Le projet de construction d’un nouveau éco-quartier dans la zone des Vaîtes à Besançon entre dans une nouvelle phase. Révisé en profondeur après de nombreux débats citoyens et politiques, ce projet vise un équilibre entre développement urbain et respect de l’environnement.
Un plan-guide acté pour un quartier en mutation
Le projet des Vaîtes, à l’est de Besançon, avance concrètement avec la finalisation d’un plan-guide, document stratégique qui pose les bases du futur aménagement. Révisé par rapport au projet initial, ce nouveau plan marque un tournant : la surface constructible passe de 11 hectares à 5 hectares seulement, laissant une place majeure à la nature et aux usages collectifs. Les premières constructions sortiront de terre à partir de 2028, avec une livraison progressive des logements jusqu’à 2034. À terme, ce sont 600 logements qui seront construits, accueillant environ 1000 habitants, soit l’équivalent d’un nouveau quartier à part entière.
L'interview de la rédaction : Aurélien Laroppe
Un projet urbain repensé avec les habitants
Ce nouveau quartier s’insérera dans le tissu urbain existant, à proximité des quartiers de Palente, Clairs-Soleile et des Vaîtes. Il bénéficiera ainsi immédiatement des transports en commun, commerces et équipements existants, évitant le piège d’une urbanisation isolée. L’équipe municipale insiste sur une démarche de concertation et de compromis : les inquiétudes des riverains, notamment sur la hauteur des bâtiments ou la gestion du stationnement, ont été prises en compte. Les jardins ouvriers historiques ont en grande partie été maintenus et reconfigurés pour pérenniser ces espaces de culture et de lien social et les ouvrir au plus grand nombre.
Des logements diversifiés et inclusifs
Le quartier comptera quatre zones d’habitation, réparties stratégiquement : avenue de Charigney, au niveau de l’arrêt du tram Schweitzer et deux zones autour de l’arrêt de tram des Vaîtes. L’ambition est claire : accueillir tous les profils de population, des familles aux personnes âgées, en passant par les jeunes actifs, avec une offre diversifiée de logements. On y trouvera des maisons individuelles, des petits immeubles, mais aussi des bâtiments plus élevés, dotés de balcons et terrasses. Un parking en silo, sur plusieurs niveaux, y verra également le jour. La mixité sociale sera favorisée par une offre de logements adaptée aux différents niveaux de revenus.
L'interview de la rédaction : Aurélien Laroppe
Une école éco-conçue et un espace public ouvert à tous
L’un des premiers équipements à sortir de terre sera une école de 10 classes, prévue pour septembre 2028. Elle remplacera l’actuelle école Tristan Bernard, avec des espaces verts généreux et une salle mutualisée ouverte le soir et le week-end à des activités associatives, sportives ou culturelles. En parallèle, une large zone de loisirs non constructible sera aménagée : un parc accessible à tous les Bisontins, avec des aires de jeux, des installations sportives et des espaces de détente encore à définir.
Une dynamique à long terme, entre rigueur et adaptabilité
Si les grandes lignes sont tracées, la municipalité reste prudente : le projet continuera à évoluer dans les détails, en lien avec les habitants actuels et futurs. « Un projet réussi se fait dans la dentelle », affirme l’élu bisontin Aurélien Laroppe, en chargé de l’urbanisme. Les prochaines étapes incluent la construction de l’école, le lancement des premières tranches de logements, et la finalisation des aménagements publics. Le tout dans un esprit d’équilibre : construire sans dénaturer, accueillir sans exclure.
L'interview de la rédaction : Aurélien Laroppe
Le juge des référés du tribunal administratif de Besançon a ordonné la suspension de l'installation du drapeau palestinien sur le parvis de la mairie, estimant qu’elle portait une atteinte grave au principe de neutralité des services publics. Le 23 juin 2025, la maire de Besançon avait fait hisser ce drapeau aux côtés des drapeaux français, européen et ukrainien sur l’Esplanade des Droits de l’Homme. Saisi par le préfet du Doubs après un refus de retrait, le juge a jugé que cette initiative manifestait une prise de position politique, contraire à la neutralité imposée aux bâtiments publics. Un jugement au fond viendra ultérieurement statuer sur la légalité définitive de cette décision.
A Besançon, plus de 1 000 Bisontines et Bisontins lancent un appel à l’unité des forces de gauche et écologistes autour d’Anne Vignot, en vue des municipales de 2026. Dans ce manifeste, les signataires défendent « des valeurs de solidarité, justice sociale et écologie », et appellent « à dépasser les divisions face aux enjeux démocratiques actuels ». L’appel est ouvert à toutes celles et ceux qui souhaitent bâtir un projet commun pour l’avenir de la ville. Pour de plus amples informations : https://framaforms.org/appel-citoyen-pour-lunion-des-gauches-et-des-ecologistes-a-besancon-municipales-2026-1749466377
u 6 au 9 juin, les U15 Féminines du FC Valdahon Vercel ont vécu un séjour mémorable à Rimini, en Italie, à l’occasion d’un tournoi international. Après une saison d’efforts et de mobilisation pour financer ce projet, les jeunes joueuses ont affronté des équipes italiennes et françaises (1 victoire, 2 défaites) dans une ambiance conviviale. Plage, glaces et fous rires ont renforcé la cohésion du groupe, soutenu par les nombreux parents présents. Une aventure sportive et humaine gravée dans les mémoires.
Le tennisman franc-comtois Arthur Bouquier (24 ans) s'est incliné, ce mercredi, au deuxième tour des qualifications pour le tournoi de Wimbledon, qui s’ouvre le 30 juin prochain. Sa trajectoire, jusqu’au tournoi officiel, s’est arrêtée après sa défaite face à l’ex-23è mondial Dusan Lajovic. Score final : 6/2 – 6/4.
Ce mercredi, à Frambouhans, les autorités locales et les représentants de l’État ont signé le Plan départemental pour le logement et l’hébergement des personnes défavorisées (PDLHPD) 2024–2028. Ce programme vise à garantir à tous les habitants du Doubs un accès durable à un logement digne, en renforçant l’action publique contre la précarité.
Ce plan est le fruit d’une coopération étroite entre le Département, la préfecture et de nombreux partenaires sociaux et institutionnels, poursuivant une dynamique engagée depuis 2018. En six ans, plus de 18 600 ménages ont déjà bénéficié d’un accompagnement dans le cadre de cette politique, selon les chiffres officiels communiqués lors de la signature.
En cohérence avec les priorités nationales fixées par la Stratégie du logement d’abord, ce nouveau plan 2024–2028 ambitionne de mieux coordonner les dispositifs d’hébergement, d’insertion et d’accès au logement, tout en s’adaptant aux spécificités locales du territoire doubiste.
Les travaux de restauration de l’étang des Belles-Seignes à Noël-Cerneux (Doubs) ont dernièrement été inaugurés. Situé dans le Parc naturel régional du Doubs Horloger, ce site emblématique a bénéficié d’une rénovation ambitieuse, menée dans le respect de l’environnement et des écosystèmes locaux.
Ces travaux s’inscrivent dans le cadre du programme européen Life Climat tourbières du Jura, qui vise à préserver et restaurer les milieux humides, essentiels à la régulation du climat, à la qualité de l’eau et à la conservation de la biodiversité. L’étang, qui présentait des dysfonctionnements hydrauliques, a été remis en conformité afin de favoriser le bon fonctionnement écologique de la zone humide.
Ginko, le réseau de transport en commun de Grand Besançon Métropole s’apprête à franchir une étape importante avec l’arrivée de huit nouvelles rames de tramway. Cette première livraison s’inscrit dans le cadre du groupement de commandes pour huit ans signé en 2023 par les agglomérations de Besançon, Brest et Toulouse, Ce renouvellement s’inscrit dans une stratégie de modernisation visant à améliorer la qualité de service, la capacité d’accueil et la fréquence sur les lignes existantes. Précisons que le site d’Ornans, pôle d’excellence mondial du groupe, s’est vu confier la fabrication des moteurs.
L'interview de la rédaction : Marie Zehaf
Un réseau renforcé pour répondre aux besoins des usagers
Comme l’a annoncé Marie Zehaf, vice-présidente aux mobilités de Grand Besançon Métropole, cinq premières rames seront mises en service d’ici la fin de l’année. La première, baptisée Germaine Tillon, entrera en circulation dès septembre 2025. Ces nouvelles rames mesureront 32 mètres et pourront accueillir jusqu’à 200 passagers, contre 120 actuellement. Elles seront déployées principalement sur l’actuelle ligne T2, qui pourrait être renommée T1 dans le cadre de la réorganisation du réseau, avec la création d’un quatrième terminus. Objectif : une rame toutes les cinq minutes en heure de pointe, avec une amplitude horaire élargie de 4h40 à 2h du matin.
Une nouvelle génération de tramways : confort, sécurité et efficacité
Derrière cette évolution technologique, l’entreprise Alstom joue un rôle central. Représentant la direction France d'Alstom, François d’Hulst a détaillé les trois grands axes d’innovation apportés par ces nouvelles rames, dites nouvelle génération.
Le confort passager :
L’expérience de voyage est au cœur du projet. Les rames sont équipées pour offrir une meilleure accessibilité, une information en temps réel sur le trajet, ainsi qu’un environnement intérieur repensé pour plus de fluidité.
La sécurité renforcée :
La circulation en milieu urbain mixte (avec piétons, cyclistes, véhicules) impose une vigilance accrue. Les nouvelles rames intègrent des systèmes d’alerte destinés à sécuriser aussi bien les passagers que les autres usagers.
La performance durable :
Conçues pour une durée de vie de 30 ans, ces rames intègrent un moteur à aimant permanent, développé par le centre d’excellence mondial d’Alstom. Il permet une réduction de 10 % de la consommation énergétique par rapport aux générations précédentes, avec un impact positif sur la facture énergétique de la collectivité.
L'interview de la rédaction : François d’Hulst de la direction France d'Alstom
Maintenance prédictive : la rame plus souvent en ligne qu’en atelier
Autre innovation majeure : la maintenance intelligente. Grâce à des capteurs et à une intelligence embarquée, les rames peuvent anticiper certaines pannes et déclencher des interventions avant qu’elles ne perturbent le service. Cette stratégie vise à réduire les immobilisations et à assurer une disponibilité maximale des rames sur le réseau.