Concernant l’affaire de la pancarte « un flic, une balle » apparue samedi dernier lors de la manifestation bisontine contre les violences policières et le racisme systémique, il apparaît que la jeune femme de 20 ans, qui était en possession de cette pancarte, a donné une fausse adresse la concernant au moment de son interpellation. Ce qui n’a pas empêché les forces de l’ordre de l’interpeller le 26 septembre dernier à son domicile.
Lors de son audition, elle a expliqué que ce slogan signifiait pour elle que « les policiers armés étaient susceptibles de présenter un danger pour la société ». Sa garde à vue s’est terminée, le 26, en fin d’après-midi. Sur instruction du magistrat, une composition pénale avec exécution d’un travail non rémunéré pour des faits de dissimulation volontaire du visage sans motif légitime afin de ne pas être identifié lors de manifestation sur la voie publique, faisant craindre des atteintes à l’ordre public, a été prononcée.
Un incendie s’est déclaré hier, vers 16h30, à Roche-lez-Beaupré. Il a pris dans la cuisine d’un appartement, situé au 1er étage d’une habitation, composée de deux niveaux. L’intervention rapide des secours a permis d’éteindre rapidement le sinistre. Les six occupants ont été relogés dans leur famille.
Les filles de l’ESBF ont mené une belle bataille, hier soir, à Nice dans le cadre de la 5è journée de championnat en D1 féminine. Elles se sont imposées sur le score de 30 à 35. C’est la première victoire à l’extérieur de la saison pour le groupe de Sébastien Mizoule. Avec un match en retard, elles remontent à la 8è place au classement.
Gabriel Attal, en compagnie notamment d’Elisabeth Borne, a décliné ce mercredi après-midi le plan anti-harcèlement. Le ministre de l’Éducation a présenté les mesures qui seront mis en place lorsque des cas apparaissent. La saisie du procureur en cas de signalement, des cours d’empathie dès la maternelle à la rentrée prochaine, des moments d’autoévaluation du CE2 à la 3è pour repérer le harcèlement, la mise en place d’un numéro unique le 30.18 et des cellules dédiées au harcèlement dans les rectorats sont évoqués. La mobilisation est générale dans tous les ministères.
C’est une véritable difficulté qui ne touche pas que Grand Besançon Métropole. Le marché de l’assurance des collectivités locales, qui ne représente que 1% du chiffre d’affaires global annuel des assureurs français, est devenu extrêmement contraint depuis trois ans, et plus particulièrement celle concernant les dommages aux biens. Cette situation a été amplifiée par les récents coûts liés aux violences urbaines. Elle ne peut que s’aggraver avec les différentes crises climatiques qui se multiplient.
Dans ces conditions, de nombreuses collectivités et organismes peinent à s’assurer. Ils voient les coûts liés à ces dépenses augmenter considérablement. Concernant le Grand Besançon, la Maif, assureur des collectivités depuis 2021, a décidé de résilier de façon anticipée ces contrats à échéance du 31 décembre 2023. Un nouvel appel d’offres a été lancé, mais seul la Maif y a répondu, avec une proposition en hausse de 60%, uniquement sur deux des quatre lots présentés.
Une remise en cause des contrats et des primes qui interpellent et inquiètent. Certaines collectivités sont dans l’incapacité de payer leur assurance. Cette situation avait d’ailleurs été évoquée lors de la dernière assemblée générale des maires de France. Si les collectivités peuvent être leur propre assureur, en finançant elles-mêmes les réparations à effectuer, en procédant ainsi, elles ne peuvent bénéficier du statut de catastrophe naturelle. « Les modèles d’assurance ne sont plus dimensionnées pour répondre à ces besoins » conclut Anne Vignot.
L'interview de la rédaction / Anne Vignot
En fin de semaine dernière, une nouvelle attaque de loup s’est produite dans le département du Doubs. Une vache a été attaquée par le prédateur à Chapelle-des-Bois. Il s’agit de la huitième attaque référencée sur le territoire depuis le 13 juillet dernier. Quelques jours après la présentation du plan loup, Florent Dornier, le président de la FDSEA du Doubs, attend une évolution du document afin qu’il soit le plus proche des préoccupations et des attentes des éleveurs.
La protection des troupeaux bovins est très insuffisante pour l’agriculteur. Il attend également des mesures plus franches dans les domaines des tirs et dans la publication d’un budget précis quant à l’accompagnement social des éleveurs. « C’est un plan loup en demi-teinte. Nous sommes mobilisés au sein de la FDSEA et la FNSEA pour le faire évoluer » poursuit M. Dornier. Et de conclure : « notre objectif est d’arriver, d’ici la fin de l’automne, à obtenir des avancées significatives ».
Encore deux mois de pâturage
Si l’on se réfère à ce qui s’est passé l’an dernier, les animaux devraient occupés les prairies pendant deux mois encore, jusqu’au 1er décembre. Les conditions climatiques permettent cette prolongation, avec un redémarrage de la pousse de l’herbe durant cette période. Si l’on peut se féliciter de cette situation, elle reste néanmoins source d’inquiétude pour les agriculteurs, dont le cheptel reste sous la menace de potentielles attaques.
L'interview de la rédaction : Forent Dornier, président de la FDSEA du Doubs
Ce mardi les commissariats de police de Besançon et de Pontarlier ont mené une opération zonale de contrôle des transports scolaires. L’objectif était de vérifier que les entreprises et les chauffeurs sont en règle et que ces derniers sont bien titulaires du permis de conduire réglementaire.
A Besançon, la brigade canine était présente pour s’assurer qu’aucun produit stupéfiant n’était transporté. A Pontarlier, les policiers en ont profité pour rappeler aux jeunes usagers, l’importance du port de la ceinture de sécurité. Dans la capitale comtoise, l’opération s’est tenue sur le parking de Micropolis. A Pontarlier, les contrôles ont été effectués devant les établissements scolaires Grenier, Aubrac et Marmier.
L'interview de la rédaction / Matthieu du commissariat de police de Besançon
Ce mardi, dans le cadre des semaines de l’engagement et de la démocratie scolaire, les élèves élus au Conseil académique de la vie lycéenne de l’académie de Besançon ont animé un temps d’échange et de discussion au lycée professionnel Tristan Bernard dans le quartier Planoise à Besançon. Nathalie Albert Moretti, rectrice de la région académique Bourgogne-Franche-Comté, et Patrice Durant, directeur de l’inspection académique du Doubs, étaient présents.

L’objectif était de convaincre les adolescents présents à s’investir et à prendre des responsabilités au sein de leur établissement scolaire, et plus globalement au sein de l’Education Nationale. Les adultes, par le biais de leurs paires, déjà conscients de l’intérêt de cette démarche altruiste, veulent inciter les jeunes à s’engager et devenir de véritables acteurs et créateurs de lien social. « Nous voulons leur montrer qu’il y a un vrai intérêt à participer à la vie de son établissement scolaire, à faire bouger les choses, à donner son avis » explique Christine Monnin, conseillère principale d’éducation et déléguée académique à la vie lycéenne et collégienne.

Proposer des initiatives, donner son avis sur l’établissement, organiser, argumenter, fédérer… . Autant de compétences à développer et à transmettre. Une approche pédagogique très formative, qui contribue à un meilleur climat scolaire, qui indéniablement aura des répercussions sur la réussite des jeunes et leur épanouissement. Un moyen également de participer à la formation des adultes de demain. Celles et ceux qui agiront au sein de la société et sauront mettre à profit les valeurs de partage, de travail en équipe, d’altruisme, de confiance en soi, … qu’ils auront acquis tout au long de cette expérience.
L'interview de la rédaction / Christine Monnin, conseillère principale d’éducation et déléguée académique à la vie lycéenne et collégienne.