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Dans un communiqué de presse, les élus de la majorité municipale bisontine font savoir qu’ils soutiennent la mobilisation contre la réforme des retraites. Ils indiquent qu’un vÅ“u sera soumis au vote du conseil municipal du 23 février prochain. Il sera demandé au gouvernement « de retirer son projet de réforme des retraites et de considérer les propositions portées par de nombreux acteurs de la société civile concernant l’accès pour toutes et tous à une retraite digne et juste Â». Ils affirmeront également « leur attachement au système de protection sociale issu du Conseil National de la Résistance Â».

Stellantis à Sochaux a décidé d’arrêter son équipe de nuit. Cette décision fait suite à la baisse du nombre de voitures produites. Ce sont 400 voitures en moins qui sortiront du site sochalien quotidiennement. L’équipe de nuit avait été créée en mars 2017. 750 personnes sont concernées par cette décision. Les contrats des intérimaires ne seront pas renouvelés. Les CDI basculeront en horaire de journée. L’arrêt est prévu pour avril prochain.

Réunis ce matin à Besançon, les syndicats ont décidé de poursuivre la mobilisation entamée le 19 janvier dernier pour dénoncer la réforme des retraites. De nouveaux appels à manifester sont programmées. Le mardi 7 février, à partir de 14h, sur le parking Battant. Le cortège prendra la direction de la place Leclerc, puis avenue Siffert, Chamars, la Préfecture, la grande rue pour une arrivée sur la place de la Révolution.  Et le samedi 11 février, à partir de 14h également,  sur la place de la Révolution.

La Fraternelle, installée dans les locaux de la Maison du Peuple à Saint-Claude (39), connaît des difficultés depuis la crise liée au covid-19. L’établissement, comme bien d’autres dans l’Hexagone, a perdu une partie de sa fréquentation, ce qui le fragilise. C’est principalement l’activité cinématographique qui en est la cause.  En trois ans, ce secteur d’activité, à Saint-Claude,  comme ailleurs, a perdu près de 30% de ses spectateurs. Les raisons sont diverses et variées, mais la fermeture des salles obscures durant de longs mois, lors de la pandémie,  a fait perdre certaines habitudes que le grand public tarde à retrouver.

Une année 2022 difficile.

« Le cinéma représente la moitié des produits d’activité de l’association Â» explique Christophe Joneau, le directeur de l’établissement sanclaudien. Soit environ le quart de son budget. L’année 2022 a particulièrement été compliquée. Avec 28.000 entrées réalisées à Saint-Claude lors du précédent exercice, les résultats sont bien loin des presque 40.000 entrées comptées annuellement avant la crise sanitaire.  D’où l’importance de retrouver un bon rythme de croisière pour rééquilibrer les comptes. Pour effectuer des économies, et en attendant de pouvoir mieux remplir  les salles, il a été décidé d’interrompre durant trois semaines l’activité cinématographique en janvier dernier. Elle a repris ce mercredi 1er février avec la projection dans les salles obscures du dernier Astérix et Obélix.

Une structure qui compte

A Saint-Claude, la Fraternelle dont le rôle social n’est plus à démontrer, gère trois salles de cinéma dans la cité pipière et une quatrième à Moirans-en-Montagne. D’autre part, grâce à une quinzaine de salariés, elle propose  toute une série d’autres actions qui concernent le spectacle vivant, l’impression et l’éducation populaire. La structure gère également un café associatif. Elle est aussi un lieu de résidence d’artistes et de compagnies. Autrement dit, elle est un acteur socio culturel de premier plan dans un territoire particulièrement sinistré, dont le nombre d’habitants et d’entreprises ne cesse de diminuer. Que dire également de la situation de l’hôpital de Saint—Claude, pour lequel la population, les soignants et les élus se mobilisent régulièrement pour qu’une activité suffisante soit conservée.

L'interview de la rédaction : Christophe Joneau, directeur de la Fraternelle

Hier après-midi, au collège Voltaire, le pacte pour l’émancipation des jeunes de Planoise a été signé en présence de nombreux partenaires, qu’ils s’agissent des collectivités locales ou des services de l’état. L’objectif est de proposer une trentaine d’actions concrètes et innovantes pour permettre à cette jeunesse de mieux trouver sa place dans la société et  se construire un avenir. Cinq axes ont été définis : découverte des métiers, insertion et emploi, diversité culturelle, accès à la santé et famille et parentalité.


Dans le cadre du mouvement de grève contre la réforme des retraites, les transports seront perturbés ce mardi 31 janvier dans le Grand Besançon. Keolis prévoit un tram toutes les 12 minutes. Par ailleurs, les lignes 3 à 12 seront perturbées. Par ailleurs, en soirée, après 20h, les lignes T1 à L6 ne fonctionneront pas. Les autres lignes devraient également subir des perturbations. Pour de plus amples informations : www.ginko.voyage et l’appli Ginko Mobilités.


Alors que le gouvernement reste droit dans ses bottes sur l’âge de départ à la retraite, une deuxième journée de mobilisation contre la réforme se tiendra ce mardi. Huit syndicats appellent les salariés à s’exprimer dans la rue et les entreprises. La journée du 19 janvier dernier avait fortement mobilisé. Conscients que la bataille se joue surtout dans la rue, les syndicats mobilisent leurs troupes. Une opération de tractage est menée ce matin dans l’agglomération bisontine.

Plusieurs rassemblements son annoncés : à 10h devant la sous-préfecture à Saint-Claude ; à 10h30 avenue de Lahr à Dole, à 12h sur la place d’Arçon à Pontarlier ; à 14h sur le parking Battant à Besançon ; à 15h sur la place de la liberté à Lons-le-Saunier.


Les organisations de retraités appellent à la mobilisation le 31 janvier prochain. Elles exigent « le retrait de cette réforme et l’ouverture de négociations pour abaisser l’âge de départ à la retraite à 60 ans, en finançant la retraite avec les cotisations sociales et non les impôts’.

Rappelons que plusieurs rassemblements sont prévus mardi prochain. Ils se tiendront à 10h devant la Sous-Préfecture à Saint-Claude, à 10h30, avenue de Lahr, à Dole, à 12h sur place d’Arçon à Pontarlier, à 14h sur le parking Battant à Besançon et à 15hn sur la place de la Liberté, à Lons-le-Saunier.

Après le succès rencontré dans la rue le 19 janvier dernier, l’intersyndicale est de nouveau mobilisée pour s’opposer au projet de réforme des retraites. En Franche-Comté, lundi soir, les syndicats et leurs militants se sont rassemblés devant la permanence du député Laurent Croizier à Besançon. Jeudi soir, ils mèneront une opération identique devant la permanence du député Eric Alauzet. Conscients de l’importance de la mobilisation dans la rue, ils mèneront une opération de distribution de tracts lundi prochain dans et aux abords de Besançon. Enfin, le 31 janvier, place à une nouvelle journée de grève et de manifestation. Dans la capitale comtoise, le rassemblement est prévu, à 14h, sur le parking Battant. D’autres initiatives sont d’ores et déjà annoncées, comme à 12h sur la place d’Arçon à Pontarlier. Le Jura ne devrait pas être en reste.

L'interview de la rédaction / Denis Ceveau ( secrétaire général CFDT -  métallurgie de Franche-Comté)

« Il n’y a pas de problème de financement en France Â»

Pour les syndicats, la coupe est pleine. Cette huitième réforme des retraites est la goutte qui fait déborder le vase. « Nous ne lâcherons rien Â» lancent-ils. Ils la jugent « injuste, inégale et inutile Â». Pour le collectif : « il n’y a pas de problème de financement en France Â». « C’est hallucinant ce qui est en train de se passer Â» commente Julien Juif, le représentant du syndicat Solidaires. Pour justifier ces propos, le collectif pointe tout d’abord les différents choix politiques effectués par le gouvernement, qui s’obstine « Ã  faire peser aux seuls salariés le financement de sa réforme. « Alors qu’il n’y a pas d’argent pour les retraites, Emmanuel Macron vient d’annoncer 413 millions d’euros pour la défense. A cela, nous pouvons ajouter les 300 millions d’euros accordés aux entreprises pendant la pandémie, ou encore les 66 millions d’euros d’exonération patronale Â» explique José Avilès, le secrétaire départemental de la CGT du Doubs.

L'interview de la rédaction / Julien Juif ( Solidaires)

Petit rappel à Olivier Dussopt

Les syndicats s’appuient également sur le rapport  du COR, le Conseil d’Orientation des Retraites, qui explique  que « le système de retraite français est en excédent en 2022, dans la continuité de l’année 2021 (+900 millions d’euros) Â». Que dire également des salariés, dans certains secteurs d’activités, comme l’enseignement, qui devront cotiser jusqu’à 66 ans au moins pour bénéficier d’une retraite à taux plein, des femmes, dont la carrière professionnelle n’est pas toujours linéaire, et des seniors, « cassés par le travail et que la société  semble vouloir écarter à partir de 55 ans Â» ?  Â« 25% des employés et ouvriers décèdent avant 64 ans Â» s’emporte José Avilès. Et de poursuivre : « on va les faire cotiser pour une retraite qu’ils ne percevront pas. C’est injuste Â». Ils demandent « une meilleure répartition des richesses Â» et tiennent à rappeler à Olivier Dussopt, l’actuel ministre du travail, les propos qu’il tenait sur l’allongement du temps de travail lorsqu’il était au Parti Socialiste, ou encore à Emmanuel Macron ses prises de position contradictoires sur le sujet.

L'interview de la rédaction / Romain Champion ( SNUipp FSU)

Les chiffres du chômage pour le 4è trimestre 2022 sont désormais connus. Durant cette période, le nombre de demandeurs d’emploi de la catégorie A s’établit à près de 100.700 personnes en Bourgogne-Franche-Comté. Soit une baisse de 2,4% sur le trimestre (6,9% sur un an).

En France métropolitaine, ce nombre baisse de 3,8 % sur cette même période (–9,4 % sur un an). Par département la baisse est de 4,9%, par rapport au trimestre précédent,  dans le Doubs. En revanche, on constate une augmentation de 0,4% dans le Jura.