Vaîtes. Cette suspension a ensuite été confirmée par le Conseil d’État l’année d’après. L’enjeu de l’audience ce mercredi matin était l’annulation, ou pas, de l’arrêté préfectoral permettant de déroger à l’interdiction de détruire, altérer, dégrader des sites de reproduction ou aires de repos d’espèces protégées. Une dérogation nécessaire au lancement du chantier, qui ne peut être délivrée que si un projet d’aménagement répond à plusieurs critères. Dans ce cas, il s’agissait notamment de la « raison impérative d’intérêt public majeur Â» et « l’absence de solutions alternatives satisfaisantes Â».

« Des terres maraîchères qu’il faut protéger Â»

Les débats se sont particulièrement articulés autour de ces deux axes ce mercredi. Seulement, pour Me Coline Maillard-Salin, l’avocate des associations France nature Environnement et Jardins des Vaîtes, l’argument de l’intérêt public majeur ne peut être retenu. « C'est d'ailleurs ce qu’avait retenu le juge des référés. C'est une vision très éloignée du territoire, il est considéré par exemple que le site des Vaites serait une décharge sauvage. Alors, j'imagine bien que tous les bisontins qui connaissent le site savent que ce n'est pas une décharge sauvage. La qualité agronomique des terres est vraiment louée par de nombreuses études, dont une très récente de 2021. Elle affirme que ce sont des terres maraichères depuis des décennies, et donc il n’y a pas de raison de de construire précisément à cet endroit Â». L’avocate a longuement insisté sur la qualité de ces terres, où vivent par ailleurs de nombreuses espèces protégées. Mais aussi sur le fait que les besoins en logements à Besançon n’exigent pas un projet immobilier sur ce site. Me Maillard-Salin a justifié son propos en évoquant une population bisontine stable, ainsi qu’un nombre de logements vacants. « On a le droit de construire à Besançon, on ne dit pas le contraire. Mais nous ne sommes pas dans une situation de pressurisation. Nous ne sommes pas dans une grave crise du logement qui nous conduirait à construire n'importe où, sur des espaces protégés Â».

« Une absence de solution alternative Â»

Par ailleurs, le rapporteur public a indiqué que la préfecture et Territoire 25 n’ont présenté aucun élément démontrant que d’autres sites ont été envisagées pour la construction de logements. C’est également ce qu’avait mis en avant le Conseil d’État : l’absence de solution alternative au projet des Vaîtes. « On avait évoqué la question des Près-de-Vaux. Mais l'argumentation adverse était de dire qu’il y avait une difficulté par rapport au PPRI (Plan de prévention du risque inondation), qu’il faudrait construire une voie hors-crue. En nous disant que le caractère anti écologique d'une telle voie est trop coûteux, ce qui a conduit la ville à ne pas donner suite à cette opération. Mais je considère aussi que pour les Vaîtes, il y a un caractère anti écologique à construire sur cet espace Â». Pour l’heure, selon les dires du rapporteur public, la balance pencherait plutôt du côté des Jardins des Vaîtes et de la FNE. Le délibéré sera connu dans trois semaine. Reste à savoir ce que décidera le juge bisontin.

 

Me Coline Maillard-Salin, l’avocate des associations France nature Environnement et Jardins des Vaîtes :