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Il y a 20 ans, Kelly Maitrepierre, alors âgée de 14 ans était torturée à Saint-Vit par deux amies, puis abandonnée à son sort. Miraculée, la jeune femme, qui depuis est devenue maman, combat la violence sous toutes ses formes. Il y quelques années, elle publie un livre intitulé « Laissée pour morte Â». Elle crée aussi son association pour aider les victimes de violences. Désormais, elle prépare un film avec Thierry Obadia qui retrace le drame qu’elle a vécu.

 

Bonjour Kelly Maitrepierre. Tout d’abord, qu’est-ce qui vous a donné envie d’écrire ce livre ?

 

J’ai écrit ce livre il y a quelques années, intitulé « Laissée pour morte Â» qui résume ce que j’ai vécu en mars 2002 à Saint-Vit. C’est-à-dire une agression par mes soi-disant deux meilleures amies à l’époque. Je pense d’abord que j’en avais besoin au plus profond de moi. Et puis également pour relater un peu les faits auxquels on peut être confronté aujourd’hui dans cette société. C’est-à-dire de la violence gratuite. Dès le départ, j’avais le projet d’adapter ce livre au cinéma, donc c’est pour ça que je suis passée par toutes ces étapes. Un livre, et je l’espère, une adaptation au grand écran.

 

C’est un film qui va raconter tous les événements que vous avez vécus ?

 

Effectivement, il retracera entièrement ce qu’il s’est passé. Tout sera révélé. Il n’y aura pas de fiction, ce sera vraiment la réalité des faits. Comme tout s’est produit, avant, pendant, et après. Le moment où l’on s’est rencontré, la descente aux enfers, ce fameux jour où j’ai été torturé, l’hôpital, le tribunal et le suivi judiciaire. Ça va être un film très complet.

 

C’est quelque chose qui vous tenait à cÅ“ur ?

 

Ce qui me tient vraiment à cÅ“ur, c’est que grâce à la parution de celui-ci au grand écran, j’espère pouvoir ouvrir des débats concernant la violence. C’est pour cette raison que j’ai aussi créé une association, « Sans défense Â», qui a vraiment pour but d’aider et d’accompagner les personnes victimes de violences au sein d’un foyer ou même de harcèlement scolaire. Malheureusement, quand on regarde les infos, on entend de plus en plus parler de ce genre d’actes. En espérant que ça puisse faire bouger les choses, qu’on en parle ouvertement à la télé.

 

Ces derniers temps, nous avons été confrontés à beaucoup d’événements tragiques. Ça vous touche particulièrement je pense.

 

Bien sûr. Quand j’entends qu’une adolescente se pend à 14 ans à cause du harcèlement scolaire, et que pas un jour ne passe sans qu’on entende des choses comme ça, je suis touchée. Et puis même qu’il s’agisse d’enfants maltraités, de femmes battues, et parfois pour lorsque l’on s’en rend compte, il est trop tard. Je ne suis personne pour pouvoir changer le monde, j’en suis bien consciente, mais si grâce à mes débats et à travers mon histoire on peut peut-être revisiter un petit peu certaines lois pour être un peu plus sévère, ou bien se rendre compte des choses un peu plus tôt afin de pouvoir agir avant un drame, j’aurai déjà accompli une très belle mission.

 

C’est désormais un combat de tous les jours pour vous, notamment à travers votre association.

 

Oui, et j’espère vraiment que mon association sera amenée en haut de l’affiche, et que les gens vont oser s’ouvrir à moi. Il ne faut pas hésiter si une psychologue veut se porter bénévole ou bien des personnes qui sont plus calées que moi au niveau juridique, concernant ces actes de violences. Ils sont les bienvenus dans mon association. Parfois, je rassure les personnes comme je peux, en leur donnant un peu de force à travers mes mots. Mais j’ai des lacunes sur certains domaines, et je ne peux répondre à toutes les questions.

 

Une cagnotte a été lancée pour financer la bande annonce de votre film ?

 

J’ai créé une cagnotte Leetchi, qui s’appelle « Solidarité Réalisation Film Laissée pour morte Â». Car pour réaliser ce film, il faut que mon producteur et moi, nous fassions une bande annonce afin de la présenter aux investisseurs. Donc ça serait avec plaisir d’avoir un petit geste. Et j’organise également mon premier événement, une bourse aux jouets, le week-end du 6 et 7 novembre à la salle des fêtes de Saint-Vit. C’est dédié aux enfants, il y aura jouets, puériculture, habits pour enfants. Donc venez nombreux !

Depuis le 1er novembre, Santé publique France, en partenariat avec le ministère de la santé et l’assurance maladie, a donné le coup d’envoi de la 6ème édition de Mois sans tabac. Cette opération offre aux fumeurs un accompagnement de sevrage jour après jour.

Le mois sans tabac est un programme qui rassemble et fait ses preuves selon les établissements publics de santé. Les 5 premières éditions ont enregistré plus de 900.000 inscriptions, dont 36.727 en Bourgogne-Franche-Comté. Ces données attestent de l’existence d’un réel élan collectif pour arrêter de fumer pendant 30 jours. 30 jours, car cela représente une durée essentielle si elle est atteinte, multipliant par 5 les chances d’arrêter de fumer définitivement. Pour cette 6ème édition de Mois sans tabac, Santé publique France renforce son dispositif d’accompagnement des fumeurs. « A l’échelle de chaque région, santé publique France désigne un ambassadeur régional du Mois sans Tabac. C’est l’instance régionale d’éducation et de promotion de la santé de Bourgogne-Franche-Comté qui est désignée ambassadeur depuis 2017. Et nous, notre rôle, c’est de déployer le Mois sans tabac en région, en partenariat avec Tab’agir qui est le réseau expert de l’accompagnement à l’arrêt du tabac et l’ARS Â» souligne Fanny Courty, chargée de projet à l’IREPS en Bourgogne-Franche-Comté, et ambassadrice régionale du mois sans tabac. « Nos missions principales sont de communiquer et de valoriser cette opération en région, mais aussi d’accompagner tous les acteurs qui souhaiteraient mettre en Å“uvre une action d’accompagnement ou de communication autour du tabac auprès du public Â» poursuit-elle.

« Pour rappel, le tabac est la première cause de mortalité évitable en France, représentant plus de 75.000 morts par an. 16 millions de fumeurs quotidiens sont comptabilisés en France, mais près de 60% souhaitent arrêter de fumer dans l’année Â» Santé publique France

Cette année, pour valoriser et communiquer autour de cette opération en région, un fil jour autour du Mois sans tabac a été lancé, qui s’est matérialisé durant le mois d’octobre par la communication d’une fiche mémo-tabac thématique hebdomadaire. Ce fil rouge s’est prolongé en novembre par la diffusion de podcast hebdomadaire thématique pendant tout le mois. Deux podcasts sont axés sur des témoignages d’anciens fumeurs. « Ce sont des ressources qui peuvent être très enrichissantes et très intéressantes pour tout fumeur qui souhaiterait s’initier dans une démarche d’arrêt Â» précise Fanny Courty.  Par ailleurs, les participants pourront bénéficier d’un accompagnement personnalisé et accéder à un entretien d’aide à l’arrêt du tabac par une consultation avec un professionnel de santé en présentiel, une consultation par téléphone grâce au 39 89, des entretiens individuels ou collectifs. « L’objectif est d’aller encore plus loin pour aider les participants à arrêter de fumer, et leur donner les clefs pour relever ce défi Â» informe l’ambassadrice régionale.

Parmi les dispositifs à retrouver cette année pour s’informer :

  • Le site tabac-info-service.fr, dispositif majeur de l’accompagnement à l’arrêt du tabac
  • L’application d’e-coaching Tabac info service, qui propose un programme d’e-coaching complet et personnalisé pour optimiser les chances d’arrêt définitif du tabac
  • Santé publique France propose aux participants de les rejoindre sur les réseaux sociaux. En s’inscrivant sur les pages Facebook, Twitter et Instagram, les fumeurs peuvent trouver chaque jour du soutien au sein même de la communauté, des informations utiles et des conseils pour affronter la phase de sevrage
  • Un kit d’aide à l’arrêt Mois sans tabac comprenant le programme de 40 jours, composé de deux phases : 10 jours de préparation et 30 jours de défi

Pour le compte de la sixième journée de Ligue Butagaz Énergie, les Engagées reçoivent les Nantaises ce samedi, au Palais des Sports Ghani Yalouz. Les bisontines restent sur un bilan mitigé avec 2 victoires et 3 défaites en ce début de saison. Des résultats qui ne reflètent pas tellement la physionomie des confrontations, leurs deux derniers matchs se jouant à un but seulement.

 

Des regrets laissé dans le Vercors

 

« A Bourg-de-Péage, on doit gagner le match douze fois Â» déplore le coach des Engagées, Sébastien Mizoule. « Je dis douze fois, parce qu’on a beau tourner le mal dans tous les sens, on a douze possessions à 6 contre 5, et on met malheureusement moins de 50% des buts. Et surtout, on en prend. C’est embêtant, parce que si on finit bien la première mi-temps, on est à +3, et si on entame bien la supériorité numérique en 2ème mi-temps, je pense qu’à la 35ème minute on peut même être à +5 ou +6 Â» regrette l’entraîneur. La rencontre s’était soldée par une défaite 28 à 27, dans un complexe Vercors plein à craquer, transcendant les joueuses drômoises. Une ferveur peut-être à la limite de l’acceptable à l’encontre des Engagées, subissant des invectives parfois trop excessives.

 

« Il faudra être capable d’être bien meilleur sur le surnombre. Il y a quelques échecs à 6m qui font mal. Quelques penaltys où l’on doit être bien meilleur. On a été un peu naïfs sur certains ballons. Il y en a marre de faire des bons matchs, et de mauvais résultats. Maintenant il nous faut des résultats. Peu importe le contenu contre Nantes, il faut qu’au bout des 60min, on ait les 3 points Â» Sébastien Mizoule.

 

« Nantes, une équipe qui nous ressemble Â»

 

Pour affronter la formation Nantaise, le groupe sera le même que celui qui a fait face à Bourg-de-Péage. « En ce début de championnat, on ne rencontre que des équipes de haut de tableau. Il faut en gagner. Nantes fait partie des équipes qu’il faut battre à domicile Â» souligne Sébastien Mizoule. « Nantes a fait un recrutement de très bonnes joueuses, mais sort d’une saison avec un jeu tourné autour de Bruna De Paula qui est partie. Elle était pour moi le détonateur de l’équipe de Nantes. Ils sont encore en recherche de projet, de choses à mettre en place, sans cette ‘’De Paula – dépendance’’ de laquelle ils étaient un peu tributaires. Maintenant c’est un effectif très homogène, avec des joueuses internationales, du gabarit, et des gardiennes performantes Â» poursuit l’entraîneur. Nantes, c’est une équipe qui ressemble à l’ESBF, en reconstruction, qui vit des matchs accrochés, avec un profil un peu similaire. La rencontre risque d’être disputée, et très serrée. « C’est chez nous, il y aura du monde, du public, et on sait l’importance que ça peut avoir dans ces matchs-là. On l’a vu à Bourg de Péage. Il faut aussi s’appuyer et se nourrir de l’énergie que peut nous procurer un Palais des Sports rempli Â» souligne Sébastien Mizoule.  

Publié dans Actualités, A la une, Sport
Pour la toute première fois, la Citadelle a décidé de fêter Halloween. Dimanche 31 octobre, la journée sera divisée en deux temps : l’après-midi, de 14h à 17h, ouverte à tous. La soirée, de 20h à 1h, sera quant à elle réservée aux adolescents à partir de 14 ans, et aux adultes uniquement. Les visiteurs sont invités à se costumer, et l’entrée sera exceptionnellement offerte aux enfants ayant revêtu leur plus beau costume.

 

En partenariat avec le collectif Ludique Bisontin (CLUB), la Citadelle de Besançon a décidé de se plonger dans l’ambiance d’Halloween. Les citrouilles et toiles d’araignée envahissent le site. Les sorcières, fantômes et vampires attendent les visiteurs. Au programme, concours de costume, stand de maquillage, activités pour les enfants (Escape Game, espace Shoot les monstres, jeu du Loup-Garou) et activités pour les plus grands (Escape Game, spectacle de feu, jeu de piste, jeux de rôle…). Pour garder un bon souvenir de cette journée, un espace photographie sera proposé.

 

« Il y aura des ateliers pour les enfants autour de la fête des morts, autour des petites bêtes qui font peur, mais qui ne sont pas si terribles ! Mais également un jeu de piste Vauban, deux escape games : un sur Harry Potter, et l’autre sur Dracula. On retrouvera aussi des jeux de société et des jeux vidéo inspirés d’Halloween. Le jardin botanique proposera aussi des choses autour des citrouilles, un laboratoire à potion, des feuilles fantômes. Énormément de choses, et encore beaucoup d’autres surprises qui attendent les visiteurs de 14h à 17h à la Citadelle ! Â» Gaelle Cavalli, chargée de valorisation du monument Vauban à la Citadelle de Besançon

 

Des projections horrifiques habillent la galerie enterrée créée par Vauban, qui est exceptionnellement en accès gratuit à cette occasion, depuis le 27 novembre et jusqu’au 1er novembre, pour se mettre dans l’ambiance Halloween. Ces projections sont réalisées par les jeunes du centre de loisirs de l’ASEP et le collectif Spotlight.

Un individu, en excès de vitesse, a été interpellé par la police pontissalienne. Les vérifications d’usage ont permis d’établir que le contrôle technique du véhicule avait été falsifié. Son propriétaire a été convoqué également. Après avoir tenté de se défausser, il a reconnu les faits. Si le conducteur devait s’acquitter d’une amende, le propriétaire s’expliquera devant la justice.

Ce jeudi matin, vers 10h30, à Besançon, rue Thomas Edison, un jeune homme de 21 ans a été interpellé par une patrouille de police. Il a jeté une pierre sur un véhicule en circulation. La conductrice a freiné pour éviter l’impact, sans toutefois y parvenir complétement. Le caillou a touché la calandre de la voiture.

Un individu devait être jugé ce jeudi en comparution immédiate pour des faits de violence conjugale. Ces derniers remontent au 26 octobre dernier. Une femme a reçu des coups de poings et a été étranglé par son compagnon. Elle s’est réfugiée chez un voisin.

A leur arrivée, le concubin quittait les lieux pour rejoindre son domicile, situé quelques mètres plus loin. Alcoolisé, il a été interpellé, placé en cellule de dégrisement, puis en garde à vue. La victime a présenté un certificat médical avec trois jours d’ITT. Au cours de son audition, l’agresseur présumé n’a reconnu que partiellement les faits. Selon lui, la femme aurait été bousculée et se serait blessée en tombant sur du mobilier.

Dans un communiqué de presse, Karima Rochdi, élue bisontine et animatrice du Comité de soutien à l’action du Président de la République, fait savoir qu’elle rejoint « Horizons Â», le parti politique crée par Edouard Philippe. Elle précise néanmoins qu’elle est toujours adhérente à La République En Marche. « Toutes les énergies doivent être consacrées au bilan du quinquennat et à la réélection d’Emmanuel Macron Â» écrit-elle. Et de conclure : « Ce n’est jamais par  le rétrécissement qu’on crée une dynamique, mais par un élargissement des bases Â».