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234.300. C’est le nombre d’IVG réalisées en France en 2022. C’est le plus haut niveau depuis 1990. Ces chiffres sont issus d’une étude de la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques. Ce sont chez les femmes âgées de 20 à 29 ans que les IVG sont les plus fréquentes. Cette situation fait suite à deux années de baisse notoire, en raison de l’épidémie de Covid-19.

Si le projet de construction d’un bâtiment à usage numérique à Planoise a été acté par les élus de Grand Besançon Métropole, ils vont devoir ce soir, lors d’un nouveau conseil communautaire, se positionner sur l’augmentation drastique des coûts concernant cet établissement. Soit un surcoût de 2,5 millions d’euros, passant de 8,1 millions d’euros à 10,6 millions d’euros. L’augmentation est de 800.000 euros pour Grand Besançon Métropole. On fait le point sur ce projet avec Nicolas Bodin, l’élu en charge de l’économie à Grand Besançon Métropole.

Rappelons tout d’abord que cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet de renouvellement urbain du quartier de Planoise, dont le montant s’établit à 230 millions d’euros. l’objectif pour les élus grands bisontins est de faire  de Planoise, un quartier d’excellence numérique. Le chantier suit sont court. La déconstruction du bâtiment où siégera la nouvelle structure a débuté. Si tout va pour le mieux son inauguration est prévue pour l’automne 2025. Rappelons qu’il verra le jour à l’angle des rues du Piémont et du Luxembourg, sur une parcelle d’environ 2700 m2.

Trois missions

Ce nouveau projet, tourné vers le numérique, s’articule autour de trois missions : la structuration de la filière et des 425 entreprises qui la composent sur Grand Besançon Métropole, la formation aux métiers du numérique et la lutte contre la fracture numérique. Pour mener à bien ces missions, les lieux se déclineront en des salles immersives, le Fablab et des cellules de travail, pour des séances de coworking, à destination d’industriels et autres développeurs.

L'interview de la rédaction : Nicolas Bodin

 

Concernant l’affaire de la pancarte « un flic, une balle Â» apparue samedi dernier lors de la manifestation bisontine contre les violences policières et le racisme systémique, il apparaît que la  jeune femme de 20 ans, qui était en possession de cette pancarte,  a donné une fausse adresse la concernant au moment de son interpellation.  Ce qui n’a pas empêché les forces de l’ordre de l’interpeller le 26 septembre dernier à son domicile.

Lors de son audition, elle a expliqué que ce slogan signifiait pour elle que « les policiers armés étaient susceptibles de présenter un danger pour la société Â». Sa garde à vue s’est terminée, le 26, en fin d’après-midi. Sur instruction du magistrat, une composition pénale avec exécution d’un travail non rémunéré pour des faits de dissimulation volontaire du visage sans motif légitime afin de ne pas être identifié lors de manifestation sur la voie publique, faisant craindre des atteintes à l’ordre public, a été prononcée.

Un incendie s’est déclaré hier, vers 16h30, à Roche-lez-Beaupré. Il a pris dans la cuisine d’un appartement, situé au 1er étage d’une habitation, composée de deux niveaux. L’intervention rapide des secours a permis d’éteindre rapidement le sinistre. Les six occupants ont été relogés dans leur famille.

Les filles de l’ESBF ont mené une belle bataille, hier soir, à Nice dans le cadre de la 5è journée de championnat en D1 féminine. Elles se sont imposées sur le score de 30 à 35. C’est la première victoire à l’extérieur de la saison pour le groupe de Sébastien Mizoule. Avec un match en retard, elles remontent à la 8è place au classement.

Gabriel Attal, en compagnie notamment d’Elisabeth Borne, a décliné ce mercredi après-midi le plan anti-harcèlement. Le ministre de l’Éducation a présenté les mesures qui seront mis en place lorsque des cas apparaissent. La saisie du procureur en cas de signalement, des cours d’empathie dès la maternelle à la rentrée prochaine, des moments d’autoévaluation du CE2 à la 3è pour repérer le harcèlement, la mise en place d’un numéro unique le 30.18 et des cellules dédiées au harcèlement dans les rectorats sont évoqués. La mobilisation est générale dans tous les ministères.

C’est une véritable difficulté qui ne touche pas que Grand Besançon Métropole. Le marché de l’assurance des collectivités locales, qui ne représente que 1% du chiffre d’affaires global annuel des assureurs français, est devenu extrêmement contraint depuis trois ans, et plus particulièrement celle concernant les dommages aux biens. Cette situation a été amplifiée par les récents coûts liés aux  violences urbaines. Elle ne peut que s’aggraver avec les différentes crises climatiques qui se multiplient.

Dans ces conditions,  de nombreuses collectivités et organismes peinent à s’assurer. Ils voient les coûts liés à ces dépenses augmenter considérablement. Concernant le Grand Besançon, la Maif, assureur des collectivités depuis 2021, a décidé de résilier de façon anticipée ces contrats à échéance du 31 décembre 2023. Un nouvel appel d’offres a été lancé, mais seul la Maif y a répondu, avec une proposition en hausse de 60%, uniquement sur deux des quatre lots présentés.

Une remise en cause des contrats et des primes qui interpellent et inquiètent. Certaines collectivités sont dans l’incapacité de payer leur assurance. Cette situation avait d’ailleurs été évoquée lors de la dernière assemblée générale des maires de France. Si les collectivités peuvent être leur propre assureur, en finançant elles-mêmes les réparations à effectuer, en procédant ainsi, elles ne peuvent bénéficier du statut de catastrophe naturelle. « Les modèles d’assurance ne sont plus dimensionnées pour répondre à ces besoins Â» conclut Anne Vignot.

L'interview de la rédaction / Anne Vignot

 

En fin de semaine dernière, une nouvelle attaque de loup s’est produite dans le département du Doubs. Une vache a été attaquée par le prédateur à Chapelle-des-Bois. Il s’agit de la huitième attaque référencée sur le territoire  depuis le 13 juillet dernier.  Quelques jours après la présentation du plan loup, Florent Dornier, le président de la FDSEA du Doubs, attend une évolution du document afin qu’il soit le plus proche des préoccupations et des attentes des éleveurs.

La protection des troupeaux bovins est très insuffisante pour l’agriculteur. Il attend également des mesures plus franches dans les domaines des tirs et dans la publication d’un budget précis quant à l’accompagnement social des éleveurs. « C’est un plan loup en demi-teinte. Nous sommes mobilisés au sein de la FDSEA et la FNSEA pour le faire évoluer Â» poursuit M. Dornier. Et de conclure : « notre objectif est d’arriver, d’ici la fin de l’automne,  Ã  obtenir des avancées significatives Â».

Encore deux mois de pâturage

Si l’on se réfère à ce qui s’est passé l’an dernier, les animaux devraient occupés les prairies pendant deux mois encore, jusqu’au 1er décembre. Les conditions climatiques permettent cette prolongation, avec un redémarrage de la pousse de l’herbe  durant cette période.  Si l’on peut se féliciter de cette situation, elle reste néanmoins source d’inquiétude pour les agriculteurs, dont le cheptel reste sous la menace de potentielles attaques.

L'interview de la rédaction : Forent Dornier, président de la FDSEA du Doubs