Concernant le trafic ferroviaire, SNCF Transports indique la poursuite des perturbations ce mercredi et ce jeudi. Elle recommande aux voyageurs, qui le peuvent, d’annuler ou reporter leurs déplacements et de privilégier le télétravail. Prévoyez, un TER sur 4 en moyenne. 2 TGV sur 5 sur l’axe Paris/ Franche-Comté. Un train sur 3 sera en circulation pour les liaisons Lyria, entre la France et la Suisse.
La mobilisation contre la réforme des retraites s’invite, demain, lors de la journée internationale des droits des femmes. Chacun espère que les cortèges feront le plein. Les opposants pointent « une réforme sexiste ». « Ce sont les femmes qui ont les travails les plus précaires et qui gagnent le moins. Elles devront cotiser plus longtemps si elles veulent partir en retraite à taux pleins » explique Marine, une étudiante bisontine. Et de poursuivre : « on lutte tous les jours. Ce n’est pas une journée qui va faire bouger les choses. Mais elle va permettre d’avoir de la visibilité » explique-t-elle.
Anne Vignot rappelle l’importance « du combat qui s’annonce ». « C’est celui de la place des femmes dans la société » explique la maire de Besançon. L’édile Bisontine rappelle que « les femmes ont toujours joué un rôle important dans les crises ». Mme la Maire demande « que tout le monde soit mis sur le même pied d’égalité ». Elle appuie sur l’importance du « travailler ensemble ».
Rappelons que des rendez-vous sont annoncés ce mercredi : à 14h, sur le parking Battant, à Besançon, à 13h, sur la place de la Liberté, à Lons-le-Saunier et à 15h30, à Dole, devant la Sous-Préfecture.
L'interview de la rédaction / Marine, étudiante bisontine. Anne Vignot
Le rectorat de Besançon a enregistré près de 34% de grévistes dans l’académie ce mardi, sixième journée de mobilisation contre la réforme des retraites. Ce qui représente : près de 41% d’enseignants mobilisés dans le 1er degré et près de 33% dans le second degré.
Ce mardi, nouvelle journée de mobilisation à Besançon pour la lutte contre la réforme des retraites. Des milliers de personnes sont venues dire leur opposition à cette réforme, qui est actuellement examinée au Sénat. Pour les manifestants francs-comtois, le combat doit se durcir. "Le blocage n’est pas du fait des grévistes, mais d’Emmanuel Macron et de son gouvernement qui restent inflexibles". Cet après-midi, le communiste Fabien Roussel était dans le cortège bisontin, aux côtés d’Anne Vignot, la Maire de Besançon.
L'interview de la rédaction / Fabien Roussel
A Besançon, la jeunesse était présente. Depuis ce matin, lycéens et étudiants se mobilisent. Des opérations ont vu le jour devant le lycée Pasteur et la faculté des lettres. Très tôt ce matin, des militants ont bloqué le dépôt Ginko à Besançon. Des barrages filtrants se sont tenus aux ronds-points des Mercureaux et de Beure .
Tout au long de cette journée. On s’est mobilisé dans les grandes villes de la région. Ce matin, plus de 3000 personnes se sont rassemblées à Dole et près d’un millier à Saint-Claude. Ils étaient également plus de 1000 à Pontarlier. C’est la plus forte mobilisation depuis le début du mouvement. On a également enregistré 16.000 personnes à Besançon et 6.000 à Lons-le-Saunier.
L'interview de la rédaction / Frédéric Vuillaume
L'interview de la réddaction / Timo, étudiants bisontins
Ce matin, des manifestants ont procédé au blocage du dépôt de bus Ginko. Selon les syndicats, une soixantaine de manifestants étaient sur place, empêchant les véhicules d’effectuer les parcours prévus. Les manifestants vont également mener une opération de tractage à hauteur de plusieurs ronds-points et péages. Ceux de Beure, Chalezeule et Marchaux-Chaudefontaine sont au programme ce matin et début d’après-midi. On a également tracté devant les établissements scolaires et les facultés.
Ce matin, des manifestants ont procédé au blocage du dépôt de bus Ginko. Selon les syndicats, une soixantaine de manifestants étaient sur place, empêchant les véhicules d'effectuer les parcours prévus. Les manifestants vont également mener une opération de tractage à hauteur du rond-point de Beure.
Nouvelle journée d’action contre la réforme des retraites ce mardi. Il s’agit de la sixième mobilisation. Des rassemblements se tiendront dans le Doubs et le Jura tout au long de cette journée. Les premières manifestations auront lieu à 10h30, à Dole, Avenue de Lahr et à Saint-Claude, place de l’Abbaye. A Pontarlier, les manifestants sont attendus à 12h sur la place d’Arçon. Enfin, rendez-vous à 14h, sur le parking Battant, à Besançon et à 15h, sur la place de la liberté, à Lons-le-Saunier.
Cette journée de manifestation est le début de grèves reconductibles et de blocages économiques. Les syndicats veulent mettre le pays à l’arrêt. D’ores et déjà, de nouveaux rassemblements sont annoncés pour demain, mercredi, à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes. Selon les opposants, les femmes font partie des publics les plus fragilisés si cette réforme s’applique.
Des rassemblements se tiendront dans le Doubs et le Jura tout au long de cette journée. Les premières manifestations auront lieu à 10h30, à Dole, Avenue de Lahr et à Saint-Claude, place de l’Abbaye. A Pontarlier, les manifestants sont attendus à 12h sur la place d’Arçon. Enfin, rendez-vous à 14h, sur le parking Battant, à Besançon et à 15h, sur la place de la liberté, à Lons-le-Saunier.
Nouvelle journée d’action contre la réforme des retraites ce mardi. Il s’agit de la sixième mobilisation. Les étudiants devraient encore animer les cortèges. Depuis le début de la contestation, la jeunesse est venue exprimer son mécontentement. Les études longues ont rallongé les parcours de formation. Avec l’obtention d’un CDI tardif, parfois à l’âge de 28 ans, ils doivent faire leur place sur le marché du travail. Ce qui repousse indéniablement l’âge de départ à la retraite, les fragilisant davantage.
La précarité de la jeunesse française est une réalité. Selon les jeunes militants, cette réforme ne ferait qu’aggraver une situation déjà bien compliquée pour eux. « Les jeunes savent bien que si cette réforme passe, d’autres mesures seront prises » explique l’étudiante bisontine Wiam Bama, membre du parti communiste français. Les étudiants se rassembleront également mercredi, dans le cadre de la journée internationale des droits de femmes, toujours en faveur de la réforme des retraites, mais plus spécifiquement pour dénoncer la condition de ce public. Pour Wiam Bama, la réforme est « très pénalisante pour les femmes ». « Si cette réforme passe, c’est une atteinte à nos droits en tant que femme » conclut-elle.
L'interview de la rédaction : Wiam Bama
Sixième journée d’action contre la réforme des retraites partout en France. Cette grève est reconductible. D’ores et déjà, une nouvelle mobilisation est également annoncée pour mercredi dans le cadre de journée internationale des droits des femmes.
Pour l’intersyndicale bisontine, les rassemblements ne sont plus suffisants. Face au mutisme du gouvernement, il est annoncé des blocages à compter du 8 mars. « La mobilisation doit passer par des actions reconductibles et des blocages économiques » explique Julien Juif, représentant du syndicat solidaires. Suite aux débats qui se déroulent actuellement au Sénat, les syndicats veulent contrebalancer les propositions de loi, émanant notamment des parlementaires LR qui, selon les syndicats, « veulent durcir encore les règles ».
Pour Julien Juif, « cette réforme ne rime à rien ». « C’est une véritable réforme antisociale. C’est terrible ce qui est en train de se passer. Alors qu’il faudrait partager le travail et surtout partager les richesses » conclut-il.
L'interview de la rédaction : Julien Juif