Une réunion de crise s’est tenue ce mardi en préfecture du Jura, présidée par le préfet du département, Pierre-Édouard Colliex, après la confirmation d’un second foyer de dermatose nodulaire contagieuse (DNC) à Ecleux. L’interdiction totale des mouvements de bovins est réaffirmée. Une opération de dépeuplement est prévue ce jour. La campagne de vaccination, déjà en cours, vise à couvrir les 125 000 bovins du département. Une enquête épidémiologique est ouverte pour identifier l’origine de l’infection. Une réunion publique d’information se tiendra lundi 20 octobre en soirée.
Sollicité par plusieurs candidats (L. Fagaut, L. Croizier, E. Delabrousse), l’élu bisontin Nicolas Bodin décline toute proposition. Il affirme « ne pas croire au dépassement du clivage Gauche/Droite, qu’il juge toujours structurant ». Face aux recompositions politiques et aux appels à l’union des droites, il dénonce « les débauchages individuels, souvent contre-productifs dans la gestion locale ». Pour lui, « les valeurs de Gauche et de Droite sont distinctes mais essentielles à l’équilibre démocratique ». Fidèle à ses convictions, il réaffirme « son ancrage à Gauche et promet de continuer à s’exprimer librement sur les dossiers municipaux et nationaux ».
La salle des fêtes de La Cluse-et-Mijoux a accueilli ce mardi 14 octobre la signature solennelle du Masterplan 2025–2040, schéma directeur de la transition du tourisme et des loisirs du Haut-Doubs. L’État, la Région Bourgogne-Franche-Comté, le Département du Doubs, le Pays du Haut-Doubs, les communautés de communes du territoire et le Syndicat Mixte du Mont d’Or ont tous paraphé ce document stratégique. Né d’une réflexion amorcée en 2022 dans le cadre du programme national Avenir Montagnes, le Masterplan vise à adapter l’économie touristique locale aux enjeux climatiques, environnementaux, économiques et sociétaux.
Ce mardi, lors de son discours de politique générale, le Premier ministre Sébastien Lecornu a annoncé la suspension de la réforme des retraites jusqu’à l’élection présidentielle de 2027. Présentée comme un geste d’apaisement, cette décision intervient à la veille d’un vote de censure. Les socialistes ont annoncé qu’ils ne déposeraient ni ne voteraient de motion, saluant « un signal d’écoute et de responsabilité ».
Les Républicains, divisés sur la stratégie à adopter, ont pour leur part choisi de ne pas s’associer à la censure, tout en appelant le gouvernement à « clarifier sa ligne économique ». À l’inverse, La France insoumise, les écologistes et le Rassemblement national ont confirmé qu’ils voteraient la censure, dénonçant un « recul tactique » et un « aveu d’impuissance ».
Comme chaque printemps, la cité du Haut-Doubs se prépare à célébrer l’un de ses rendez-vous les plus emblématiques : le défilé des classes, prévu pour le 12 avril 2026. À cette occasion, Louis Herard, président de la classe des 1936, revient sur l’organisation de cet événement intergénérationnel, symbole de convivialité et de mémoire locale.
Un défilé au rythme des générations
Le défilé des classes à Pontarlier réunit chaque année toutes les personnes nées ou arrivées dans la ville la même année — dites “du même millésime”. En 2026, ce sera donc la fête des “6” : 20, 30, 40, 50, 60, 70, 80 et jusqu’aux centenaires. Le cortège s’élancera à 11 heures, depuis la place Saint-Pierre jusqu’au cimetière, pour un hommage au monument aux morts. S’ensuivent les discours, les photos officielles sur les marches du tribunal, puis l’apéritif municipal. La journée se poursuit par le repas de midi, un après-midi festif de musique et de danse, avant une soirée dansante jusqu’à tard dans la nuit.
Évolution des pratiques et des effectifs
Autrefois, rappelle M. Herard, “le drapeau était acheté par les conscrits eux-mêmes”. Aujourd’hui, il est offert par la municipalité à chaque classe montante. L’évolution démographique est marquante : “Dans les années 1950, nous étions environ 130 à 140 par classe. Aujourd’hui, les 20 ans et 30 ans dépassent souvent 250 participants.” Président de la classe depuis 1954, Louis Hérard raconte la structure traditionnelle du comité : président, trésorier, secrétaire et commissaires, soit une douzaine de membres chargés de préparer la fête suivante. Les traditions d’alors comprenaient le bal de classe en janvier, le retour du bal de classe l’année suivante, et pour les jeunes hommes, le conseil de révision avant le service militaire. Les conscrits rendaient également visite à chaque conscrite pour collecter une enveloppe destinée au financement du drapeau, tandis que les garçons payaient le repas des filles et invitaient leur cavalière attitrée. M. Herard se souvient que 400.000 Francs anciens ont été nécessaires pour se procurer le drapeau de sa classe d’âge, qu’il a conservé et ressort lors d’évènements marquants, liés à ses membres.
L'interview de la rédaction : M. Louis Herard
Les grandes heures festives de Pontarlier
Dans les années 1950, le cœur de la fête battait à l’Hôtel du Commerce. Les repas de midi et du soir, animés par un orchestre, se terminaient souvent vers 4 heures du matin. Le lundi était alors pris en congé, prolongé par un dernier repas pour clore la fête dans la bonne humeur.
Appel à la participation – Classe 1936
En vue du défilé d’avril 2026, Louis Herard lance un appel à toutes les personnes nées en 1936 pour rejoindre la célébration. Beaucoup d’anciens ont quitté la région ou changé de coordonnées. Les listes, tenues à jour, souffrent du passage du fixe au mobile et de la rareté des courriels. Les personnes concernées peuvent contacter M. Herard à l’adresse suivante : 57 boulevard Pasteur, 25300 Pontarlier ou par téléphone au 03.81.46.64.28. Pensez à laisser un message sur le répondeur avec nom et numéro pour être rappelé, en cas d’absence de l’interlocuteur.
L'interview de la rédaction : M. Louis Herard
Le défilé des classes de Pontarlier, alliance de souvenir, fraternité et fête populaire, demeure un repère fort du calendrier local. Grâce à l’engagement de bénévoles comme Louis Hérard et à la coordination municipale, la tradition des “classes en 6” s’annonce une fois encore vivante, joyeuse et fédératrice pour le printemps 2026.
Le 13 octobre, un homme de 35 ans a été incarcéré à la maison d’arrêt de Besançon à l’issue de sa comparution devant le juge des libertés et de la détention. Il avait été interpellé deux jours plus tôt, le 11 octobre, boulevard Mitterrand, après avoir lancé des projectiles sur des trams et dégradé deux distributeurs automatiques de tickets à l’arrêt Malcombe.
Placé en garde à vue, il s’est rebellé le 12 octobre lors de son transfert au commissariat, insultant et menaçant de mort les policiers. Cinq fonctionnaires ont déposé plainte. L’individu, connu des services, a tenu des propos incohérents lors de son audition. Une expertise psychiatrique est prévue le 25 novembre prochain.
Le 12 octobre dernier, un incendie d’origine criminelle s’est déclaré dans un appartement du 1er étage au 32 avenue de Montjoux à Besançon. Le requérant a vu l’auteur quitter les lieux en proférant « je vais tous les cramer ». L’appartement, vide d’occupants, a été rapidement sécurisé par les pompiers. Le suspect, un homme de 36 ans souffrant de troubles psychiatriques et locataire des lieux, a été interpellé par l’équipage cynophile puis placé en garde à vue. À l’issue de celle-ci, le 13 octobre, il a été hospitalisé d’office à l’hôpital de Novillars.
Un homme de 78 ans victime d’un arrêt cardio-respiratoire sur la voie publique, rue du Château de Vaite à Champlive, a été secouru ce mardi après-midi alors qu’il circulait à vélo. Des témoins ont immédiatement engagé une réanimation avec un défibrillateur, guidés par l’opérateur de la salle opérationnelle. Les sapeurs-pompiers du Doubs ont ensuite pris le relais, permettant une reprise de l’activité cardiaque. Médicalisée sur place, la victime a été héliportée vers le CHU Minjoz par HELI 25.