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Ce lundi 4 décembre débute, à Vesoul, le procès en appel de Nicolas Zepeda, âgé de 32 ans. Il est le tueur présumé de l’étudiante japonaise Narumi Kurosaki, dont le corps n’a jamais été retrouvé. Les faits remontent en décembre 2016 à Besançon. Lors de son premier procès, le Chilien avait été condamné à 28 ans de réclusion criminelle.

Le premier procès en appel n’avait tenu que quelques heures. Le prévenu ayant décidé de récuser un de ses conseils. Deux semaines avant ce rendez-vous de décembre, Zepeda a de nouveau changé d’avocat. Cette fois-ci, il sera défendu par Maîtres Renaud Portejoie, du barreau de Clermont Ferrand, et Sylvain Cormier, du barreau de Lyon. La fin de ce nouvel épisode judiciaire est prévue le 22 décembre prochain.

Ce jeudi soir, environ 150 personnes se sont rassemblées sur la place Pasteur à Besançon pour demander « un cessez-le-feu à Gaza ». Il s’agit de la sixième action bisontine, organisée par un collectif d’une vingtaine d’associations, partis politiques de gauche et syndicats. Tous sont venus dire leur inquiétude quant à la situation des civiles palestiniens et israéliens. S’ils dénoncent les exactions commises par le Hamas, ils s’insurgent également contre la politique menée actuellement par le gouvernement israélien. « On avance partout le problème de défense. Mais il est aujourd’hui très largement dépassé. Ce n’est plus un droit de défense, mais une agression, voire des crimes de guerre, avec les bombardements aveugles qu’opère Tsahal » explique ce militant du collectif « A Gauche Citoyens ». Et de poursuivre : « les populations civiles qui sont sous les bombes ne sont pas les combattants du Hamas ».

L'interview de la rédaction

 

 

« Je ne peux pas dormir »

La population est très touchée par ce qui se passe à Gaza. Les images véhiculées ne laissent personne indifférent. « Même si nous ne subissons pas ces violences, nous souffrons avec eux. Je n’en dors plus » explique cette jeune femme. Beaucoup ne comprenne pas pourquoi la communauté internationale laisse faire et n’intervient pas plus rapidement pour faire cesser ce massacre. « On ne peut pas fermer les yeux. C’est terrible » précise cette personne, qui tient à être présente à chaque rassemblement. « On tue des innocents aux yeux de tous. Nous vivons un  génocide. C’est terrible » conclut-elle.

L'interview de la rédaction

Le Pas-de-Calais connaît actuellement des crues exceptionnelles. Le territoire a été placé en vigilance rouge jusqu’à ce soir.  Le pic de la crue des fleuves AA et Liane est attendu cet après-midi et dans la soirée. 60 communes sont inondées. De nouvelles averses sont encore attendues. La situation est telle que des dizaines d’écoles sont fermées et de nombreux sinistrés ont dû quitter leurs habitations. Plus de 1.500 sapeurs sont mobilisés sur le territoire.


La décision est tombée vendredi. Chaux Neuve n’accueillera pas une manche de la Coupe du Monde de combiné nordique en 2024. Cela fait quatre ans qu’un tel évènement ne s’est pas tenu sur le site de la côte Feuillée. Le comité d’organisation n’est pas parvenu à obtenir les fonds nécessaires pour organiser ce rendez-vous dans le massif du Jura. Pourtant, la compétition avait trouvé sa place dans le calendrier de la Fédération Internationale de Ski, qui l’avait agendée les 20 et 21 janvier prochains.

L’été 2023 est désormais dernière nous. Le temps est venu de faire les bilans qui s’imposent. A la station de Métabief, on reconnaît bien volontiers que les aléas de Dame Météo ont eu des effets sur la fréquentation. On se  félicite également d’agir, et ce depuis plusieurs années maintenant, depuis 2015 plus précisément, sur les conséquences du réchauffement climatique sur l’activité des stations de ski. De plus, en moyenne montagne.

Selon les derniers chiffres communiqués, la station de Métabief a perdu, durant cette période estivale, 2% par rapport à son chiffre d’affaires de 2022. Elle accuse une baisse de 5% de sa fréquentation sur cette période également. Rappelons que la période estivale  ne représente que 10%  dans l’activité globale de la station du Haut-Doubs. Métabief poursuit son développement en la matière. La pratique du VTT, les randonnées et la luge quatre saisons sont des atouts qui ont su conquérir les locaux et les touristes.

« Nous sommes dans la trajectoire que l’on s’était donné. C’est-à-dire une montée de l’activité estivale.  C’est toute la collectivité départementale qui s’est inscrite dans cette démarche et qui a porté financièrement cette transition » explique Philippe Alpy, vice-président du Conseil Départemental du Doubs et président du syndicat mixte de la station de Métabief. L’élu assure que la collectivité continue d’apporter sa contribution et sa réflexion au niveau européen et poursuit ses projets localement.

L'interview de la rédaction : Philippe Alpy

 

Le Grand Besançon Doubs Handball a terminé, ce vendredi soir, ses matches de préparation sur un match nul. Le groupe bisontin et Annecy se sont quittés sur le score nul de 33 à 33. Place désormais aux 16ès de finale de la Coupe de France. Ce mardi 29 août, à 20h30, les handballeurs bisontins affronteront Limoges. La rencontre se jouera au Palais des Sports Ghani Yalouz.

Hier soir, vers 22h30, un accident de la circulation routière s’est produit, vers 22h30, sur l’autoroute A36, à hauteur de Dampierre-sur-le-Doubs. Il implique une voiture et un poids-lourd. On déplore un blessé grave, un homme de 49 ans. Il a été transporté sur le centre hospitalier de Besançon. Une femme de 28 ans et un homme de 63 ans sont plus légèrement touchés. Ils ont été conduits sur l’hôpital Nord Franche-Comté.

Hier, mercredi, s’ouvrait le procès de José Fernandes Dos Santos devant la cour d’assises du Doubs. Cet ancien veilleur de nuit à l’ADAPEI de Morteau est accusé de viol commis sur personne vulnérable et agression sexuelle au sein de l’établissement de santé, sur la période allant de 2013 à 2017. L’accusé, au casier judiciaire vierge, encourt 20 ans de réclusion criminelle. Il est placé sous contrôle judiciaire depuis 2017.

Pour cette deuxième journée de procès, l’accusé était soumis à un interrogatoire sur les faits et sur sa personnalité. Des membres de sa famille ont aussi témoigné.

“Une vie difficile”

Lors de son interrogatoire, l’accusé parle de ses antécédents de vie. Il a été battu par son père et sa sœur décrit sa scolarité comme très difficile. “Il était constamment puni dans une cave noire avec des rats”. José Fernandes Dos Santos a commis plusieurs tentatives de suicide, une en 2015 et une autre récemment le 24 mars 2023. Il suit également un traitement thérapeutique lourd depuis son burn out en 2015.

Des incohérences dans le dossier et un profil “macho”

L'accusé déclare ne plus avoir d'érections depuis un accident de travail en maçonnerie, en 1999. Dans le dossier, il avait affirmé deux autres dates de début de ce dysfonctionnement érectile : 2013 et 2015. Aussi, sa femme confesse qu'elle a menti dans ses premières dépositions à la gendarmerie quand elle affirmait qu'ils avaient "des relations sexuelles 3 à 4 fois par semaine". Aujourd'hui, elle affirme qu'ils n'en ont eu aucune depuis 2015.

L'avocate générale a questionné Monsieur Fernandes sur son rapport aux femmes. Celui-ci déclare en réponse : "je ne suis pas contre les femmes, je suis contre les femmes qui veulent savoir plus que les hommes".

Ces déclarations soulèvent des soupirs d’agacement dans l’audience. Autre moment de tension quand l’accusé continue ses complaintes sur sa vie personnelle sur des questions en relation avec les victimes. L'avocate de l’une d’entre elles, Mme Faustine Cheval, assène : "on va arrêter de parler un peu de vous, on va parler des victimes". Mr Dos Santos déclare à propos de ces dernières : "je ne leur en veux pas".

Une famille qui le soutient

A la fin de journée ont défilé les membres de la famille de l’accusé à la barre. La femme de Monsieur Fernandes décrit “un homme gentil et travailleur”. Son fils, lui, parle d' " un père exemplaire au grand cœur". Sur la relation entre ses parents, en procédure de divorce actuellement, il confie qu'ils formaient "un couple un peu détaché l'un de l'autre". Enfin, sa soeur se dit "très étonnée des faits". Elle ajoute que l'accusé a vécu chez elle. Il dormait dans la chambre de sa fille. "Il n'a jamais eu de comportements inappropriés".

“J’ai le cerveau tout mélangé”

A mi-journée, on assiste à un moment qui aurait pu être le basculement. Monsieur Fernandes se tient à la barre et manque de s'effondrer. Le juge lui permet de s'asseoir. Suite à une question d'une avocate de la partie civile sur un possible déni de ce dernier, l'audience retient son souffle et croit à des aveux. "J'ai le cerveau tout mélangé" affirme t-il.

Les deux avocates de la défense se lèvent, on perçoit la peur de l'aveu. Finalement, l'accusé confirme sa version : "ils mentent tous les trois, comme au théâtre". Il fond en larmes et termine par : "je veux en finir". L'audience est suspendue.

Le procès se poursuit dans la soirée. Verdict attendu demain soir.