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Le 18è congrès du Rassemblement National s’est conclu en fin de semaine dernière. Il a permis d’élire le comité central du parti et son nouveau président. A 27 ans, Jordan Bardella succède à Marine Le Pen,  qui ne se portait pas candidate. Julien Odoul, le député de l’Yonne et conseiller régional en Bourgogne Franche-Comté se classe en cinquième position. L’élu y voit « la récompense de son travail par les adhérents ». Ce qui lui permet de conserver sa présence au sein du bureau national du RN.

Pour le reste, et concernant les derniers propos polémiques de son collègue député Grégoire de Fournas  au sein de l’Assemblée Nationale, il reconnaît ‘une maladresse ». Rappelons que ce dernier avait lancé un très polémique « qu’il retourne en Afrique », en réaction à la prise de parole de Carlos Martens Bilongo , un des parlementaires de la France Insoumise.

Néanmoins, Julien Odoul dénonce « une manipulation éhontée d’une partie de la classe politique et médiatique, qui cherche à criminaliser toute critique de la politique migratoire ». Il n’y voit aucun racisme. Julien Odoul complète que « toutes les idées doivent pouvoir s’exprimer. D’autant plus à l’Assemblée Nationale qui est la maison du peuple’. Selon l’élu national et régional, son parti bénéficie « du soutien d’un maximum de Français sur ces questions » liées à l’immigration en France.

L'interview de la rédaction / Julien Odoul

 

Marine Le Pen n’a pas remporté l’élection présidentielle. Néanmoins, le Rassemblement National gagne du terrain en France. Le monde rural semble partager davantage les idées défendues par la candidate. En 10 ans, Marine Le Pen est passée de 12 à 48% des suffrages dans ce scrutin présidentiel.

En 2022, 17 points seulement séparent les deux candidats. Le conseiller régional Julien Odoul nuance la déception. Il explique l’ancrage régulier du vote national en France. L’élu bourguignon pense déjà à la suite. Les élections législatives sont dans toutes les têtes. Selon lui, le parti sera en mesure de présenter des candidats capables de défendre les idées de Marine Le Pen à l’Assemblée Nationale en juin prochain.

L'interview de la rédaction / Julien Odoul

Marine Le Pen et le Front National se sont qualifiés hier soir pour le second de l’élection présidentielle. En Bourgogne Franche-Comté, Mme Le Pen  est arrivée en tête avec 27,35% des suffrages. Si dans le Doubs, Emmanuel Macron la devance, dans le Jura, elle s’est hissée en première position. Pour Julien Odoul, conseiller régional en Bourgogne Franche-Comté et porte-parole de la candidate, les résultats obtenus sont  « porteurs d’espoir ».

Pour ceux qui tenteraient de diaboliser le Front National, il rappelle que Marine Le Pen est « la candidate du pouvoir d’achat » et « de l’amélioration du quotidien », avant de lister l’ensemble des mesures sociales et démocratiques qu’elle prendrait si elle arrive à l’Elysée. Julien Odoul demande à ses concitoyens de ne pas « écouter les caricatures et les exagérations » des opposants, mais de comparer le programme de chacun des deux candidats qui s’affronteront durant les quinze prochains jours.

Rassembler

C’est le mot d’ordre lancé par Julien Odoul, qui appelle « tous les patriotes français » à rejoindre Marine Le Pen. « Il faudra convaincre tous les Français qui refusent la retraite à 65 ans, qui aspirent à plus de sécurité, d’ordre républicain et qui veulent reprendre le contrôle. Ceux qui ne veulent pas que des directives soient ordonnés et commandités par un cabinet de conseils étranger, comme McKinsey, mais qui souhaitent retrouver la pleine maîtrise de leur destin ».

Il n’y a pas de doute, la campagne de l’élection présidentielle se poursuit. Les deux candidats vont se livrer pleinement dans la bataille, avec l’Elysée dans le viseur.

L'interview de la rédaction / Marine Le Pen

 

Alors qu’Eric Zemmour s’est exprimé ce matin à la radio sur ses intentions présidentielles, la rédaction de Plein Air a contacté Julien Odoul, le chef de file du Rassemblement National en Bourgogne Franche-Comté. Il revient sur la campagne de Marine Le Pen et sur les derniers propos  d’Eric Zemmour.

Comment se porte le Rassemblement National à six mois de l’élection présidentielle ?

Le rassemblement national se porte bien. Nous sommes entrés en campagne pour soutenir notre candidate Marine Le Pen, qui a quitté provisoirement  la présidence  pour la laisser à Jordan Bardella. Et ce, afin de se présenter sans appareil politique devant les Français. Elle égraine ses propositions extrêmement concrètes, réalistes et efficaces, qui ont à cœur de défendre à la fois la sécurité des Français et le droit des Français à rester eux-mêmes, autrement dit de lutter contre l’immigration massive anarchique. Elle fait campagne également autour de deux propositions extrêmement concrètes : la nationalisation des sociétés d’autoroute pour rendre aux Français, ce patrimoine inestimable, qui a été spolié par la droite en 2006 - Elle veut faire baisser les prix des péages, qui se sont envolés – et la privatisation de  l’audiovisuel public afin de rendre aux Français du pouvoir d’achat, en faisant disparaître la redevance de 138 euros.

Ce matin sur Europe 1, Eric Zemmour a annoncé « si je n’y allais pas, je décevrais beaucoup de gens ». N’est-ce pas une mauvaise nouvelle pour le Rassemblement National ?

Chacun a le droit de se présenter devant le suffrage des Français. Le constat que fait Eric Zemmour, nous n’avons pas attendu pour le faire. Cela fait 40 ans que le Front National hier, le Rassemblement National aujourd’hui,  fait ce constat. Nous sommes à l’heure des solutions. Des solutions pragmatiques, des solutions réalistes et des solutions dans le rassemblement. Sur tous les sujets fondamentaux, Marine Le Pen apporte des solutions. Eric Zemmour est dans une posture de polémiste. Il évoque des sujets importants, mais il n’apporte pas de solution. La seule qui peut gagner, la seule qui peut se qualifier au second tour de l’élection présidentielle, qui peut battre Emmanuel Macron et donc, à la fin, changer la politique de notre pays et sauver notre peuple, c’est Marine Le Pen.

Il semblerait quand même que Marine Le Pen soit en difficulté dans les sondages. Sa campagne n’imprime pas.

Ce n’est pas exact. On observe dans les sondages qu’Eric Zemmour est toujours au même niveau, que Marine Le Pen se maintient. Dans toutes les études d’opinion depuis 2017, Marine Le Pen est qualifiée pour le second tour. C’est la seule candidate qui est la plus à même de rassembler une majorité de Français. L’objectif n’est pas de se faire plaisir dans les sondages, mais d’être en capacité de gagner cette élection présidentielle et de rassembler autour d’un projet une majorité de Français. Force et de constater que c’est Marine Le Pen qui a cette capacité-là. Tous les candidats, qui partagent des valeurs de patriotisme économique, la recherche de souveraineté, la nécessité de restaurer l’autorité de l’état, devraient rejoindre la seule candidate en capacité de faire gagner leurs idées et leurs valeurs, c’est-à-dire Marine Le Pen.

Vous nous le confirmez. Vous serez derrière Marine Le Pen pour la campagne de la présidentielle.

Je vous le confirme à 200%. Le Rassemblement National est uni, soudé et combattif autour de notre candidate. Nous avons la chance d’avoir un parti, d’avoir une ligne politique extrêmement claire, d’avoir un projet, d’avoir des idées et des militants, des élus et une candidate qui peut gagner. Tous les autres mouvements politiques n’ont pas cette chance-là. Nous sommes mobilisés en Bourgogne Franche-Comté pour aller sur le terrain pour communiquer, sensibiliser sur cet enjeu majeur, qu’est l’élection présidentielles, et diffuser les propositions. Marine Le Pen va proposer aux Français son référendum sur l’immigration,  qu’elle souhaite décliner lorsqu’elle sera élue présidente de la République. Tout cela, ce sont des mesures concrètes. Proposer à la nation, ce que l’on fera une fois que l’on sera aux responsabilités pour améliorer la situation, enrayer les problèmes, rendre du pouvoir d’achat aux Français et leur rendre de la sécurité.

Les résultats définitifs à l'issue du 2ème tour des élections régionales : 

Marie-Guite DUFAY (PS-PCF-PRG-EELV) : 42,2% (57 sièges)

Gilles PLATRET (LR-MEI-DLF) : 24,2% (18 sièges)

Julien ODOUL (RN) : 23,8% (18 sièges)

Denis THURIOT (LREM-MoDem) : 9,8% (7 sièges)

 

 

Attendu largement en tête à l’issue du 1er tour, Julien Odoul termine finalement deuxième derrière la présidente sortante Marie-Guite Dufay. Si rien n’est perdu, la dynamique n’est clairement pas en faveur du candidat d’extrême-droite.

32%, c’est le score autour duquel Julien Odoul et le Rassemblement National étaient attendus ce dimanche en Bourgogne Franche-Comté. Entre-temps, le chef de file du parti lepéniste a dû faire face à de nombreuses casseroles, ainsi qu’à une désapprobation de plus en plus forte de ses soutiens au sein de son parti. Une succession de mauvaises publicités qui ont peut-être coûté la large première place qui tendait les bras à Julien Odoul. La victoire finale semble désormais bien plus loin qu’il y a quelques heures pour ce dernier, qui n’a donc récolté « que » 23,8% des suffrages.

Des casseroles qui coûtent cher

À quelques semaines de l’échéance électorale, et alors que tout semblait aller pour le mieux du côté du RN et de Julien Odoul, celui-ci a dû faire face à de nombreuses révélations dont lui et son parti se seraient passé. Un enregistrement audio dévoilé par nos confrères de Libération dévoile une discussion entre Julien Odoul et son colistier Jacques Ricciardetti entre autre, où ces derniers se moquent du suicide d’un agriculteur. Ont suivi plusieurs autres casseroles pour le candidat RN, à savoir une affaire d’emploi fictif, ou encore une histoire de changement d’adresse douteuse.

 

Quel scénario pour le 2nd tour ?

À une semaine du second tour, la fenêtre de tir semble s’être largement réduite pour Julien Odoul. Alors que Marie-Guite Dufay devrait bénéficier du soutien de Stéphanie Modde et Bastien Faudot, Julien Odoul, lui, ne pourra compter que sur lui. Si ce dernier appelle les électeurs de Gilles Platret (LR)  à « prendre leurs responsabilités » et voter pour le RN afin d’assurer l’alternance politique, le candidat des Républicains réfute lui toute discussion avec l’extrême-droite. Le salut de Julien Odoul semble donc se trouver dans la lutte contre l’abstention. Selon lui, son taux record joue en faveur du gouvernement et contre le Rassemblement National. Sans une mobilisation plus importante des sympathisants lepenistes, la Région devrait donc rester sous la présidence de la socialiste Marie-Guite Dufay.

Énorme surprise en Bourgogne-Franche-Comté. Annoncée troisième dans tous les sondages depuis plusieurs semaines, la présidente sortante Marie-Guite Dufay (PS) termine finalement en tête des suffrages à l’issue du 1er tour avec 26,1%. Julien Odoul (RN), annoncé largement en tête depuis quelques semaines, n’est que deuxième avec 23,9% des suffrages. Gilles Platret (LR) est troisième avec 20,8%, devant Denis Thuriot (LREM) et ses 11,7%. 

Résultats du 1er Tour à 86% des saisies: 

Marie-Guite Dufay (PS/PCF/PRG) - 26,1 % 

Julien ODOUL (RN) - 23,9%

Gilles PLATRET (LR/UDI/DLF) - 20,8%

Denis THURIOT (LREM/MoDem) - 11,7%

Stéphanie MODDE (EELV) - 10,3%

Bastien FAUDOT (LFI/G.s) - 4,3%

Claire ROCHER (LO) - 2,7%

Nouvelle tuile pour Julien Odoul. Le candidat RN aux prochaines élections régionales, annoncé en tête à l’issue du premier tour selon les derniers sondages, multiplie les mauvaises publicités ces derniers jours. Après l’affaire de la vidéo érotique, rendue publique en début de semaine par Le Canard Enchainé, c’est aujourd’hui une blague de très mauvais goût sur le mal-être des agriculteurs qui ne passe pas. Selon nos confrères de Libération, Julien Odoul aurait eu des propos pour le moins déplacés en décembre 2019, lors d’une réunion sur le vote du budget de la Région. Deux autres conseillers régionaux du parti d’extrême-droite étaient également présents, à savoir Julien Guibert et Jacques Ricciardetti.

Julien Guibert : « On parle toujours du bien être animal, mais on peut parler du bien être de l’éleveur ! »

Jacques Ricciardetti : « L’agriculteur qui se pend au faîtage de son hangar, a-t-il laissé une trace ? S’est-il pissé dessus ? »

Julien Odoul : « Est-ce que la corde est française ? »

À trois semaines du premier tour des élections régionales, l’institut Opinion Way a dévoilé un sondage concernant les intentions de vote en Bourgogne Franche-Comté. Sans surprises, le candidat du RN Julien Odoul arrive en tête au premier tour avec 30% des intentions de vote. Le candidat d’extrême-droite est suivi par le candidat de la droite Gilles Platret (20%), et la présidente sortante Marie-Guite Dufay (19%). Rien n’est perdu pour cette dernière annoncée gagnante au second tour si le candidat de la majorité présidentielle Denis Thuriot (14%), venait à se retirer. En cas de second tour à 4 incluant le candidat LREM, c’est en revanche Julien Odoul qui prendrait les commandes de la Région avec 32% des voix. Stéphanie Modde (EELV), Bastien Faudot (Le Temps des Cerises), et Claire Rocher (Lutte Ouvrière), tous attendus sous la barre des 10%, ne devraient pas être de la partie au second tour.

Sondage 1er tour :

Julien Odoul (RN) : 30%

Gilles Platret (LR) : 20%

Marie-Guite Dufay (PS) : 19%

Denis Thuriot (LREM) : 14%

Stéphanie Modde (EELV) : 9%

Bastien Faudot (LTDC) : 7%

Claire Rocher (LO) : 1%

Sondage 2ème tour quadrangulaire :

Julien Odoul (RN) : 32%

Marie-Guite Dufay (PS) : 30%

Gilles Platret (LR) : 23%

Denis Thuriot (LREM) : 15%

Sondage 2ème tour triangulaire :

Marie-Guite Dufay (PS) : 38%

Julien Odoul (RN) : 34%

Gilles Platret (LR) : 28%

Politique. La campagne des élections régionales risque de prendre un nouveau tournant ce mercredi. Sur son compte twitter, le Canard Enchaîné annonce la publication ce jour d'une vidéo érotique, qui suscite de nombreuses réactions dans le monde politico-médiatique.

Elle met en cause Julien Odoul (35 ans), le candidat bourguignon, soutenu par Marine Le Pen. Ce dernier avait déjà défrayé la chronique avec des photos de mannequin de charme.