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La Préfecture du Doubs indique que pour accompagner les TPE dans les démarches leur permettant de bénéficier d’un prix plafond pour leur électricité, plusieurs dispositifs sont mis en place. Des réunions d’information seront organisées les 19, 20 et 23 janvier prochains dans les trois arrondissements du département. Celle de Besançon devrait se tenir le 19 janvier. Par ailleurs, une permanence spécifique est également prévue dans les 25 maisons France Services.


Selon les derniers chiffres de l’Urssaf Bourgogne-Franche-Comté , malgré le contexte économique et social que nous connaissons actuellement, au 3è trimestre, notre région gagne 1.320 postes, pour atteindre un niveau de 674.000 salariés. Cette croissance s’explique par la progression des effectifs intérimaires (+1.130 postes) après une baisse au deuxième trimestre.

Dans le détail, les effectifs de l’industrie progressent (+ 0,2 % ; soit + 340 salariés). Malgré une hausse ininterrompue depuis mars 2021, ils demeurent en dessous de leur niveau d’avant la crise sanitaire (- 0,6 % par rapport à fin décembre 2019). Les effectifs salariés de la construction, pourtant très dynamiques depuis 2020, sont en baisse (- 100 postes ; - 0,2 %) au 3e trimestre 2022. Sur un an, ils augmentent de + 0,1 %. Dans le secteur des services hors intérimaires, les effectifs salariés stagnent ce trimestre (- 70 postes ; - 0,0 %). Le secteur marque le pas en région, à l’inverse du niveau national où le secteur demeure relativement dynamique (+ 0,4 %). A la suite d’une reprise timide au deuxième trimestre 2022, le secteur du commerce gagne à nouveau 30 postes.

En Franche-Comté, seul le département du Jura perd des postes (-130). Le Doubs (+560 postes, soit + 0,4 %), la Haute-Saône (+280 postes, soit + 0,6 %) et le Territoire-de-Belfort (+120 postes, soit + 0,4 %) sont en progression sur cette période.

Sur la chaîne YouTube de la Ville de Pontarlier, Patrick Genre, le 1er magistrat de la commune du Haut-Doubs, formule ses bons vœux à ses concitoyens. Le message se veut positif, mais réaliste. L’édile évoque la capacité de sa collectivité à s’adapter et à affronter les défis qui l’attendent en 2023. La Ville de Pontarlier continuera à « se développer et à investir ». Il en va de l’attractivité du territoire. Des budgets ont d’ores et déjà été votés. D’autres viendront les compléter en mars prochain. L’objectif étant de soutenir autant que faire  se peut l’économie locale, la vie associative et sociale.

Parmi les projets à venir : le lancement de l’appel à projet pour la Maison Chevalier, le raccordement au réseau de chaleur urbain de la piscine Georges Cuinet, la phase opérationnelle du plan de stationnement et circulation, l’étude concernant la rénovation de la Porte Saint-Pierre, une réflexion autour des modes doux, la phase opérationnelle de l’Opération Programmée d’Amélioration de l’Habitat, mais aussi le déploiement de la Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères Incitatives.

Comme dans d’autres villes de France, un rassemblement de citoyens, gilets jaunes ou pas, s’est tenu au centre-ville de Besançon ce samedi après-midi. Entre 150 et 200 personnes sont venues exprimer leur colère, leur exaspération et leurs inquiétudes.

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« La casse du service public », « le pouvoir d’achat », « l’inflation » et « la hausse des prix de l’énergie » font partie des revendications exprimées par les manifestants. Certains sont des gilets jaunes de la première heure. Dès l’automne 2018, ils sont descendus dans la rue pour défendre un autre modèle de société. D’autres rejoignent seulement le mouvement. S’ils ont conscience d’être parvenus à  faire trembler l’état français, ils regrettent de ne pas être allés  jusqu’au bout de leurs intentions. « Nous n’avons quasiment rien obtenu. Le mouvement s’est essoufflé. Il n’a pas toujours été mené par des gens correctes. C’est dommage » expliquent quelques manifestants.

 

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« Nous sommes de retour »

 

A l’image du Bisontin Frédérick Vuillaume, les manifestants croient en la renaissance du mouvement. « Nous sommes tous dans la m…. Les gens n’y arrivent plus. La population constate tous les jours que tout s’effondre » ajoute M. Vuillaume. Et de poursuivre : « la reforme des retraites doit être l’ultime provocation du gouvernement». « Nous devons nous réunir pour lutter ». Les leaders de la manifestation ont d’ores et déjà donné rendez-vous à la population samedi prochain, le 14 janvier, devant la gare de Lons-le-Saunier pour soutenir l’hôpital public. Une initiative identique avait rassemblé 1600 personnes à Champagnole en novembre dernier.

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Le reportage de la rédaction

Ce mois de janvier pourrait être compliqué pour l’exécutif. En pleine réforme des retraites, inflation et augmentation des prix de l’énergie, et alors que des appels à relancer le mouvement des gilets jaunes, dès ce week-end, s’expriment, nous avons demandé à José Avilès, le secrétaire départemental de la CGT du Doubs, de faire le point sur ce début d’année, que certains annoncent comme « noir » pour Emmanuel Macron.

José Avilès pense que cette année 2023 sera mouvementée. Il prévient d’ores et déjà que la CGT sera mobilisée « pour une pleine et entière justice sociale ». Les propos tenus par Emmanuel Macron, le 31 décembre dernier, lors de ses traditionnels vœux aux Français, ne passent pas. Le responsable syndical dénonce une totale contradiction dans les intentions du chef de l’état. Ce dernier expliquant « être attentif à l’unité de l’attention », alors qu’il avance à marche forcée sur le dossier des retraites ». « Pourtant, 70% des Français sont opposés à la réforme en cours ».

200 milliards distribués aux entreprises

En 2023, José Avilès et ses camarades continueront de défendre les intérêts des salariés et de faciliter leur expression dans la rue ou  les différentes instances représentatives du personnel. « Il y a une grande souffrance dans ce pays. Les riches sont plus riches et les pauvres sont plus pauvres » explique le cégétiste. Et de poursuivre : « Cette situation est criante. Nous avons des salariés pauvres aujourd’hui ».

25% des salariés hommes n’arrivent pas à l’âge de la retraite

Pour l’heure, aucune nouvelle date de mobilisation n’est avancée. Les prochaines semaines seront néanmoins décisives. La CGT sera aux avant-postes pour s’opposer aux décisions gouvernementales qu’elle juge contraire à ses valeurs. La réforme des retraites et de l’assurance chômage en font partie. Selon des chiffres de l’Insee, rapportés par la CGT, « 25% des ouvriers hommes n’arrivent pas aujourd’hui à l’âge légal de la retraite ». « Fort de ce contexte, on voudrait nous faire travailler plus longtemps » explique M. Avilès. Et de conclure : « ce gouvernement est complètement déconnecté des réalités ». José Avilès craint que cette réforme « ne soit que le début d’un démantèlement plus large des acquis sociaux ».

L'interview de la rédaction / José Avilès

Confrontés à une triple épidémie ( covid-19, bronchiolite et grippe), les soignants des urgences n’ont pas chômé durant la dernière période des vacances de Noël au CHU Minjoz. Le manque de personnel, qui déserte l’hôpital public, auquel s’ajoute la grève des médecins généralistes, ne facilitent pas le quotidien.

Les images de brancards, laissés à l’abandon, et de salles d’attente pleines sont également une réalité à Besançon. Cela ne date pas d’aujourd’hui, l’hôpital public vit une crise sans précédent. Au CHU Minjoz, comme ailleurs, les fermetures de lits se poursuivent. « Il n’y a quasiment plus de recrutements en cours. Les gens ne veulent plus venir travailler à l’hôpital car les conditions de travail sont exécrables » explique Gérald Binetruy, représentant du syndicat Sud Santé au CHU Minjoz.

L’heure n’est pas à la mobilisation. Et ce, même si les syndicats auraient de nombreuses doléances à exprimer. Pour l’heure, les soignants du CHU Minjoz sont pleinement concentrés sur leur mission. « Le personnel est plutôt en train d’essuyer la vague et de faire ce qu’il peut pour prendre soin des gens plutôt que de penser à l’action » conclut M. Binetruy.

L'interview de la rédaction/ Gérald Binetruy ( représentant du syndicat Sud Santé)

 


C’est une situation qui est prise très au sérieux par tous les entrepreneurs français. Des coupures de courant ne sont pas exclues sur le territoire national pour alléger le réseau et gérer les éventuels risques d’approvisionnement cet hiver. Rencontre avec Damien Tournier, le président de l’UIMM (L’Union des industries et métiers de la métallurgie) du Doubs.

 Le responsable doubiste espère éviter ce scénario qui aurait des conséquences lourdes et fâcheuses sur le bon fonctionnement des firmes françaises. Rappelons que les secteurs de l’industrie et de la métallurgie disposent de machines lourdes et qu’un simple délestage de deux heures peut annuler toute une production journalière. « Cela peut être compliqué de couper une installation durant deux heures sans préparer cette intervention. Certains process fonctionnement pour la plupart  en continu et demandent un maintien en électricité de manière permanente » explique M. Tournier, qui ne cache pas son agacement. ‘Réindustrialiser la France sans électricité, c’est pénible » poursuit-il.  Certes il y a les machines de production, mais aussi tous les travaux menés en laboratoire, qui demandent le respect d’un cahier des charges précis pour le bon déroulement des études et des procédés mis en place. « Certaines productions doivent se dérouler dans des conditions particulières, notamment en termes de températures, et pendant une durée très précise, et sans doute par intermittence ».

 L’homme et la machine

Les salariés sont également concernés. « Au niveau de l’IUMM, on pousse à trouver d’autres solutions. Ces conditions ne sont pas facilement assumables » ajoute Damien Tournier. Le risque de chômage partiel plane. « Sans électricité, on ne peut plus travailler. Le recours à l’activité partielle fait partie de la réflexion » ajoute-t-il. ‘Tout cela pollue le dialogue social ». « Fallait-il fermer les centrales nucléaires ? Peut-on reprocher à EDF de ne pas les avoir entretenues alors qu’elles devaient fermer » pointe Damien Tournier.

« Pour un pays comme le nôtre »

M. Tournier reconnaît que, pour un pays comme la France, cette situation n’avait pas été anticipée. Il est vrai qu’une pénurie d’électricité, au sein de la 7è puissance économique mondiale, selon le fonds monétaire international, et la 3è puissance économique en Europe, est surprenante. Encore plus dans  un contexte qui s’inscrit dans une pénurie de médicaments, de matières premières et de produits de consommation.  

L'interview de la rédaction / Damien Tournier

En raison de l'absence de personnel sur les lignes périurbaines, les horaires de certaines lignes sont adaptés dans le Grand Besançon. Ces perturbations sont prévues jusqu’au 9 décembre prochain. Pour tout savoir sur les difficultés : www.ginko.voyage ou l’Appli Ginko Mobilités.

Une grève se tiendra ce mardi 6 décembre à l’école élémentaire de Vercel-Villedieu-le-Camp. Le site est fermé et n’accueillera aucun enfant. Cette mobilisation s’organise pour dénoncer le manque de moyens pour accueillir les élèves à besoins particuliers et les conditions du métier d'enseignant qui se dégradent. L’école aurait besoin de personnel pour venir en aide à plusieurs enfants en situation de handicap. Néanmoins, avec 600 euros par mois, les postulants sont rares.

Les centres équestres de Bourgogne Franche-Comté se mobilisent pour sécuriser la fiscalité des activités équestres en France à 5,5%. Ce samedi et ce dimanche, des actions étaient organisés à Besançon et Dijon.

Ce samedi, à Besançon, en présence de Philippe Monnet, le président de la chambre d’agriculture du Doubs-Territoire de Belfort , ces professionnels se sont réunis sur le parking de la Gare d’Eau pour exprimer leur position et l’expliquer à la population locale. Un poney club éphémère fut installé pour l’occasion. Une mobilisation qui s’est poursuivie dans les rues du centre-ville.  Une première mobilisation s’est tenue une semaine plus tôt. La prochaine, le 8 décembre prochain, aura lieu à Paris.

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Le choix de l’état de ne pas autoriser ces établissements à pratiquer ce taux de TVA est fortement décrié. « Nous voulons que les sports équestres restent accessibles au plus grand nombre. On ne veut pas refaire un sport de nantis. Nous avons complètement démocratisé l’équitation » explique Alain Bouchon, responsable d’un centre équestre dans le Doubs et délégué régional Bourgogne Franche-Comté du groupement hippique national, syndicat des professionnels de l’équitation.

Inquiétude pour l’avenir de ces établissements

Philippe Monnet, le président de la chambre d’agriculture du Doubs-Territoire de Belfort apporte son soutien plein et entier à cette filière qui compose l’agriculture française. Il craint, en cette période de baisse du pouvoir d’achat, une désaffection du public, en raison de l’augmentation des coûts. Ses inquiétudes se portent également sur l’emploi et la pérennité de ces établissements. Il appelle le gouvernement à revoir ses positions.

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Le reportage de la rédaction / Alain Bouchon et Philippe Monnet