Dans un communiqué de presse, la CGT dénonce les conditions de travail qui touchent le service éducation de la Ville de Besançon. Le syndicat pointe la mauvaise préparation de la dernière rentrée scolaire, avec la mise en place d’un portail d’inscription peu convaincant et incompréhensible, les rémunérations insuffisantes du personnel et des temps de formation qui ne peuvent plus être assurés. Le syndicat s’insurge également contre « l’absence des élus qui ne prennent aucune décision de profondeur ». A l’image de Daniele Gouffon, représentante de la CGT, les agents ne veulent plus travailler dans ces conditions et demandent que cesse « ce mode dégradé », qu’ils jugent « inacceptable ».
« Nous nous sommes retrouvés avec tous les parents mécontents. Ce contexte a créé des heurts et nous nous sommes retrouvés face à des gens agressifs » explique la responsable syndicale. Selon elle, les difficultés de recrutement s’expliquent aussi par des salaires insuffisants et l’organisation décousue du temps de travail. « Le découpage des horaires est trop important. Il est impossible de vivre avec 600 euros par mois. La collectivité impose une présence durant les trois temps de la journée. Les étudiants ne viennent même plus travailler à la ville. Avec ce découpage, c’est impossible. C’est parfois des trajets deux à trois fois par jour. Ce n’est pas tenable ».
Daniele Gouffon appelle les élus à prendre leur responsabilité et à mener les réflexions qui s’imposent pour mener une véritable politique éducative, tenant compte de toutes ces difficultés. « Il faut que l’on arrête de travailler sur le mode dégradé. Le peu de personnel qui reste est fatigué. Ils tiennent à bout de bras l’organisation scolaire bisontine » explique Mme Gouffon. Et de conclure : « Nous attendons que des décisions soient prises. A-t-on prévu de construire une nouvelle cuisine centrale ? A-t-on pensé à d’autres systèmes pour que tous les enfants soient pris en charge ? les fermetures de classes ou d’écoles ont eu pour effet de détériorer l’accueil des enfants. C’est tout un système qu’il faut revoir ».
L'interview de la rédaction / Daniele Gouffon
Selon les derniers chiffres de la direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Drees), le nombre d’allocataires de minima sociaux est reparti à la hausse en 2022 en France. Soit +0,4%, pour atteindre 4,3 millions de personnes.
La croissance est plus marquée chez les bénéficiaires des allocations pour adulte handicapé (+3,4%) et pour demandeur d’asile (+45,3%), en raison notamment de la guerre en Ukraine. Dans le même temps, les bénéficiaires du RSA ont baissé de 2,3%. La situation plus favorable dans le domaine de l’emploi explique cette situation.
Ce samedi matin, la Ville de Besançon inaugurera, avec les associations et les habitants du quartier, le nouveau de terrain de football synthétique du secteur Velotte . Un investissement, dont le montant est estimé à 800.000 euros.
Fini l’ancien espace en sable, place désormais à une infrastructure plus confortable pour ses utilisateurs. Cet investissement s’inscrit dans les projets de rénovation que la ville de Besançon mène durant ce mandat. Certes, il s’adresse tout d’abord à l’ASC Velotte et ses licenciés, mais il est également à la disposition des acteurs sportifs et sociaux du quartier et de la cité. Dans un souci d’une bonne répartition des infrastructures sportives sur l’ensemble du territoire bisontin, la ville a accepté de réhabiliter cet équipement sportif. Il est le cinquième terrain synthétique à voir le jour, après ceux des Orchamps, Saint Claude, Le Rosemont et la Malcombe.
Un club qui rassemble de nombreux licenciés
Avant de valider complètement un projet, la Ville s’intéresse à la vitalité du ceux qui portent l’initiative et leur capacité à rassembler autour d’une discipline et d’une passion. Ce fut le cas à Velotte. Avec ses plus de 300 licenciés, dont plus de 75% d’enfants, l’ASC Velotte a répondu à ces exigences. Le critère environnemental n’est également pas exclu. C’est la raison pour laquelle, Abdel Ghezali, 1er adjoint à la ville de Besançon, et ses équipes ont opté pour cette matière, qui facilite l’entretien, en évitant notamment les arrosages répétitifs, consommateurs d’une grande quantité d’eau.
Un nouveau gymnase à Planoise
Lors de ce 2è mandat, la Ville continuera d’entretenir et rénover ses équipements. Parmi les grands projets à venir, la construction/agrandissement du gymnase Diderot à Planoise. Un budget de plus de 12 millions d’euros est annoncé par ce nouvel espace qui devrait voire le jour en 2026.
L'interview de la rédaction : Abdel Ghezali, 1er adjoint à la ville de Besançon, en charge des sports
Ce n’est pas une bonne nouvelle pour le portefeuille des ménages. Hier soir, Bruno Le Maire, invité sur France 2, a admis que les prix dans l’alimentaire ne redescendraient pas à leur niveau d’avant-guerre en Ukraine. Le ministre de l’économie a reconnu que « la vie est extrêmement difficile pour des millions de Français ». Il assure que « l’année 2024 sera meilleure que l’année 2023 ».
L’info en a surpris plus d’un. Jeudi soir, Gabriel Attal, le ministre de l’Education, a annoncé l’octroi d’une prime exceptionnelle pour 730.000 agents de son ministère. Les accompagnants d’élèves en situation de handicap et d’autres agents recevront une prime exceptionnelle de 500 euros en octobre. Elle s’élèvera à 380 euros pour les enseignants. Pour le syndicat Snes-FSU cette annonce est « un leurre », qui ne peut remplacer « la revalorisation conséquente des salaires » qui est demandée.
Le tribunal de commerce de Marseille a placé ce jeudi Minelli en redressement judiciaire, afin de préparer la cession à un nouvel actionnaire. Spécialisée dans la chaussure, l’enseigne emploie 700 salariés dans 14 pays, dont 500 en France. Elle compte également 120 boutiques dans l’Hexagone. Le site de Besançon avait fermé ses portes cet été. Celui de Lons-le-Saunier lui emboîtera le pas.
Les pensions de retraite vont être revalorisées de 5,2% au 1er janvier 2024. L’annonce a été faire hier par Bruno Le Maire, le ministre de l'Economie, lors d’un entretien accordé au Parisien. Dans le même temps, le ministre a ajouté que les minima sociaux connaîtront une revalorisation "de 4,6 % environ", soit "28 euros par mois pour le RSA".
En raison d’un mouvement social national, la circulation des TER sera très légèrement perturbée ce mardi 26 septembre en Bourgogne - Franche – Comté. « Plus de 95% des TER seront assurés » selon la SNCF. Le trafic TGV devrait être normal dans la région. N’hésitez pas à vous renseigner, à l’aide des moyens de communication habituels, pour connaître la programmation des circulations.
La Confédération paysanne demande un « plan de vigilance et d’amélioration des conditions de travail et de rémunération » pour les saisonniers après quatre décès et la fermeture, mardi, d’hébergements collectifs de vendangeurs, jugés « indignes » et « insalubres » par la préfecture de la Marne. Le syndicat milite notamment pour l’inscription dans le Code du travail d’une définition spécifique du travail saisonnier en agriculture, des conditions de logement dignes et une augmentation des rémunérations.
Cela manque une nouvelle fois encore de clarté. Le gouvernement n’instaurera pas en 2024 une participation financière lorsqu’un salarié utilise son compte personnel de formation, mais cette « piste » reste à l’étude a indiqué, hier, Olivier Dussopt, le ministre du Travail. En mai dernier, Bruno Le Maire, le ministre de l’économie, avait évoqué la possibilité de mettre en place une participation financière de 30%.