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La coupe du monde de biathlon se poursuivait ce jeudi à Antholz-Anterselva, avec l’individuel homme 15km. Johannes Boe s’est imposé devant son frère, suivi de l’allemand Johannes Kühn. Le Norvégien consolide sa première place au classement général. De son côté, l’équipe de France a été décevante. Oscar Lombardot signe la meilleure performance tricolore du jour en se plaçant 16ème. Éric Perrot est 18ème, Émilien Jacquelin 19ème, Antonin Guigonnat 20ème, Fabien Claude 26ème et Quentin Fillon Maillet 28ème.

Après le relais manqué d’Oberhof la semaine dernière, les biathlètes français échouent au pied du podium ce jeudi en terminant 4èmes à Ruhpolding, en Allemagne. Eric Perrot, Emilien Jacquelin, Fabien Claude et Quentin Fillon-Maillet finissent derrière la Norvège, l’Allemagne et l’Italie lors de ce sprint 4x7,5km. La compétition se poursuit demain avec le sprint 7,5km des femmes.

Il s’appelle Jad, il est bisontin, et à 12 ans, il vient d’être inscrit sur liste ministérielle d'athlètes de haut niveau Espoir. Le jeune gymnaste de La Saint-Claude a également été sélectionné dans le collectif France Espoir. Une première dans l’histoire du club.

« Quand j’étais petit, j’étais vraiment un grand cascadeur Â» indique Jad, le sourire aux lèvres, impatient de commencer son entraînement quotidien. « C’est alors que je me suis intéressé au sport, à la gym, et du coup j’ai recherché un gymnase pour m’y inscrire » poursuit le jeune garçon. Jad s’entraîne 19h par semaine, tous les jours, sauf le week-end. Un rythme intense, qu’il peut suivre grâce au dispositif de classe à horaires aménagés au collège Notre-Dame, ainsi que de quelques matières qu’il peut suivre grâce au CNED (Centre national d'enseignement à distance). Après s’être échauffé, notamment « la souplesse, les articulations et le cardio Â» comme l’explique le jeune homme, puis quelques saltos, avant ou arrière, Jad peut s’attaquer aux agrès, laissant place à son impressionnante maîtrise, son habileté et tout son esthétisme.

Première sélection, une année 2023 ambitieuse

L’avenir est très prometteur pour ce jeune athlète. Récemment, Jad a été inscrit sur liste ministérielle d'athlètes de haut niveau Espoir, et a également été sélectionné dans le collectif France Espoir. Une très belle reconnaissance pour le gymnaste qui se dit « fier, content, et heureux Â». Une fierté d’autant plus grande pour son entraîneur, Simon Legé, car il s’agit la première sélection de La Gym Saint Claude dans le collectif France et sur liste ministérielle. « C’est évidemment le résultat d’une régularité, d’un long travail. C’est la récompense Â» indique son entraîneur. Jad sera d’ailleurs en stage quelques jours, du 12 au 16 février prochain, dans le Haut-Rhin, à Munster, avec l’équipe de gymnastique artistique France espoir.

Les ambitions de cette année 2023 sont communes à Jad et Simon. L’objectif : « persévérer et essayer de terminer premier au championnat de France élite Â» s’enthousiasme le jeune athlète. « Effectivement, nous sommes sur la même longueur d’onde. L’année dernière nous avions terminé vice-champion de France élite, à très peu de la première place. L’objectif cette année est de ne pas se faire distancer, et de retourner sur cette première marche Â» poursuit son entraîneur, Simon Legé. Ce prochain rendez-vous très important aura lieu du 16 au 18 juin, en Bretagne, Ã  Saint-Brieuc.

 

Jad et son entraîneur, Simon Legé : 

 

Après une course marquée par des coupures d’électricité venant perturber le déroulement de l’individuel masculin ce mercredi à Ruhpolding en Allemagne, la Coupe du monde de biathlon se poursuivait ce vendredi 13 janvier avec le relais 4 x 7,5km. Cette épreuve a été remportée par les Norvégiens alors que la France était en tête jusqu’à la mi-course. Quentin Fillon Maillet et le relais hommes terminent tout de même à la troisième place. Un nouveau podium en relais cette saison, derrière la Norvège et l'Allemagne.

J-2 avant le début de la Coupe du Monde de football 2022. Le premier match opposera ce dimanche, le pays organisateur le Qatar face à l’Equateur à 17h. S’il a suscité la polémique dans son organisation et dans son attribution, cet événement reste très attendu par tous les fans de foot. L’équipe de France entamera la compétition mardi contre l’Australie à 20h.

A l’occasion du déplacement du FC Sochaux-Montbéliard ce mercredi au Stade Léo Lagrange dans le cadre de son opération Â« Le FCSM se déplace chez vous Â», les fans de football étaient nombreux dans les gradins. Environ 500 personnes ont fait le déplacement pour venir à la séance de dédicaces et pour assister à l’entraînement des Lionceaux. L’occasion de nous entretenir avec ces fans à propos de cet événement d’ampleur internationale qui débutera ce dimanche. Tous les fervents supporters attendent avec impatience le début des festivités. Même s’ils regrettent quelque peu que la compétition se déroule en hiver, ils seront bel et bien au rendez-vous dès dimanche devant leur télé.

Quid de l’organisation et des conditions de travail concernant les stades et infrastructures ? Beaucoup de jeunes supporters étaient présents ce mercredi au Stade Léo Lagrange, et trouvent « hypocrite Â» d’évoquer les conditions de travail et l’organisation de la compétition à seulement quelques jours de l’événement. « Ã‡a fait 10 ans que c’est prévu, il aurait fallu prendre des mesures bien avant Â» indique Quentin. « Et dans ce cas, il aurait aussi fallu se révolter contre l’organisation de la Coupe du Monde de 2014 au Brésil, qui traitait les ouvriers de la même façon. Contre celle que nous avons gagnée en 2018 en Russie, ou même celle de 2010 en Afrique du Sud Â» ajoute Alexis.

Ce qui laisse perplexe ces jeunes fans, c’est le déroulé de la compétition, s’étalant de novembre à décembre, des mois « un peu moins festifs que l’été Â». Mais aussi l’école qui les empêchera sans doute d’assister à tous les matchs. En tout cas, une chose est sûre, les supporters ne manqueront pour rien au monde ce grand rendez-vous, et espèrent tous une victoire de leur nation en finale.  

Durant cette semaine de stage de l’équipe de France féminine de handball, deux matches sont programmés. Les Bleues affronteront l’Allemagne à deux reprises : à Metz ce vendredi 30 septembre et à Nancy le 2 octobre. Ces rencontres sont l’occasion de souligner le grand retour en équipe de France de Lucie Granier, l’ailière droite de l’ESBF. La bisontine fait partie du groupe des 20 joueuses retenues par le sélectionneur Olivier Krumbholz. La mortuacienne Chloé Valentini, ancienne ailière gauche de l’ESBF, fait aussi partie du groupe. En ligne de mire se dresse la 14ème édition du Championnat d’Europe, qui débutera le 4 novembre en Macédoine du Nord, Monténégro et Slovénie.

Ex-international tricolore et pièce maitresse du FCSM de 2008 à 2012, Marvin Martin nous fait l’honneur d’être le deuxième invité de l’Euro de Plein Air. L’Ultimo Diez, qui joue depuis 2 saisons à Chambly, est revenu à notre micro sur sa carrière et sur l’Euro actuel. Entretien.

Marvin bonjour. Parlons dans un premier temps de tes débuts dans le foot. Comment es-tu « tombé Â» dans ce sport ?

Bonjour, c’est un peu tout. Les potes, j’ai une famille qui a toujours aimé ça aussi, tout ça réunit fait que j’ai baigné dedans on va dire.

Tu avais déjà des idoles ?

Oui, mon idole ça a toujours été Zidane. Après, il y a eu l’époque Xavi-Iniesta aussi que j’ai beaucoup aimé, ça jouait vraiment au football.

À l’âge de 8 ans, tu pars jouer à Montrouge. C’est un club amateur d’Ile-de-France assez connu pour avoir sorti de nombreux joueurs pros. Raconte nous un petit peu cette époque.

Ça se passait super bien. On a toujours eu une bonne équipe. Moi notamment, je jouais avec Hatem (Ben Arfa). On a gagné le championnat des Hauts-de-Seine, la Coupe de Paris… C’est vraiment des souvenirs inoubliables. On avait un super coach Daniel Ravaudey, et c’est vrai que cette période nous a marqué parce que c’était des super compétitions pour les jeunes, c’était vraiment le plaisir du football avant tout.

En 2002 tu pars de ton Ile-de-France natale pour la Franche-Comté et le centre de formation de Sochaux. J’imagine que ça ne doit pas être simple à 14 ans de quitter sa famille du jour au lendemain pour un endroit qu’on ne connait pas.

Au début ouais. Je ne vais pas dire que c’est dur parce que tu sais pourquoi tu pars, et même à cet âge là, je savais que je voulais devenir footballeur. Mais c’est vrai qu’être loin de sa famille, de ses amis, ce n’est jamais évident. Avec les gars du centre, on se serre les coudes, et puis le fait qu’on soit la pour notre passion facilite les choses.

6 ans plus tard, en 2008, tu fais ta première apparition chez les pros en rentrant au Vélodrome. J’imagine qu’il y a pire comme baptême du feu ?

(Rires) Oui, c’est clair ! C’est un souvenir exceptionnel dans un super stade. Pour une première, on ne peut pas rêver mieux, à part gagner le match peut-être.

C’est le début de ta carrière sochalienne qui durera 4 ans. Ce qui revient le plus souvent c’est évidemment la saison 2010/2011. Quels souvenirs en gardes-tu ?

FCSMMartin

C’était extraordinaire. C’est une saison où on était tous au top, avec un groupe qui vivait super bien. Nous, les jeunes, étions bien encadrés par les anciens. Lorsqu’il y a une aussi bonne alchimie dans un vestiaire, tu le ressens aussi sur le terrain. 

Comment tu expliques que cette saison se soit si bien passée ?

On sortait de plusieurs saisons compliquées, où il fallait maintenir le club. Je pense que ça nous a forgé. Il y a aussi l’approche tactique du coach. Il a tout fait pour nous mettre dans les meilleures conditions possibles. Quand on voit l’effectif et comment on jouait, c’était extrêmement offensif, et tous les coachs n’auraient pas pris ce risque là. 

Au bout de cette saison, tu découvres l’Équipe de France. Comment tu réagis en l’apprenant ?

On était au restaurant avec Ryad (Boudebouz), et toute l’équipe. On a fait un repas, il y avait même les journalistes qui étaient venus filmer, et je l’ai appris en direct à la télévision. Y’a pas de mots pour décrire ce que j’ai ressenti. Il y avait certes un peu de pression, mais c’était surtout de la joie, de la fierté, un moment extraordinaire.

On parlait de ton baptême de feu en Ligue 1 au Vélodrome, je pense que ton baptême de feu chez les Bleus, c’est pas mal non plus !

(Rires) Ouais c’est clair ! C’est mon plus beau souvenir. Il y a une fierté, un truc en plus, quand tu joues pour ton pays. Marquer deux buts comme ça dans une rencontre où on perdait 1-0, c’est un moment gravé à vie dans ma mémoire.

Un an plus tard tu es sélectionné pour l’Euro. Raconte nous le quotidien lorsqu’on vit une grande compétition comme celle là de l’intérieur.

C’est que des moments de kiff. Il y a la préparation où ça reste encore à peu près normal, mais quand ça commence, tu vois tout ce qui se passe à l’extérieur. L’engouement, l’ambiance dans et autour des stades, c’est vraiment magnifique, ça a un gout à part. Je n’en ai que des bons souvenirs, avec tous ces pays, tous ces supporters, c’était vraiment incroyable.

" Contre l’Allemagne, Pogba a été impressionnant, mais comme toute l’équipe"

L’Euro 2012, c’est aussi l’occasion de se mesurer aux plus grands joueurs. Est-ce qu’un joueur en particulier t’a marqué ?

C’est plus une équipe, l’Espagne. À cette époque là, c’était vraiment la meilleure équipe du monde. On les rencontre en 1/4 et c’est dommage parce qu’ils étaient imprenables. Ils jouaient sans attaquant pourtant, c’était Cesc Fabregas devant, mais c’était juste trop fort.

Dans cette liste des Bleus en 2012, il y a déjà un certain Karim Benzema. 9 ans plus tard, il vient de faire son retour en Équipe de France. Comment tu l’as senti pendant ce premier match face à l’Allemagne, et pendant les rencontres de préparation ?

Très bien, comme à son habitude. C’est un joueur extraordinaire, on sent que les autres ont envie de jouer avec lui, le cherche sur le terrain. Il sent le football, il joue avec tout le monde.

Plus globalement sur les Bleus, quel est ton ressenti ?

L’Équipe de France actuellement, c’est incroyable. Je pense que quand tu es d’une autre sélection et que tu t’apprêtes à jouer la France, t’as un peu peur, parce qu’il y a des joueurs extraordinaires, et ça va à 10 000km/h. Ils sont forts dans tous les points, sur chaque ligne, et avec Karim en plus, c’est presque injouable.

Sur l’Euro actuel. Est-ce que des équipes t’ont impressionné ?

L’Italie, je pense que c’est très très costaud, ils ont encore gagné 3-0 contre la Suisse. La Belgique aussi, même s’ils avaient quelques joueurs absents, vont monter en régime.

Si je te demande un pronostic pour la victoire finale, et pour le titre de meilleur joueur, tu me réponds ?

La France déjà, c’est certain ! Après pour le joueur, c’est difficile. Contre l’Allemagne, Pogba a été impressionnant, mais comme toute l’équipe. Rabiot a aussi fait un gros match, Kanté comme à son habitude. J’aimerai bien que ce soit Karim (Benzema), mais ça peut être Kylian (Mbappe), Griezmann qui fait énormément d’efforts… Même un remplaçant peut l’être tellement les Bleus sont forts.

Une dernière question plus personnelle, sur ton avenir. Tu es en fin de contrat avec Chambly, est-ce que tu sais déjà ce qui se passera pour toi la saison prochaine ?

J’aimerai bien continuer avec un bon projet. J’ai envie d’apporter mon expérience, de prendre du plaisir surtout. Je ne suis pas du tout dans l’optique financier, je veux retrouver un groupe comme à Reims où j’ai vécu deux saisons magnifiques. Je ne sais pas si j’aurais cette chance là, mais je l’espère.

Pourquoi ne pas passer un coup de fil à Omar Daf pour un retour à Bonal ?

(Rires) Ouais, ce serait magnifique ! On verra bien.

L’équipe de France disputait hier soir son premier match lors de cet Euro 2020. Une confrontation remportée 1 but à 0 contre l’Allemagne, au terme d’un match rude, mais qui aurait mérité mieux. Si les allemands ont fait preuve de mordant, quelques faits de jeu auraient pu bénéficier en faveur de nos français, auteurs d’une prestation plutôt convaincante. Mais pour les supporters l’essentiel est là : une victoire contre une nation comptant parmi les favorites. Trois points précieux pour entamer cette compétition dans un groupe relevé. Kevin, supporter des bleus, nous a fait part de son ressenti hier soir, après cette victoire.

À quelques heures du début de l’Euro, la rédaction de Plein Air vous donne rendez-vous chaque vendredi pour parler football avec une personnalité de la Région. Pour ouvrir le bal, l’adjoint au sport à la ville de Besançon Abdel Ghezali s’est prêté au jeu. Abdel Ghezali bonjour. Tout d’abord, comment est venue cette passion du football chez vous ? Bonjour. Comme beaucoup, la passion du sport dans un premier temps, est venue de la famille. Venant d’un quartier populaire où le football est le sport numéro un, la passion est venue naturellement. J’ai ensuite joué dans plusieurs clubs. Au RCFC (Racing Besançon aujourd’hui) jusqu’à 14-15 ans, puis en senior dans plusieurs clubs dont celui de mon quartier à Montrapon. Quels sont vos premiers souvenirs de football ? Je dirai que c’est tout gamin, lorsque j’étais ramasseur de balle, à l’époque où Besançon était en deuxième division. J’avais les yeux qui brillaient en regardant ces joueurs professionnels à Léo Lagrange. C’est un très beau souvenir. Vous parliez d’étoiles dans les yeux. Est-ce que vous étiez fan d’un joueur en particulier ? Il y en a plusieurs. Je vais commencer par un nom qui ne doit pas parler à tout le monde : Berti Vogts. C’était un latéral droit allemand très rugueux qui jouait avec Gerd Müller et Franz Beckenbauer notamment lorsque j’avais 6-7 ans. Ensuite, il y a évidemment eu Zinédine Zidane, que j’admire pour son talent sur le terrain mais aussi pour ce qu’il fait en dehors. Nous sommes à quelques jours de l’Euro et du premier match de l’Équipe de France. Quel est le premier souvenir auquel vous pensez quand on vous parle des Bleus ? La victoire en 1998 évidemment. Pour parler davantage de cet Euro, comment le sentez-vous ? C’est difficile de ne pas bien sentir l’Équipe de France au vu des récentes performances, et des apports supplémentaires qui seront là cette année, dont Karim Benzema. Un atout qu’il ne faut pas négliger non plus, c’est la qualité de nos remplaçants, qui peuvent apporter beaucoup. Néanmoins, il faut se méfier. Le niveau international s’est renforcé et nous sommes dans un gros groupe. Il faudra commencer par l’Allemagne qui est aussi un favori. On est parmi les gros cylindrés de la compétition, mais le football réserve son lot de surprises et de déceptions. Si je vous demande de vous mouiller, qui sera champion d’Europe, et qui sera le meilleur joueur du tournoi ? L’Équipe de France évidemment ! En tant que français, on le souhaite vraiment. Pour le meilleur joueur de la compétition, je dirais Karim Benzema. Une dernière question peut-être plus en rapport avec votre fonction. Y aura-t-il des Fan Zones à Besançon pour cet Euro ? Nous sommes en train d’y réfléchir. Il y a plusieurs éléments qui nous freinent. La situation sanitaire évidemment, même si celle-ci s’améliore. Il y aussi le fait que nous sommes toujours en période vigipirate, ce qui pose des problématiques complexes en termes de sécurité par exemple. Le dernier élément, mais non des moindres , c’est la réouverture des bars et restaurants. C’est un secteur qui a subi une situation difficile, et on ne veut pas en mettant en place des Fan Zones, enlever de la vie à ces lieux. Dans tous les cas, si Fan Zones il y a, ce ne sera pas avant les 1/4 ou 1/2 finale.