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Hier, mardi, des syndicats d’enseignants, le SNES-FSU et Sud,  ont appelé à la grève pour le mardi 2 avril. Ils demandent l’abandon des mesures du « choc des savoirs Â», et notamment la mise en place des groupes de niveau au collège. Les syndicats entendent également dénoncer les salaires et les moyens accordés à l’école publique.

Ils sont nombreux les Français à vouloir opérer une reconversion professionnelle. Suite au Covid19, l’envie de faire autre chose et d’organiser autrement sa vie professionnelle, et par conséquence sa vie personnelle, est apparue.

Sous certaines conditions, le projet de transition professionnelle concerne tous les salariés du secteur privé. Il leur donne ainsi la possibilité de changer de métier, sans être bloqué par un éventuel problème financier. Ainsi, les partenaires sociaux ont confié le soin à l’association « Transitions Pro BFC Â» d’utiliser les fonds de la formation professionnelle pour accompagner et soutenir au mieux les personnes, qui souhaitent changer de direction et entamer un nouvel avenir. Les conditions sont différentes en fonction du type de contrat dans l’entreprise. La prise en charge va également s’attarder sur le type de formation sollicitée, sur la qualité de l’organisme de formation, …. . Néanmoins, « la personne décide de ce qu’elle veut faire. C’est son projet Â» explique Francis Jérôme, directeur général de Transitions Pro Bourgogne Franche-Comté.

Quelle prise en charge ?

En fonction de l’avancement de son projet professionnel, le bénéficiaire pourra prendre rendez-vous auprès d’un conseiller en évolution professionnelle, avec lequel sera évaluée la solidité, la pertinence et la précision d’une telle entreprise et/ou les points à améliorer. S’en suivra ensuite le dépôt d’un dossier, sur lequel une commission ad-hoc se positionnera. Il est toujours bon de rappeler que la personne n’est pas obligée de démissionner de son poste actuel. « La personne reste salariée de l’entreprise. La société  va continuer de lui verser son salaire durant sa formation. Et nous, nous rembourserons le salaire à l’entreprise Â» explique M. Jérôme.  Précisons également que le salarié ne démissionne pas et, en fonction de l’évolution de son initiative, pourra retrouver son poste.

Informations pratiques

Pour obtenir de plus amples informations : https://www.transitionspro-bfc.fr/ . Les personnes qui souhaitent être accompagnées dans l’élaboration de leur projet peuvent se rendre sur le site https://mon-cep.org/ pour prendre rendez-vous auprès d’un conseiller en évolution professionnelle. N’hésitez pas à vous connecter sur le site internet de l’organisme financeur et créer votre espace personnel afin de pouvoir échanger avec des interlocuteurs et obtenir des réponses le plus précises possibles à vos interrogations.

L'interview de la rédaction / Francis Jérôme, directeur général de Transitions Pro Bourgogne Franche-Comté.

A Besançon, le quartier des Clairs Soleils poursuit sa mue. Trois temps rythment cette transformation dont l’objectif est de recréer des espaces de vie, du vivre ensemble, mais aussi de l’emploi et de l’activité économique. Sur la « Place des lumières Â», en plein cÅ“ur du quartier, la Ville et les habitants ont pensé ces différents endroits, qui se déclinent en un jardin partagé, un supermarché et une maison de la parentalité, avec le transfert de la médiathèque Aimé Césaire, qui verra le jour prochainement. « On compte sur un travail en synergie entre ces deux équipements afin de répondre à un certain nombre de besoins au niveau du quartier Â» explique Hasni Alem, élu à la Ville de Besançon, adjoint de quartier aux Orchamps et Clairs Soleils.

Une ouverture fin 2025, début 2026

Le chantier concernant la maison de la parentalité devrait débuter rapidement. La structure devrait ouvrir ses portes à la fin de l’année 2025, voire début de l’année 2026. Hasni Alem explique que la place des Lumières est le lieu qu’il était utile de penser clairement, après la réhabilitation du quartier entre 2005 et 2015. Pour mener à bien cette évolution, plusieurs réunions de quartier ont été menées avec les habitants qui ont pu exprimer leurs attentes et leurs besoins. « Ils  voulaient un commerce et créer de l’activité.  La question de la parentalité est également apparue. Il y a beaucoup de familles monoparentales dans le quartier, avec des difficultés, notamment pour les femmes,  de gérer leur parentalité, leur vie professionnelle et leur vie personnelle Â» explique M. Alem.

Un projet structurant pour le quartier

L’élu bisontin se félicite du développement de ce projet, qui répond aux préoccupations du quotidien. Le Jardin devrait, avec le retour des beaux jours, jouer pleinement son rôle de lien social. Tout comme le supermarché qui, en plus, a permis de créer de l’emploi. Il en est de même pour la maison de la parentalité, qui devrait s’imposer comme un lieu d’échanges, d’information et de culture.

L'interview de la rédaction / Hasni Alem

Ce jeudi 21 mars, le Tribunal de commerce de Bordeaux a accepté le plan de sauvegarde de la société Hermione Retail qui exploite 26 magasins Galeries Lafayette, dont ceux de Besançon et Belfort. Dans un communiqué de presse, la Ville de Besançon se félicite de cette décision, qui signifie « le maintien de l’emploi pour les salariés des magasins de Besançon et Belfort Â». Néanmoins, Anne Vignot et Damien Meslot, son homologue belfortain, reconnaissent « la situation très fragile de ces enseignes Â». Ils disent rester vigilants quant à cette situation et « prêts à intervenir en cas de difficulté pour travailler sur une solution éventuelle de rachat des murs et de rénovation Â».

Le rectorat de Besançon a fait connaître le taux de participation des enseignants à la mobilisation du jour. Il s’établit à 7% d’enseignants mobilisés. Il est d’environ 8% dans le 1er degré et 6,5% dans le second degré.

Journée de mobilisation ce mardi dans la fonction publique. Des rassemblements se tiennent notamment à Besançon, Pontarlier, Dole et Lons-le-Saunier. Pour les syndicats la coupe est pleine. Les 22 milliards d’euros d’économie annoncés par Bruno Le Maire suscitent à la fois colère et inquiétude.

L'interview de la rédaction / José Avilès, responsable de la CGT du Doubs

« C’est un gouvernement qui est gouverné par la finance Â» explique José Avilès. Et de poursuivre : « il faut que l’on réagisse. On ne peut pas se laisser faire comme cela. Même quand on travaille, on en crève Â». Pour M. Avilès, le responsable de la CGT du Doubs, « s’il y a des moyens pour financer l’armement, il existe des moyens pour que le peuple français vive dignement Â». Rachel Messous de Force Ouvrière pointe le contexte des salaires, « avec le gel du point d’indice Â». La privatisation est également fustigée par la responsable syndicale. « Le service public, c’est un service rendu à la population Â» indique-t-elle.  

L'interview de la rédaction, Rachel Messous (Force Ouvrière du Doubs)

Quelle mobilisation à Besançon ?

Environ 200 personnes se sont rassemblées à Besançon. Parti de la Préfecture, le cortège s’est rendu devant l’hôpital, avant de rejoindre la mairie, le rectorat et le Conseil Régional. « On a essayé de toucher tous les versants de la fonction publique, où des temps de parole sont prévus Â» explique Danièle Gouffon, secrétaire générale de la CGT des territoriaux de Besançon. Du côté de la CGT, la mobilisation se poursuit. Le syndicat a déposé un préavis de grève mensuel, avec des réponses très attendues sur les salaires et les conditions de travail.

L'interview de la rédaction, Danièlle Gouffon, secrétaire générale de la CGT des territoriaux de Besançon

A l’appel de plusieurs organisations, les infirmiers libéraux se mobilisent ce jour. Beaucoup devraient rejoindre les rassemblements de ce mardi dans la fonction publique. Il est réclamé la reconnaissance de la pénibilité du métier et la revalorisation du tarif de base des actes infirmiers.

Les fonctionnaires sont dans la rue ce mardi. A l’appel de l’intersyndicale, une journée d’action se tient aujourd’hui. Elle porte sur les salaires et les conditions de travail. Les manifestants s’opposent également à la rémunération au « mérite Â». Plusieurs rassemblements sont prévus ce jour.

On s’est mobilisé ce matin  devant la Préfecture à Besançon et devant la Sous-préfecture à Dole. A Pontarlier, un rassemblement était annoncé pour midi sur la place d’Arçon. A Lons-le-Saunier, les manifestants ont prévu de se rassembler, à 14h,  sur la place de la Liberté.

Dans le cadre de la crise agricole, une réunion prévue ce mardi avec la FNSEA, à l’Elysée, a été reportée. Selon son président, Arnaud Rousseau, « les conditions pour sortir de la crise ne sont pas réunies Â». Le responsable syndical rappelle les 62 mesures exprimées et demande leur prise en compte totale. Les retraites, l’élevage, les produits phytosanitaires, la trésorerie et la simplification sont notamment des thématiques et problématiques au cÅ“ur de la crispation avec les autorités.  

A l’appel de l’intersyndicale, une journée d’action dans la fonction publique se tiendra ce mardi 19 mars. Elle portera sur les salaires et les conditions de travail. Les manifestants s’opposeront également à la rémunération au « mérite Â». Plusieurs rassemblements sont au programme : A 10h30 devant la Préfecture à Besançon à et à 12h sur la place d’Arçon à Pontarlier.