Suite à la nouvelle étude sur l’analyse de 89 échantillons d’eau du robinet en France métropolitaine, la France Insoumise de Besançon dénonce « l’inaction des gouvernements successifs d’Emmanuel Macron sur les PFAS, les polluants éternels. Des concentrations importantes de certains produits ont été retrouvés, notamment à Saint-Vit, dans le Grand Besançon. Il est demandé l’interdiction « de la production, la fabrication, l’utilisation, l’importation et l’exportation et, plus globalement, le rejet de tous les PFAS ». Le parti exige l’adoption « d’un texte très ambitieux » sur le sujet.
Ce samedi, la gauche se mobilise à Besançon. Une manifestation se tiendra, à 15h, sur la place de la Révolution. Ces collectifs entendent dénoncer « le gouvernement Barnier et l’alliance Macron-Le Pen ». Selon eux, « La nomination de Michel Barnier, issu d’un parti, avec moins de 10% des suffrages, lors des dernières élections législatives, est tout sauf représentatif du choix des Français ».
Dans un communiqué de presse, Mathieu Bloch, député de la 3è circonscription du Doubs, qui a rejoint Eric Ciotti, et son alliance avec le Rassemblement National, annonce son opposition catégorique à l’idée d’une hausse des impôts, que l’on prête à Michel Barnier, le nouveau Premier ministre. Le parlementaire doubiste demande « que l’équilibre financier s’effectue sans rogner le fruit du travail des Français et la réduction de leur pouvoir d’achat ».
Dans le cadre des Journées Européennes du Patrimoine, et dans le but de valoriser deux acquisitions récentes majeures, le musée des beaux-arts et d’archéologie de Besançon propose aux publics un nouvel accrochage dans l’une des salles du musée dédiée au 18è siècle. Ainsi, en 2022, l’établissement a acquis un bas-relief de Claude-Michel dit Clodion (1738-1814), « Sacrifice au dieu Pan », et en 2023, une toile de François Boucher (1703-1770), « Le Mérite de tout pays ». En parallèle de cet accrochage, la Bibliothèque municipale présentera une autre acquisition, un dessin à la plume et au lavis d’aquarelle représentant des objets antiques découverts à Herculanum et réalisé par l’architecte et collectionneur Pierre-Adrien Pâris.

Pour la Ville de Besançon, il est important de toujours et encore enrichir les collections existantes. Néanmoins, cette richesse patrimoniale a un coût. C’est la raison pour laquelle la Cité comtoise peut compter sur l’association des Amis des musées et de la bibliothèque, qui, depuis 75 ans, partage les dépenses. Marie Dominique Joubert, la présidente du collectif, historienne d’art à la retraite répond autant que faire se peut aux sollicitations de la collectivité et des conservateurs des musées. La réactivité doit être de mise. C’est dans ces conditions, que l’association a participé à l’acquisition de ces œuvres pour un montant exceptionnel de 2.250 euros. « Nous n’interférons pas dans les fonctions des conservateurs. Lorsqu’il y a une décision à prendre en urgence, je consulte mon trésorier et mon conseil d’administration et nous donnons immédiatement une réponse » termine Mme Joubert. La réactivité étant un principe important au moment d’une transaction.
L'interview de la rédaction : Marie-Dominique Joubert, présidente de l'association des Amis des musées et de la bibliothèque

Les laboratoires de biologie médicale privés ont annoncé un mouvement de grève nationale du 20 au 23 septembre inclus. Les professionnels de santé protestent contre la récente baisse des tarifs des examens, qui a été décidée par l’Assurance-maladie au mois d’août. Aucun examen ou prélèvement ne sera réalisé au cours de cette mobilisation, hormis les analyses urgentes pour les patients hospitalisés.
Le groupe métal Iron Maiden sera la tête d’affiche de la prochaine édition des Eurockéennes de Belfort. Il a choisi la Franche-Comté pour l’une de ses deux dates françaises. Ils se produiront le jeudi 3 juillet sur la presqu’île du Malsaucy. Précisons que ce concert se déroulera dans le cadre d’une tournée mondiale, baptisée ‘Run For Your Lives ». La prochaine édition du festival se tiendra du 3 au 6 juillet prochain.
Annie Genevard, députée LR de la cinquième circonscription du Doubs, vice-présidente de l’Assemblée nationale, pourrait figurer dans le gouvernement de Michel Barnier. Mme Genevard n’aurait pas le portefeuille de l’Education, mais celui de l’Agriculture. La présentation du nouveau gouvernement, après ces longues semaines d’attente, est annoncée pour « avant dimanche », selon l’entourage du Premier ministre.
Trois jeunes femmes, une majeure de 21 ans et deux mineures, de 17 et 14 ans, devront s’expliquer devant la justice. Le trio a dérobé des vêtements dans quatre magasins de la galerie marchande de Chateaufarine à Besançon. Le préjudice total s’élève à 1.200 euros. Au cours de leur audition, elles ont reconnu les faits. Les deux mineures comparaîtront le 27 novembre devant le tribunal de proximité de Dole. L’aînée s’est vu remettre une convocation pour le 6 décembre devant le tribunal judiciaire de Besançon.
Ce samedi 21 septembre, de 10h à 17h, à Besançon, à l'occasion de la Semaine de la Mobilité et des Journées Européennes du Patrimoine, le Centre de Maintenance du tramway propose des visites libres et gratuites au public afin de découvrir les coulisses du tramway. Au programme : la découverte des métiers de la maintenance et de la conduite, une exposition consacrée aux « 10 ans du tramway » et des animations pour petits et grands ( découverte du poste de conduite d’un tramway et d’un bus, dessins, coloriages, photos, quizz et goodies). La visite est gratuite. Chaque personne devra être munie d’une pièce d’identité et d’un gilet de sécurité fluorescent.
Ils ne cachent plus leur ras-le-bol et leur exaspération. Une partie des locataires du bailleur LogeGBM dénonce les dysfonctionnements de cet organisme, né, en 2020, de la fusion de l’office HLM Grand Besançon et de la société d’économie mixte SAIEMB, suite à la loi ELAN. Malika et Jean-Claude Valentini, membres de la CNL, la Confédération Nationale du Logement, ne cessent de recevoir les doléances de leurs voisins. Notre rédaction a pu le constater.
L'interview de la rédaction : Malika Valentini
Un turn-over au niveau du personnel, des justifications très alambiquées, des calculs de charge incompréhensibles, des prises de décision tardives ou inexistantes, …. . Les doléances sont nombreuses. Voilà deux ans, que Mme et Mr Valentini et les locataires des 74 et 76 rue des Granges se battent pour que leur situation soit régularisée après des dysfonctionnements survenus au niveau d’un compteur électrique, dont des factures leur étaient imputées à tort. Depuis octobre 2022, malgré des rencontres et des courriers, laissés parfois sans réponse, ils ne parviennent pas à obtenir les remboursements qui leur sont dus et les explications qu’ils sont en droit d’attendre.
L'interview de la rédaction : Malika Valentini
Une augmentation de 466% des charges
Ailleurs, sur d’autres secteurs bisontins, d’autres problèmes apparaissent. Des augmentations de charges significatives sont devenues récurrentes, sans que l’opérateur soit en capacité d’apporter des réponses claires. C’est le cas, rue Fabre, où le poste électricité des communs est passé de plus de 700 euros, pour l’exercice 2022, à plus de 4.000 euros, pour la dernière saison 2023. Soit une augmentation de 466%. « On nous explique, tant bien que mal, que cette augmentation provient d’un changement d’opérateur. Nous aimerions savoir qui il est, mais on ne nous le dit pas » explique Malika Vanlentini. A cela s’ajoute, « un cas de grosse facturation du poste produits d’entretien et des frais pour le nettoyage des parties communes des immeubles qui ont explosé » s’insurgent les personnes.
L'interview de la rédaction : Malika Valentini
« C’est du vol »
Cette gestion approximative, dans un contexte difficile, où les locataires ont besoin de gérer au mieux leurs dépenses, ne passe pas. Malika Valentini en appelle à Carine Michel, l’élue bisontine, présidente de LogeGBM, pour revoir le fonctionnement de cette instance. « LogeGBM doit changer ses méthodes de gestion et ses rapports avec les locataires en prenant des mesures concrètes » expliquent les concernés. Et de demander à l’élue « de se saisir immédiatement de cette question de l’augmentation catastrophique et mettre en place un plan d’aide et de soutien aux locataires confrontés à cette pression insupportable’. « C’est du vol. Je ne comprends pas ces chiffres. Je ne peux pas payer. Pourtant, je suis une honnête femme » conclut une habitante, rencontrée au 76 de la rue des Granges.
L'interview de la rédaction : Malika Valentini