Choix du secteur :
Se connecter :
 

A compter du 1er janvier 2024, les collectivités locales devront être en capacité de proposer à leurs habitants des solutions de tri pour les biodéchets, qui se composent de déchets alimentaires ( épluchures de fruits et légumes, marc de café, restes de repas, …) et de déchets de jardin (taille de haies, tontes de gazon, feuilles mortes,…). Dans le Haut-Doubs, Préval, depuis une quinzaine d’années, s’est emparée de cette question en proposant, à la vente des composteurs, et en développant le compostage collectif, en installant des composteurs en pied d’immeuble ou sur site public. Concernant ces dernières conditions, trois bacs sont mis à la disposition de la population. Un premier qui recueille les biodéchets. Un deuxième qui contient des structurants pour faciliter la fermentation. Le troisième sert à la maturation du compost pour qu’il redevienne engrais.

Une gestion économique des ordures ménagères

Préval Haut-Doubs y voit une organisation efficace qui permet de réduire les coûts et  la quantité de déchets à traiter. « Indirectement, c’est de l’eau. Ils ne sont pas très caloriques et intéressants à brûler Â» explique M. Malfroy, l’élu responsable de Préval et maire de la commune de Sainte-Colombe. L’édile y voit également, pour les particuliers, un moyen de réduire leur facture sur les ordures ménagères, mais aussi de disposer d’un engrais, à moindre frais, pour le travaux du jardin.

Pour obtenir de lus amples informations, n’hésitez pas à contacter Préval Haut-Doubs.

L'interview de la rédaction : Lionel Malfroy

 

Dans un contexte de réduction des déchets à des fins institutionnelles et financières, Préval développe actuellement, sur le territoire du Haut-Doubs, une organisation pour la collecte des biodéchets. La gestion des ordures ménagères revêt un enjeu tout particulier.

D’une part parce que, d’ici 2014, les collectivités doivent proposer des solutions aux habitants pour qu’ils puissent trier et valoriser leurs déchets. Et ce, dans le cadre du renforcement de la réglementation nationale autour du tri et de la valorisation des biodéchets, avec l’entrée en vigueur de la loi Anti-Gaspillage pour une économie circulaire. D’autre part, 30% des ordures ménagères peuvent être compostées. Une quantité non négligeable qui permet d’alléger le poids des poubelles, et donc le portefeuille, et valoriser cette matière première, qui se transforme en ressources pour le sol et constitue une alternative naturelle aux engrais chimiques.

Le Val de Morteau

Des composteurs collectifs de quartier ont été installés à Morteau et dans les communes environnantes. Il s’agit, en fonction du contexte, de composteurs pavillonnaires, au pied d'immeuble et dans les quartiers. D’ici les trois prochaines années, 60 sites supplémentaires seront équipés de ces installations. Grâce à la mise en place d’une équipe dédiée à la thématique des biodéchets  et la diffusion d’un programme d’animations/formations, les usagers sont accompagnés. En fonction des situations territoriales et des politiques mises en oeuvre, les habitants peuvent installer des composteurs pavillonnaires, ou en pied d'immeuble Actuellement, sur le territoire du Haut-Doubs, 60% de la population composte déjà, à la maison, en habitat collectif, ou à l’échelle d’un quartier ou d’une commune.

L'interview de la rédaction : Lionel Malfroy, Vice-président de Préval, en charge des biodéchets

Préval et les commerces du Haut-Doubs ont lancé le défi "Sans emballage svp" du 1er au 31 mars. Les consommateurs sont invités à apporter leurs propres contenants lors de leurs courses alimentaires.

Durant tout le mois de mars, de nombreux stands sont animés par les lycéens du territoire chez des commerçants du Haut-Doubs. Ils proposent des animations afin d’accompagner les consommateurs à changer leurs habitudes. A travers ce défi, Préval et les commerces qui participent souhaitent encourager les clients à réduire les emballages jetables. L’occasion idéale pour passer à l’action et changer ses habitudes en apportant ses contenants lors d’achats alimentaires chez les commerçants participants. L’objectif du défi est de réaliser 10 achats sans emballages pour accéder à un tirage au sort. Un bon moyen de soutenir les commerces locaux et de réduire sa consommation d’emballages jetables.

 

Acheter sans emballage

Préval, cet établissement public pour la prévention et la valorisation des déchets, travaille depuis plus d’un an avec 120 commerçants du Haut-Doubs pour réduire considérablement les emballages. Il faut savoir qu’un ménage français, par jour, jette 10 emballages. « C'est énorme. Alors qu’il existe de nombreuses alternatives » indique Ophélie Rochat, chargée de projet à Préval Haut-Doubs. « Que ce soit un sac en tissu pour le pain et les légumes, un contenant en verre pour la viande, un bocal pour les pâtes ou le riz, et même une verrine pour récupérer sa crème à la fruitière Â» complète Ophélie Rochat. Pour participer, c’est très simple. Il suffit de récupérer une petite carte chez l’un des commerçants participants. Ensuite, à chaque achat sans emballage effectué, le commerce colle un adhésif sur la carte. Une fois 10 achats effectués, il suffit de déposer cette carte dans une urne, disponible chez les commerçants. Un tirage au sort aura lieu le 18 avril avec les cartes ayant recueilli 10 adhésifs. Vingt bons d’achat seront à gagner, allant de 20€ à 180€. L'idée, c'est de mettre un grand coup de projecteur sur cette pratique pour qu'elle devienne de plus en plus naturelle, et qu’elle permette aux clients de se sentir à l'aise. « Qu’ils se disent, oui je j'emmène mon contenant, c'est bien reçu par mon commerçant Â» indique la chargée de projet à Préval. « Ce n’est pas une nouveauté, beaucoup le faisait déjà, de façon un peu officieuse. On le faisait aussi il y a des décennies en arrière, donc on revient à des pratiques qui semblent plus naturelles, et meilleures pour la santé. Parce qu'on sait que le plastique peut être toxique, c’est long à fabriquer et aussi à recycler. Donc on est vraiment sur un cercle vertueux Â» ajoute Ophélie Rochat.

 

DSC_8082.JPG

 

Des jeunes à la baguette

Pour véhiculer cette démarche, Préval s’est adressé aux jeunes. Parmi les établissements impliqués dans ce défi, le lycée Toussaint Louverture, les Augustins et Jeanne d’Arc de Pontarlier, le lycée Lasalle de Levier, les MFR des Fins et de Vercel, ainsi que le lycée des Fontenelles. Dans une boulangerie de Pontarlier, Cassie et Mélissa, toutes deux étudiantes à l’UFA Jeanne d’Arc en bac professionnel, participent à ce projet dans le cadre de leur chef d’œuvre, cette réalisation collective ou individuelle, qui permet d'exprimer ses talents en lien avec son futur métier, tout en montrant et en valorisant ses compétences. Les jeunes filles occupent un stand avec des animations, permettant de faire gagner différents contenants, comme des sacs à pain ou encore des « bee wrap Â», un tissu recouvert de cire d’abeille permettant de remplacer la cellophane. « On présente aussi ce que Préval met en avant, ce jeu avec la petite carte qui lance le défi aux clients de venir avec son contenant. On trouve ça assez sympa, qu'on soit là pour présenter l'animation Â» expliquent les lycéennes. « C’est super de réaliser ce partenariat avec Préval, pour nous sensibiliser dans un premier temps, de sensibiliser aussi les clients, et en même temps participer à la finalité de notre bac professionnel Â» ajoutent Cassie et Mélissa.

Ce sont environ 70 élèves qui participent à l'opération, dont sept établissements scolaires répartis sur le Haut-Doubs. « On trouve que les jeunes ont travaillé remarquablement bien, avec un grand investissement. C'est un partenariat gagnant-gagnant. Ce sont vraiment de bons ambassadeurs au sein de notre dynamique de territoire. Une grande dynamique qui se développe entre les commerçants, les lycéens et puis Préval. Et puis, ça permet à ces lycéens d'approfondir leur technique de communication, leur projet, et d'aller au-devant des clients et des commerçants. De créer du lien au niveau de leur futur métier, et de se créer un réseau au niveau professionnel Â» explique Ophélie Rochat.

 

A compter du 1er mars , et jusqu’au 31 mars, Préval et les commerces du Haut-Doubs lancent le défi « Sans emballages SVP ! ». Les consommateurs sont invités à apporter leurs propres contenants lors de leurs courses alimentaires. L’objectif du défi est de réaliser 10 achats sans emballage chez les commerçants et faire prendre conscience qu’il est possible de réduire sa consommation d’emballages jetables.

Durant tout le mois de mars, différents stands seront animés par les lycéens du territoire chez les commerçants partenaires. Un tirage au sort aura lieu le 18 avril avec les cartes ayant recueilli 10 adhésifs. Des bons d’achat, d’une valeur de 180 à 20 euros, seront offerts. Pour de plus amples informations : www.preval.fr

Alimenté à partir de la combustion de déchets, le réseau de chaleur de Pontarlier fournit environ 75 bâtiments en chauffage et eau chaude sanitaire. En tant que propriétaire du réseau, Préval a engagé un programme d’extension pour répondre à la demande et permettre à davantage d’abonnés de profiter de cette énergie produite localement.

 

View the embedded image gallery online at:
https://pleinair.net/details/itemlist/tag/preval#sigProId62523f9c45

 

Réduire l’utilisation des énergies fossiles

Le réseau de chaleur fonctionne principalement avec une énergie locale dite « de récupération Â», provenant de la combustion des déchets. Le raccordement des bâtiments au réseau permet de limiter l’utilisation d’énergies fossiles, comme le gaz ou le fioul. Le prix des énergies renouvelables ou de récupération, produites localement, est moins impacté que les fluctuations des tarifs des énergies fossiles. L’abonnement au réseau de chaleur garantit une meilleure stabilité des coûts. En effet, la part du gaz ne représente que 20% maximum dans la formule de calcul du prix de l’énergie distribuée via le réseau de chaleur urbain, ce qui permet aujourd’hui de mieux contenir les augmentations du gaz. Par ailleurs, la taille et la gestion industrielle des installations permettent d’obtenir de meilleurs rendements de combustion et de plus faibles rejets que la plupart des installations classiques de chauffage. La centralisation de la production d’énergie des 75 abonnés permet de réduire fortement les émissions de gaz à effet de serre.

 

Quels bâtiments raccordables, sous quels critères ?

Préval poursuit l’extension du réseau depuis quelques années, en partenariat avec la Ville de Pontarlier et l’Ademe, selon le schéma directeur de 2019, qui fixe le cap du déploiement. Les choix des zones et des bâtiments raccordés s’effectuent sur différents critères : le tracé du réseau historique, les opportunités identifiées sur une même zone, la complexité des travaux, la configuration du bâtiment, un retour sur investissement cohérent. En 2022, le réseau de chaleur arrive au centre-ville dans le but de relier différents bâtiments municipaux (théâtre Bernard Blier, musée, hôtel de ville, médiathèque, sous-préfecture). Les travaux vont générer des fermetures temporaires de rues ou encore des tranchées pouvant perturber momentanément l’accès aux habitations, garages et commerces. Le centre-ville est impacté depuis le 16 août, et cela devrait s’étendre jusqu’au 9 septembre environ. Plusieurs outils permettent aux riverains de suivre l’évolution des travaux, notamment la page Facebook dédiée « réseau de chaleur Pontarlier Â», ou encore le site internet de Préval.

 

Les travaux 2022 poursuivent deux enjeux majeurs :

-          Remplacer les canalisations fonte datant de 1989, afin de prévenir d’éventuelles fuites et d’assurer les besoins futurs en énergie, comme c’est le cas pour la rue Marpaud qui alimente notamment l’hôpital.

-          Réaliser un bouclage du réseau, par le centre-ville pour sécuriser l’alimentation en énergie des abonnés, et également pour fournir chauffage et eau chaude sanitaire à différents bâtiments publics.  

 

Claude Gindre, président de Préval :