Choix du secteur :
Se connecter :
 

Les élections régionales ont rendu leur verdict ce dimanche. Retour en tweet sur une journée qui a vu la gauche et la droite ressortir très forts, au contraire du RN et de LREM

La journée a évidémment commencé par un vote pour les différents candidats.

 

À 20h, les résultats tombent. La droite et la gauche sont les grands vainqueurs de cette élection

En revanche, c'est la douche froide du côté de LREM

Du côté du RN, la soirée n'a pas non plus été des plus festives. Le parti d'extrême-droite mise déja sur les prochaines élections présidentielles

D'autres semblent également déjà tournés vers 2022...

Une enquête réalisée par Ipsos révèle les détails de l’abstentionnisme record lors de ces élections régionales. Un abstentionnisme à hauteur de 66% qui varie selon l’âge, la profession, ou encore l’appartenance politique.

Le sujet de l’abstention a autant, si ce n’est plus, fait parler que les résultas des élections. Boucs émissaires parfaits des grands perdants du soir (RN et LREM), les abstentionnistes sont plus ou moins nombreux selon l’âge et le sexe dans un premier temps. Si la part de votant est plus forte chez les hommes que chez les femmes, l’écart reste mince (36% contre 33%). Beaucoup plus de changements en fonction de l’âge, et comme attendu, c’est chez les jeunes que le taux d’abstention est le plus élevé (79% chez les 18-24 ans et chez les 25-34 ans). Plus l’âge augmente, plus la part d’abstentionnistes baisse : 75% chez les 34-49 ans, 62% chez les 50-59 ans, 61% pour les 60-69 ans, puis « seulement » 42% chez les 70 ans et plus.

Les retraités sauvent les meubles

La profession apparait également comme un indicateur de l’abstentionnisme. Étant donné les statistiques relatives à l’âge, ce sont logiquement les retraités qui se sont le plus déplacés dans les bureaux de vote dimanche (51% de participation), suivi par les cadres (37%). Les professions intermédiaires (29%), ouvriers (27%), et employés (25%) ferment la marche avec moins de 30% de participation. Le constat peut paraitre paradoxal, mais ce sont bien nos ainés qui semblent les plus concernés par notre avenir.

Sympathie partisane

Troisième et dernier indicateur de l’abstention, la sympathie partisane. Les sympathisants UDI et PCF ont été les plus assidus aux urnes ce dimanche (respectivement 54% et 47% de participation). Malgré les dires et prétextes des candidats En Marche lors de leur débâcle ce dimanche, les électeurs macronistes font également parti des plus investis avec 43% de participation. Suivent les partis traditionnels socialiste et républicain avec 40% de participation. Les mauvais élèves sont les électeurs du RN, de LFI, et d’EELV, dont le taux de participation est le plus faible parmi les sympathisants (respectivement 36, 31, et 30%. Concernant les personnes non affiliées à un parti politique, seulement 20% d’entre elles se sont rendues aux urnes dimanche.

Les raisons d’un triste record

Pour quelles raisons le taux d’abstention a-t-il explosé en 2021 ? De nombreux politiques se sont succédé sur les plateaux TV ce dimanche pour tenter de répondre à cette question. Pour beaucoup, le timing de ces élections en sortie de confinement n’était pas bon. D’autres comme Gilles Platret ont fustigé l’État, estimant que de nombreux électeurs n’avaient pas reçu leur profession de foi. Selon l’enquête réalisée par Ipsos, les raisons sont en réalité bien diverses. La cause majeure serait le dégout et la méfiance de la classe politique. Avec 27% expliquant leur abstention par un mécontentement de la classe politique en général, et 23% estimant qu’aucune liste ne leur plaisait, la moitié des abstentionnistes ne font plus confiance à la politique. Parmi les autres arguments avancés, 20% n’avaient pas la tête à aller voter, et 18% n’étaient pas intéressés. 17% estiment que leur vote ne changera rien et 14% pensent que les leviers de la Région n’ont pas d’impact sur leur vie.

 

Après leur débâcle commune lors des dernières élections présidentielles, les partis traditionnels de la gauche et de la droite effectuent un retour remarqué avec ces élections régionales. 

À un an de la plus grande échéance électorale du pays, le Parti Socialiste et Les Républicains font un retour remarqué. Absents du second tour des présidentielles en 2017, les deux partis historiques de France ont profité de ces 4 années pour se reconstruire et pour reforger pierre par pierre leur crédibilité. S’ils sont revenus sur le devant de la scène, la gauche et la droite ont pris des chemins bien différents pour arriver à leur fin. Jugés de plus en plus « mous » et centristes à l’aube de l’ascension d’En Marche, les partis de gauche comme de droite ont profité de l’exode macroniste de certains socilaistes/républicains pour renforcer leur identité respective. En d’autres termes, la gauche s’est « gauchisée », et la droite s’est « droitisée ».

Hollande-Valls : duo perdant

En 2012, c’est la consécration pour la gauche. Après 17 années de présidents affiliés à droite (12 pour Jacques Chirac, 5 pour Nicolas Sarkozy), la gauche revient au pouvoir, François Hollande en tête de gondole. Ce n’était plus arrivé depuis le double septennat de François Mitterrand entre 1981 et 1995. Pourtant, les électeurs vont vite déchanter, reprochant au président socialiste une gouvernance jugée trop à droite pour les électeurs de gauche, et trop à gauche pour les électeurs de droite. Un point de non retour est même atteint lorsque la fonction de Premier Ministre est donnée à Manuel Valls, dont les idéaux aujourd’hui sont plus proches des lepénistes que des mélenchonistes. En 2017, les électeurs ne manquent pas de faire payer le PS pourtant représenté par un candidat aux valeurs bien plus gauchistes. Benoît Hamon, vainqueur de la primaire socialiste, ne recueille que 6% des suffrages et quitte même le parti après les élections pour créer Génération.s.

À gauche, l’union fait la force

Pour se relever, la gauche a misé sur deux stratégies : retrouver son identité et ses valeurs sociales, et s’allier avec ses partenaires naturels. Des stratégies déjà bien visibles lors des dernières élections municipales où les alliances ont permis de remporter ou de conserver de nombreuses villes. Si l’on a beaucoup parlé de « vague verte » à l’été 2020, il s’agit en réalité d’une vague « rouge-rose-verte ». Car si les maires de ces villes sont pour la plupart des écologistes, nul doute que ces derniers ont largement profité de l’électorat socialiste, dont les représentants ont parfois choisi la mise en retrait au profit de la victoire. Un constat de nouveau visible ce soir lors des élections régionales où sur les 13 régions métropolitaines, 8 ont vu une alliance de de la gauche et des écologistes se former.

Les républicains à la pêche au RN

La crise a sans doute été moins intense à droite qu’à gauche. Pour cause, avant les affaires de justice l’ayant touché de plein fouet, c’est bien François Fillon qui apparaissait comme le favori aux dernières élections présidentielles. Toujours est-il que 4 ans plus tard, la droite ressort très forte de ces élections régionales. Leader national des suffrages, la droite a misé sur la récupération des électeurs lepénistes pour reprendre son statut de premier parti de France. En Franche-Comté par exemple, le programme du candidat républicain Gilles Platret présentait de nombreuses similitudes avec le programme de Julien Odoul (RN).  Dans un contexte national où le sentiment d’insécurité enfle, les électeurs ont été séduits par le discours justement très sécuritaire favorisant le renforcement des forces de l’ordre et la mise en place de vidéosurveillance. La liste de Gilles Platret s'est même élargie jusqu'à une alliance au parti de Nicolas Dupont-Aignan Debout la France, qui s'était lui-même allié à Marine Le Pen en 2017.

Les macronistes en marche vers la débâcle

La victoire de la gauche et de la droite traditionnelles est aussi et surtout l’immense défaite de la majorité présidentielle. La crise des gilets jaunes et le coronavirus auront laissé de lourdes traces chez le parti centriste, de plus en plus contesté au sein de l’opinion public. À un an des élections présidentielles, le parti d’Emmanuel Macron est au plus bas avec seulement 7% des suffrages nationaux et aucune région gagnée, LREM paye en grande partie 4 années de présidence où l’image de ses représentants n’a cessé de se dégrader. Annoncée comme une alternative aux partis traditionnels en 2017, LREM aura feint faire du neuf avec du vieux. De nombreux politiques de droite comme de gauche ont rejoint le parti, passant davantage pour des opportunistes avides de pouvoir qu’autre chose. Si en Bourgogne Franche-Comté, Denis Thuriot a péniblement pu se maintenir au second tour (11,7%), de nombreux candidats macronistes ont subi de véritables humiliations. Bruno Bonnell en Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Pietraszewski dans les Hauts-de-France, ou encore Vincent Terrail-Novès en Occitanie, n’ont pas atteint les 10% qualificatifs pour le second tour.

Les résultats définitifs à l'issue du 2ème tour des élections régionales : 

Marie-Guite DUFAY (PS-PCF-PRG-EELV) : 42,2% (57 sièges)

Gilles PLATRET (LR-MEI-DLF) : 24,2% (18 sièges)

Julien ODOUL (RN) : 23,8% (18 sièges)

Denis THURIOT (LREM-MoDem) : 9,8% (7 sièges)

 

 

Malgré l’abstention et la menace annoncée du Rassemblement National, la présidente sortante Marie-Guite Dufay s’est imposée en Bourgogne Franche-Comté. La socialiste termine largement en tête au second tour avec 41,1% des voix.

C’est une victoire qui a mis du temps à se dessiner. Longtemps annoncée deuxième largement derrière Julien Odoul dans les sondages, la socialiste a remonté la pente au fil des semaines jusqu’à repartir pour 6 ans ce dimanche en tant que présidente de la Bourgogne Franche-Comté. La candidate de gauche profite entre autre de la tendance nationale qui voit la totalité des présidents sortants être réélus (sauf à La Réunion). Autre fait majeur de la campagne ayant tourné en faveur de la socialiste, les nombreuses casseroles du candidat un temps favori Julien Odoul. Entre ses 32% annoncés aux derniers sondages, et son score réel de 23,3% au premier tour, le candidat lepeniste a du faire face aux révélations de Libération. qui l’accusait de moqueries envers un agriculteur s’étant suicidé. 

Alliance Rouge-Rose-Verte

Marie-Guite Dufay avait annoncé la couleur dès ses premiers jours de campagne. Outre faire barrage à l’extrême droite, la volonté de la présidente sortante était de créer un rassemblement de toute la gauche. La socialiste a réussi son pari en ajoutant à ses rangs les communistes dès la création de sa liste, puis en fusionnant avec les Verts de Stéphanie Modde cette semaine. Une alliance rouge-rose-verte qui permet donc à la gauche de garder le pouvoir, et qui rappelle en quelque sorte celle réalisée à Besançon l’année passée lors des élections municipales. En chiffres, cette alliance permettra aux écologistes et aux communistes d’obtenir 8 sièges chacun au sein de la majorité. Une alliance vivement critiquée par les opposants de Marie-Guite Dufay. LREM, LR, comme RN regrettent cette alliance et craignent que la majorité devienne esclave des conseillers régionaux non socialistes pour prendre des décisions. 

Quelles seront les priorités ?

Fraichement réélue, Marie-Guite Dufay va pouvoir poursuivre le combat mené depuis 2015. Un combat pour l’emploi, la transition écologique, et la fraternité. En mai dernier, lors du top départ de la campagne, la socialiste avait dévoilé ces trois axes comme ses priorités en cas de réélection. Pour l’emploi, la gauche souhaite former et qualifier 100 000 demandeurs d’emploi, instaurer un plan de sauvegarde des commerces et services publics en zone rurale, ou encore créer un fond d’investissement jeune entrepreneur. Concernant la transition écologique, une marque régionale « Juste et Local » sera créée et favorisera les circuits courts, et des aides à la transition écologique seront proposées aux agriculteurs. Enfin, la fraternité sera matérialisée par un renforcement de la lutte contre les discriminations, et par une lutte contre la désertion médicale.

Dans un communiqué de presse, Stéphanie Modde, la chef de fil des écologistes aux Régionales en Bourgogne-Franche-Comté, confirme que son parti rejoint la présidente socialiste sortante Marie-Guite Dufay et  accepte le principe de fusionner sa liste. Le parti a obtenu 10,3% au 1er tour. « Nous avons fait le choix de la responsabilité et du rassemblement des écologistes de la gauche, dans un contexte où le Rassemblement National recule mais reste néanmoins une menace pour ce second tour » explique-t-elle. Suite à d’âpres négociations, les écologistes ont obtenu huit places éligibles, dont deux Vice-présidences ainsi que des moyens d’agir.

Ainsi, le protocole d'accord porte notamment sur le renforcement des moyens attribués aux professionnels de l'agriculture biologique en Bourgogne-Franche-Comté, sur l'augmentation des produits bios et locaux dans la restauration scolaire avec un objectif de 75%, sur l'inscription de 1% du budget régional pour la sauvegarde de la biodiversité, sur l'acquisition de forêts pour en faire des laboratoires de gestion écologique, sur l'expérimentation de l'écotaxe poids lourds pour reverser les recettes sur la mobilité propre, sur des moyens augmentés pour un plan massif de rénovation thermique des bâtiments, sur l'amplification des aides pour les énergies renouvelables ou encore sur une meilleure prise en compte des citoyens et citoyennes dans les décisions politiques, en particulier des jeunes.

Alors qu’un accord semblait être trouvé entre  la socialiste Marie-Guite Dufay, arrivée en tête des suffrages à l’issue du premier tour, et Stéphanie Modde, cheffe de file des écologistes ayant rassemblé un peu plus de 10% des voix, on apprend cette après-midi que des divergences concernant le nombre de sièges alloués aux Verts pourrait remettre en cause une alliance qui semblait pourtant acquise. La réponse finale devrait intervenir dans la soirée après le dépôt officiel des listes.

Alors que les pires records possibles semblaient avoir été atteints lors des dernières élections municipales de 2020, les élections régionales et départementales 2021 ont établi de nouveaux tristes standards en termes d’abstentionnisme. À l’échelle nationale, c’est près de 7 français sur 10 qui ne se sont pas rendus dans les bureaux de vote ce dimanche. Ras-le-bol général, manque de confiance envers la classe politique, ou encore désintérêt total de la jeunesse, les causes ne manquent pas. Retour sur une catastrophe démocratique 

Les crises sociales s’accumulent au fil des mois. Avant l’épisode COVID-19, le président de la République Emmanuel Macron a du faire face à la crise des gilets jaunes. Un symbole du ras-le-bol général du peuple, et de la défiance de ce dernier envers la classe politique. Si les français se désintéressent de la politique, c’est chez les jeunes que le constat est le plus alarmant. 82% d’abstention chez les 18-35 ans et 84% chez les 18-24 ans. Le timing et l’organisation de ces élections peuvent également être un facteur de l’abstention record. De nombreuses personnes n’étaient pas au courant qu’il s’agissait d’une double élection (Régionales / Départementales), et quelques jours seulement après le déconfinement, la tête des français était peut-être ailleurs.

Hier, la présidente sortante de BFC Marie-Guite Dufay qualifiait de « catastrophe démocratique », le taux d’abstention anormalement élevé. Un constat juste qui manque cependant de remède. Alors que faire, pour redonner gout à la politique et au vote ? Plusieurs pistes sont évoquées, certains souhaitant faire du vote un devoir obligatoire et non un droit. D’autres estiment que le salut passe par la pédagogie avec de l’instruction civique dédiée dès le collège ou le lycée. Enfin, le vote électronique apparait comme une solution viable et plus simple que le traditionnel déplacement dans les urnes.

À l’issue de ce 1er tour des élections régionales, la candidate de Lutte Ouvrière Claire Rocher a réagi aux différents résultats. Pour la dijonnaise, l’abstention record est symbolique du désintérêt profond, voir du dégout des français pour la politique, « qui ne fait que désigner ceux qui auront à gérer les affaires de la bourgeoisie dans les différentes institutions ». Avec 2,7% des suffrages, Claire Rocher ne sera pas au second tour de cette élection, et ne donnera aucunes consignes de vote : « Le premier tour étant passé, le seul où le camp des travailleurs a pu s’exprimer, le deuxième tour n’a ni enjeu, ni intérêt pour les travailleurs et les classes populaires. Lutte ouvrière ne cautionnera pas la supercherie consistant à présenter des  hommes politiques qui sont aussi réactionnaires, aussi anti-ouvriers que ceux d’extrême-droite, comme un rempart contre la menace du RN au pouvoir ».

Attendu largement en tête à l’issue du 1er tour, Julien Odoul termine finalement deuxième derrière la présidente sortante Marie-Guite Dufay. Si rien n’est perdu, la dynamique n’est clairement pas en faveur du candidat d’extrême-droite.

32%, c’est le score autour duquel Julien Odoul et le Rassemblement National étaient attendus ce dimanche en Bourgogne Franche-Comté. Entre-temps, le chef de file du parti lepéniste a dû faire face à de nombreuses casseroles, ainsi qu’à une désapprobation de plus en plus forte de ses soutiens au sein de son parti. Une succession de mauvaises publicités qui ont peut-être coûté la large première place qui tendait les bras à Julien Odoul. La victoire finale semble désormais bien plus loin qu’il y a quelques heures pour ce dernier, qui n’a donc récolté « que » 23,8% des suffrages.

Des casseroles qui coûtent cher

À quelques semaines de l’échéance électorale, et alors que tout semblait aller pour le mieux du côté du RN et de Julien Odoul, celui-ci a dû faire face à de nombreuses révélations dont lui et son parti se seraient passé. Un enregistrement audio dévoilé par nos confrères de Libération dévoile une discussion entre Julien Odoul et son colistier Jacques Ricciardetti entre autre, où ces derniers se moquent du suicide d’un agriculteur. Ont suivi plusieurs autres casseroles pour le candidat RN, à savoir une affaire d’emploi fictif, ou encore une histoire de changement d’adresse douteuse.

 

Quel scénario pour le 2nd tour ?

À une semaine du second tour, la fenêtre de tir semble s’être largement réduite pour Julien Odoul. Alors que Marie-Guite Dufay devrait bénéficier du soutien de Stéphanie Modde et Bastien Faudot, Julien Odoul, lui, ne pourra compter que sur lui. Si ce dernier appelle les électeurs de Gilles Platret (LR)  à « prendre leurs responsabilités » et voter pour le RN afin d’assurer l’alternance politique, le candidat des Républicains réfute lui toute discussion avec l’extrême-droite. Le salut de Julien Odoul semble donc se trouver dans la lutte contre l’abstention. Selon lui, son taux record joue en faveur du gouvernement et contre le Rassemblement National. Sans une mobilisation plus importante des sympathisants lepenistes, la Région devrait donc rester sous la présidence de la socialiste Marie-Guite Dufay.