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Jeudi dernier, Cyril Dion, écrivain, réalisateur, et militant écologiste entre autres, était à Besançon lors de l’avant-première de son film « Animal Â». Ce long-métrage est vécu à travers les yeux de Bella et Vipulan, deux adolescents de 16 ans. A l’ère du changement climatique et de la sixième extinction massive des espèces, ils décident de remonter à la source du problème : notre relation au monde vivant. Tout au long d’un extraordinaire voyage, ils vont comprendre que les humains sont profondément liés à toutes les autres espèces. Et qu’en les sauvant, ils se sauveront aussi. Le film est à retrouver sur le grand écran dès le 1 décembre.

 

 

La jeune génération représentée

 

Après avoir réalisé Â« Demain Â» ayant compté plus d'un million d'entrées au cinéma, et reçu le César du meilleur documentaire en 2016, Cyril Dion a présenté au Festival de Cannes 2021 son film Â« Animal Â» dans la sélection "le cinéma pour le climat". Le réalisateur engagé était au Mégarama Beaux-Arts mercredi dernier, afin de présenter son long-métrage en avant-première au public bisontin. La projection a été suivie, comme à l’accoutumée, d’un temps d’échange avec les spectateurs. Dans une salle quasiment pleine, avec des places qui se sont vendues à une allure folle dans la journée, les questions et les félicitations pleuvaient au micro de Cédric Louvet, le directeur du complexe cinématographique, cavalant d’une allée à l’autre afin de donner la parole à un public avide de réponses. Les jeunes générations étaient majoritairement représentées dans la salle, et comme l’indique Cyril Dion, Besançon ne déroge pas à la règle. « Dans toutes les salles où on va, au moins un tiers de la salle, ce sont des moins de 25 ans. C’est vraiment génial, parce que ça n’arrivait pas très souvent pour ce genre de documentaire auparavant », précise-t-il.

 

"Capable du pire, comme du meilleur"

 

C’est entre désespoir, colère, consternation, mais aussi épris d’un certain optimisme et d’une volonté grandissante que ces jeunes, épaulés par leurs aînés, s’adressent à Cyril Dion. Pour le féliciter, dans un premier temps, puis pour l’interroger, le consulter, et échanger à propos de tous les sujets évoqués dans son film. « ÃŠtes-vous optimiste ? Â» est-il lancé au réalisateur. « Il faudrait être un peu crétin pour l’être, vu l’état des choses, et comment la situation évolue Â» déplore Cyril Dion. « En revanche, ce qui me fait tenir et ce qui me réjouit, c’est qu’on est capable du pire, mais aussi capable du meilleur, nous les humains. Toutes les personnes rencontrées dans "Animal", lors des projections, ça nous montre le meilleur visage de l’humain. Notre but est de le réveiller, et de faire en sorte qu’il s’exprime le plus possible Â» poursuit le réalisateur. Pour se plonger au cÅ“ur de ce documentaire de 1h45, se confronter aux problématiques décisives de notre époque, et voyager aux quatre coins du monde à la recherche des plus éminents chercheurs et scientifiques, aux côtés de Bella et Vipulan, rendez-vous dès le 1er décembre au Mégarama Beaux-Arts.  

Publié dans Actualités, A la une, Culture

Deux mineurs, âgés de 17 et 16 ans, originaires de Besançon et Montbéliard, ont été interpellés lundi matin, vers 9h30, aux abords de la maison d’arrêt de Besançon. Ils ont été surpris par une patrouille de police entrain de jeter des colis par-dessus le mur d’enceinte de l’établissement.

A l’intérieur, se trouvaient des hamburgers, 22 grammes de résine de cannabis et de l’alcool. L’un des mineurs, l’auteur des jets, a reconnu au cours de son audition avoir été payé 50 euros par un inconnu le matin même, place Cassin, à Planoise, pour effectuer la livraison du colis.

Ce mardi, c’est la journée mondiale du cancer du sein. Un événement pour rappeler qu’Octobre Rose, la campagne nationale de sensibilisation au cancer du sein,  se poursuit. Rappelons que depuis 2004, en France, les femmes de 50 à 74 ans, sont invitées, tous les deux ans,  Ã  réaliser un test de dépistage.

Avec la pandémie actuelle et les périodes de confinement successives, il a été constaté une baisse du taux dépistage en France et la Bourgogne Franche-Comté n’échappe pas à la règle. Rappelons que l’objectif général est d’atteindre un taux de 70% de dépistage pour réduire de 30% le taux de mortalité par cancer du sein. Dans le Doubs et le Jura, une femme sur deux participe au dépistage. Ce qui est  supérieur à la moyenne nationale.

Un programme de dépistage organisé

Des invitations sont envoyées afin d’inciter les femmes à entreprendre les démarches nécessaires pour réaliser un dépistage gratuit, qui permet de sauver des vies. Cette démarche permet la détection de lésions pré-cancéreuses ou cancéreuses. Le dépistage, grâce à une prise en charge rapide,  offre de meilleures chances de guérison et la possibilité de se voir administrer des traitements moins lourds.

Dépistage du cancer du col de l’utérus

Cette année, l’action de sensibilisation concerne également le dépistage du cancer du col de l’utérus, qui touche des sujets plus jeunes et dont la prise en charge doit se faire rapidement pour éviter toutes sortes de complications. Les femmes, âgées de 25 à 65 ans, sont invitées à répondre favorablement aux invitations lancées. En France, 6 femmes sur 10 y participent, mais cela reste encore insuffisant pour réduire drastiquement le taux de mortalité.

Pour obtenir de plus amples informations, n'hésitez pas à contacter le centre régional de coordinnation des dépistages des cancers au 03.81.47.14.71

Sollicité par le sénateur PS et conseiller régional de Saône-et-Loire Jérôme Durain pour soutenir sa proposition de loi, dite « Ravacley Â», Jacques Grosperrin n’a pas répondu favorablement à sa demande. Rappelons que cette loi prévoyait de ne pas  renvoyer les jeunes migrants à leur majorité lorsqu’ils sont en apprentissage. Mr Grosperrin explique qu’il existe déjà  une réglementation permettant au préfet de prendre les dispositions nécessaires pour permettre à ces jeunes  de pouvoir rester sur le sol français. « 90 à 95% des jeunes qui sont en apprentissage ont une autorisation de séjour en France Â» explique-t-il. Et de poursuivre : « Pourquoi faire une loi, alors qu’en réalité la possibilité existe déjà ? Â». C’est au préfet que revient la décision finale.

Pour Jacques Grosperrin, la question de l’immigration en France « doit être menée avec discernement Â». Pour le parlementaire doubiste, il ne faudrait pas qu’une telle proposition soit « un appel d’air en direction des autres pays ».  Avec Marine Le Pen et la percée d’Eric Zemmour, ce sujet de société doit être pris avec la plus grande des sagesses et des réflexions.  Â« Ce type de loi pourrait encore favoriser un populisme et peut être voir progresser encore les  idées les plus extrêmes Â» ajoute Jacques Grosperrin. De toute façon, la loi Ravacley n’est pas passée. Elle a été rejetée par 237 voix contre et 107 voix pour au Sénat.

L'interview de la rédaction / Jacques Grosperrin

Ce matin, trente personnes, représentant 20 pays différents, se sont vues remettre leur décret de naturalisation en préfecture du Doubs. Après un long parcours administratif, elles ont enfin obtenu leur nationalité française.  Les documents nécessaires leur ont été remis. Ils leur permettront de se voir délivrer la carte d’identité et de devenir ainsi un citoyen français à part entière.  Jean-François Colombet, le préfet du Doubs, reconnaît que la délivrance de la nationalité française se fait à l’issue d’un long parcours. L’objectif étant de s’assurer que la personne répond aux critères annoncés et partage les valeurs et les piliers qui régissent la société française.

NATURALISATION COLOMBET 2

Les lois de la république au-dessus de tout

Au cours de son discours, M. Colombet a rappelé quelques règles immuables. Parmi lesquelles : la laïcité,  le droit de pratiquer une religion ou pas, et l’égalité entre les femmes et les hommes. Il a également souligné qu’en France « les lois de la République passent au-dessus de toutes les autres Â». Symboliquement, en fin de cérémonie, ces femmes et ces hommes ont souhaité immortaliser cet instant, en posant devant les drapeaux tricolore et européen et aux côtés du représentant de l’état. Le fierté de devenir français et bien réelle et chacun est conscient

Le reportage de la rédaction :  Deux personnes dosposant désormais de la nationalité française et le Préfet du Doubs

Ce matin, vers 8h45, les sapeurs-pompiers du Jura sont intervenus à Saint-Lupicin pour une fuite de gasoil sur un poids lourd. La fuite a été stoppée par récupération du gasoil. La pollution a été contenue sur la chaussée sur 400 mètres. La récupération a été réalisée par l’épandage d’un produit absorbant. Les secours jurassiens précisent que le risque de pollution des réseaux d’eau pluviale vers les cours d’eau à proximité a été écarté par l’action rapide des secours.

Ce lundi matin, une centaine de personnes se sont rassemblées devant le commissariat de police de Besançon pour dénoncer la nouvelle convocation de Frédéric Vuillaume pour s’expliquer sur sa participation aux manifestations non-déclarées du samedi.

On lui reproche d’être l’organisateur de ces rassemblements. Pour ses nombreux soutiens, pas question de laisser tomber un des leurs. D’autant qu’il s’agit d’une énième convocation. Ils pointent un véritable « acharnement Â». « Nous sommes tous des organisateurs ont-ils scandé Â».  Les militants et les citoyens présents ont rappelé les sept gardes à vue dont Frédéric Vuillaume a fait l’objet. Ils soulignent également qu’il a toujours été acquitté dans les différents procès qu’il a connus.

FREDERIC VUILLAUME COMMISSARIAT 2

Une audition de 45 minutes

Convoqué à 9 heures, Frédéric Vuillaume est ressorti libre du commissariat 45 minutes plus tard. Une prise d’empreinte et une photographie ont été effectuées. Le mis en cause assure « qu’il ne succombera pas à la pression et que rien ne l’empêchera d’exercer son droit à manifester Â». Frédéric Vuillaume sera fixé sur son sort prochainement. Le procureur de la république de Besançon fera connaître les suites qu’il entend donner à cette affaire dans les prochains jours.

L'interview de la rédaction  / Frédéric Vuillaume

Avec la sortie progressive de l’épidémie de COVID, un afflux massif de personnes ayant besoin de renouveler leurs titres d’identité est constaté. Ce phénomène national incite la Mairie de Besançon à conseiller aux habitants d’anticiper au maximum leurs besoins.

Actuellement, il faut compter au moins deux mois pour obtenir une carte nationale d’identité ou un passeport. Un mois supplémentaire est le plus souvent à prévoir pour le traitement des demandes par les services de l’Etat et la fabrication des titres d’identité.  La cité comtoise indique que la prise de rendez-vous auprès du service concerné pour déposer son dossier est de cinq semaines environ.