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Joueur professionnel depuis quelques années, Quentin "Maitre Wazo" Roussey est originaire de Pontarlier et a découvert le poker pendant ses études à Besançon. Il nous a accordé une interview.

Peux-tu te présenter rapidement, s’il te plaît ?

Je m’appelle Quentin, j’ai 29 ans, j’habite aujourd’hui à Malte mais je suis originaire de Pontarlier où j’ai fait mes études jusqu’au lycée. Ensuite, j’ai habité pas mal de temps à Besançon, la ville où j’ai découvert le poker, ce joli jeu qui est devenu mon métier depuis 2015/2016.

Comment as-tu découvert le poker ?

J’étais joueur d’échec depuis tout petit et avec le boom du poker en France qui se situe vers 2008/2009 il y avait les retransmissions à la télé sur canal (les plus anciens s’en rappelleront) ou tout simplement les parties entre amis qui commençaient à être de plus en plus répandues. Il y a pas mal de gens que je connaissais par les échecs qui se mettaient à jouer au poker. Mes premières parties c’était dans un bar avec des amis joueurs d’échecs pour quelques euros, ou même parfois sans argent.
Ensuite, j’ai très vite été attiré par le jeu et les compétences qu’il requiert qui sont communes avec les échecs. Ça m’a tout de suite bien piqué donc je suis allé au club de Besançon où j’ai découvert un peu plus le jeu et de fil en aguille travailler beaucoup pour progresser car je sentais bien qu’au début, forcément, mon niveau était très faible.

A quel moment tu t’es dis que tu pouvais jouer sérieusement au poker et en faire ton activité principale ?

Il y a deux facteurs principaux qui sont le fait que mon Master me plaisait moyennement (Master de traitement automatique des langues à la fac de lettres de Besançon, à la suite d’une licence d’espagnol) et j’avais du mal à me projeter vers un emploi à la suite de celui-ci. Du coup, c’était l’envie de faire autre chose, de me réorienter.
L’autre facteur, c’était que je commençais à avoir des gains relativement conséquents, en tout cas pour un étudiant. Je devais prendre une décision et je me suis posé les bonnes questions (est-ce que c’est possible ? est-ce que j’ai envie de le faire ?) et à un moment, go ! On y va et on verra ce que ça donne.
J’avais envie, aussi, de voyager beaucoup, ce qui dans ma première année de joueur professionnel a été une des principales motivations. Je jouais beaucoup plus en live qu’en online, donc c’était à droite, à gauche, en France et en Europe avec mon sac à dos et ma valise.

Concrètement, qu’est-ce qui t’attire dans le poker ? Pourquoi s’être tourné vers le poker et notamment sur les tournois ?

Depuis tout petit, ce que j’ai toujours adoré, c’est jouer ! Aux jeux de cartes, entre autres, mais aussi aux jeux de société, aux échecs, aux jeux vidéo, à n’importe quoi… J’ai toujours eu ce penchant là de jouer. Le poker, évidemment, il y a l’argent.
Les échecs c’est un jeu magnifique, mais quand tu es arrivé à un moment de ta vie et tu te dis : qu’est ce que j’aimerais bien faire de ma vie ?... J’aimerais bien jouer et vivre du jeu, ça serait top. Aux échecs c’est très compliqué, il faut vraiment être dans les tous meilleurs. Alors qu’avec le boom du poker ces 20/25 dernières années, il y avait quand même beaucoup plus de possibilités d’en faire son métier.
C’est aussi un jeu très complet et il y a vraiment cet aspect de compétition, du moins en tournoi. Il y a un seul vainqueur à la fin et c’est vraiment une grosse source de motivation et de plaisir quand ça se passe bien et qu’on gagne un tournoi.

Tu as participé il y a quelques années à la « Top Shark Academy Â» (une compétition pour entrer dans la Team Winamax et être sponsorisé). Est-ce que c’est une chose qui reste dans ta tête de jouer un jour pour la Team Winamax avec la même étiquette que certains des meilleurs joueurs du monde comme Adrian Mateos ou Davidi Kitai ?

Avant de répondre à cette question, il faut faire la différence, pour les gens qui ne connaissent pas forcément ce jeu et ce milieu, entre un joueur pro et un joueur sponsorisé. Un joueur sponsorisé est financé par un site de poker pour jouer des tournois et représenter la structure. Un joueur professionnel n’est pas forcément sponsorisé, il y a une infime minorité de joueurs professionnels français qui le sont. Tous les autres, comme moi actuellement et depuis que j’ai commencé, sommes des « auto-entrepreneurs Â» ou « indépendants Â», sans salaire venant d’une entreprise ou une marque.
Les places sont chères et très limitées donc bien sûr si un jour j’ai l’opportunité ça serait quelque chose qui permettrait de jouer plus de tournois avec des frais moindres et une certaine reconnaissance mais ce n’est pas un fin en soi. On peut très bien s’en sortir par soi même, tout simplement.

Tu as de nombreuses victoires online mais aussi de belles performances en live, notamment sur le circuit français mais aussi en Belgique ou au Maroc. C’est quoi, pour toi, l’objectif ultime, le tournoi que tu souhaiterais remporter ?

La réponse est évidente, tous les joueurs de poker qui ne l’ont pas encore obtenu vont la donner, c’est obtenir un bracelet de champion du monde aux « World Series of Poker Â» à Las Vegas, l’une des plus grosses séries de tournois annuelles. C’est très prestigieux, ça serait un bel accomplissement.
Sans parler de titre, à proprement dit, simplement j’aimerais continuer dans la durée et être présent le plus longtemps possible sur cette scène professionnelle au niveau des meilleurs joueurs français et mondiaux, ce qui est très difficile et qui demande beaucoup de travail.

Une bonne nouvelle pour les Pontissaliens et les habitants du Haut-Doubs. La fête foraine se déroulera du 26 juin au 4 juillet sur le plateau multi-activités René Pourny.

Le public pourra retrouver des manèges et des attractions pour petits et grands, mais aussi des stands de restauration et de toutes sortes de gourmandises.

La Ville de Pontarlier rappelle l'importance de respecter les gestes barrières, tels que le port du masque et le lavage des mains.

Ils ont gagné ! Les 33 élèves de la seconde médias du lycée Xavier Marmier de Pontarlier a remporté le concours de « Unes » numériques organisé par le CLEMI en mars dernier. Le résultat est encore plus respectable lorsque l'on sait qu'une vingtaine de lycées de France et de l'étranger concouraient dans cette catégorie.

Le 14 juin dernier, ils ont planché de 8h30 à 16h non-stop sur l'ultime numéro du P'tit Xavier. Concrètement, ils avaient pour mission de créer –en 6 heures seulement- une « Une ». A leur disposition, des dépêches AFP, des images libres de droit et surtout du courage, du talent et de la détermination (et un peu des profs enthousiastes et motivés !)

Une classe 2.0

Ils ont fait le choix original de proposer des articles pour lesquels ils proposaient un « verso », c'est-à-dire un autre angle, que l'on peut découvrir en « cliquant » sur chaque article. Classe 2.0, ils ont aussi proposé un journal multimédia avec un édito audio, et une interview par whatsapp d'une jeune étudiante Erasmus en Islande, à deux pas du volcan en éruption. Il n'est pas certain qu'un seul d'entre eux devienne journaliste, mais l'immersion d'une année dans la peau de ceux qui font l'info les a confrontés à la rigueur qu'exige le métier : remonter aux sources, les croiser, les vérifier et... travail en temps contraint.

Une initiative soutenue par la direction de l'établissement

Cette classe médias est l'une des classes à projet dont le Proviseur, Monsieur Neves, a encouragé et soutenu le développement. Soutenus par un projet de classe qui rassemble enseignants et élèves, les élèves (et les professeurs) donnent plus de sens à leur engagement dans le lycée. D'ailleurs, le chef d'établissement a confié récemment que dans ces classes, « en général, les choses se passent bien ».
Le lien vers le journal primé : https://view.genial.ly/605a4b0d7ef51c0d6c128164/presentation-copie-double-face

Bravo à ce groupe d'adolescents et leurs professeurs :  Vivien Bertrand (Mathématiques), Sabine Kuenzi (Documentation), Catherine Ley (Anglais), Florence Thomas-Lombardot (SES).

L’équipe de France disputait hier soir son premier match lors de cet Euro 2020. Une confrontation remportée 1 but à 0 contre l’Allemagne, au terme d’un match rude, mais qui aurait mérité mieux. Si les allemands ont fait preuve de mordant, quelques faits de jeu auraient pu bénéficier en faveur de nos français, auteurs d’une prestation plutôt convaincante. Mais pour les supporters l’essentiel est là : une victoire contre une nation comptant parmi les favorites. Trois points précieux pour entamer cette compétition dans un groupe relevé. Kevin, supporter des bleus, nous a fait part de son ressenti hier soir, après cette victoire.

Un hommage sera rendu ce samedi 19 juin au docteur Loupiac, médecin urgentiste au centre hospitalier de Lons-le-Saunier. Agé de 60 ans, le médecin est décédé des suites de la Covid-19 en service de réanimation à Marseille.

Le docteur Loupiac était un médecin très engagé. Il occupait la fonction de délégué jurassien de l'association des médecins urgentistes de France. Un temps de recueillement est prévu à 15h à l'église des Cordeliers, avant un rassemblement dans la cour de l'Hôtel-Dieu.

Depuis maintenant quelques semaines, le beau temps s’est installé dans la région. Les lacs et cours d’eau se réchauffent et nombreux sont les baigneurs qui se jettent à l’eau. Mais les sapeurs-pompiers du Doubs appellent à la prudence. Les rivières et plans d’eau présentent de nombreux pièges pouvant mettre en péril la vie des baigneurs. Il est important de connaître les dangers et les précautions à prendre. Depuis le début du mois de juin, déjà 2 décès sont à déplorer pour des noyades dans le département.

"Les rivières regorgent de pièges"

Les sapeurs-pompiers du Doubs indiquent que même si la canicule incite à se rafraîchir, il est strictement interdit de se baigner dans les lacs et rivières du département, hors zones de baignades référencées et autorisées, le risque de noyade étant toujours présent. En effet, même si la rivière semble calme, elle contient en son sein des pièges pour le nageur qui peut y risquer sa vie, notamment :

- Des courants forts non détectables en surface qui entraînent la victime vers le fond (tourbillons)

- Des rochers et corps invisibles en raison de l’opacité de l’eau qui présentent des obstacles inattendus pour le nageur comme pour le plongeur.

« Un malaise peut aussi survenir dans l’eau hors surveillance Â», souligne le capitaine Jules Bevalot, adjoint au chef du CTA-CODIS. « Ce dernier ne pourra alors être pris en charge rapidement, contrairement à un malaise sur la voie publique Â» poursuit-il. « L’opacité de l’eau peut ajouter des difficultés complémentaires pour retrouver la victime, même avec peu de fond Â».

Les consignes des sapeurs-pompiers 

- Les sapeurs-pompiers du Doubs invitent donc la population à respecter les consignes suivantes pour éviter des drames :

- Prévenir un proche avant d’aller se baigner

- Ne pas surestimer sa condition physique

- Ne pas entrer brutalement dans l’eau par temps très chaud, après une exposition au soleil, après un repas ou après avoir consommé de l’alcool

- Ne pas plonger d’un pont ou d’un point haut non prévu à cet effet (méconnaissance de la hauteur d’eau et des obstacles immergés)

- Privilégier les zones de baignade surveillées

 

Ce mercredi, à l'issue du conseil des ministres, le Premier Ministre Jean Castex a annoncé, avec une dizaine de jours d'avance, la fin du couvre-feu pour le 20 juin. Décalé à 23 heures le 9 juin dernier, il devait être supprimé le 30 juin.

Le Premier Ministre a également annoncé la levée de l'obligation du port du masque en extérieur ce jeudi, sauf dans certaines circonstances, notamment lors des regroupements, dans un lieu bondé ou dans une file d'attente, sur un marché ou dans les tribunes d'un stade et les cours de récréation par exemple.

C'est la goutte qui a fait déborder le vase. Après des années « d'austérité », les salariés de l'Etablissement Français du Sang ont été exclus du Ségur de la santé. Cette décision, qu'il juge méprisante, a mis le feu aux poudres. Habituellement plutôt discrets dans leurs actions, ces derniers ont décidé, à l'appel de Force Ouvrière, d'exprimer leur colère ce mercredi après-midi, devant la collecte évènementielle qui se tient sur la place de la Révolution dans le centre-ville de Besançon.

En grève illimitée depuis le 7 juin, ils dénoncent « les dégradations de leurs conditions de travail et les suppressions de postes ». Une situation sociale et économique qui désorganise les services. Cela se traduit notamment « par des dizaines de collectes annulées chaque année ». « C'est affligeant de constater la manière dont les autorités mettent le don du sang de côté. C'est incompréhensible. Il n'y a pas vraiment de justification à cette absence de réponse » explique Xavier Guyez. Et de poursuivre : « On se demande jusqu'où ils iront ».

Pour l'heure, des négociations ont débuté, mais elles restent encore timides.

Xavier Guyez, délégué syndical FO

Un accident s'est produit ce matin, vers 8h30, à Lons-le-Saunier, rue Désiré Monnier. Une voiture est en cause. On déplore un blessé grave qui a été pris en charge par les secours. Les deux autres occupants du véhicule sont indemnes.

C'est la dernière ligne droite pour la campagne des élections régionales avant le 1er tour de scrutin, qui se tiendra ce dimanche. A la République En Marche, Denis Thuriot est parvenu à obtenir le soutien de plusieurs ténors du gouvernement.

Après Gérald Darmanin et Jean Castex, on a appris ce matin que Gabriel Attal,, le porte-parole du gouvernement, sera à Besançon ce vendredi après-midi. Il est attendu vers 15h. Après une déambulation en ville, il participera au grand meeting politique du candidat, qui se tiendra à 17h à Micropolis, en présence également du sénateur bourguignon François Patriat.