Dans un communiqué de presse, le MEDEF de Franche-Comté monte au créneau. Il dit clairement s’opposer aux augmentations d’impôts et de charges sur les entreprises, prévues dans le projet de loi de finances pour 2025. D’autant plus que cette décision s’inscrit dans un contexte ‘de hausse du chômage » en France.
Selon le collectif, ces décisions politiques seront « pénalisantes » pour les entreprises et seront un véritable frein pour « la compétitivité, l’activité et l’emploi ». Les patrons francs-comtois appellent le parlement « à agir ». Et de conclure : « les entreprises et les salariés de ce pays méritent mieux que des décisions qui sacrifieraient leur avenir ».
Le service Fil d’Ariane de l’association Travail et Vie de Pontarlier, qui accompagne les femmes victimes de violences, organise une grande journée de sensibilisation ce lundi 25 novembre pour la journée de lutte contre les violences faites aux femmes.
Cette animation se déroulera au théâtre Bernard Blier, à Pontarlier, de 10h à 18h. Tous les acteurs qui accompagnent les femmes victimes de violences, mais aussi des artistes, une socio esthéticienne, des ateliers de krav maga...
Le mouvement social de ce jeudi aura très peu de répercussion sur le réseau ferroviaire franc-comtois. Le trafic sera normal sur l’ensemble des liaisons TGV desservant la région. Le trafic sera quasi-normal pour les Trains Mobigo, avec près de 95% des circulations assurées.
De légères perturbations sont à prévoir sur les lignes :
Pour la majorité de ces lignes, des substitutions routières sont mises en place.
Demain, mercredi 20 novembre, un rassemblement se tiendra, à 16h, sur l’esplanade des Droits de l’Homme à Besançon. A l’occasion de la journée internationale des droits de l’enfant, l’intersyndicale appelle les professionnels du secteur social et médico-social à se mobiliser pour dénoncer « les orientations budgétaires du gouvernement ». Selon le collectif, « cette baisse serait catastrophique pour les établissements, les salariés et les personnes accompagnées ».
Plusieurs syndicats de la fonction publique ont appelé hier, jeudi, à une journée nationale de mobilisation le 5 décembre prochain. Le conflit avec le gouvernement porte sur les trois jours de carence dans la fonction publique et la diminution de l’indemnisation des jours d’arrêt maladie. Rappelons que le gouvernement souhaite réaliser 1,2 milliards d’économie dans l’administration. Cette action s’inscrit dans le cadre d’un appel à la grève de trois jours reconductible.
Annie Genevard, la ministre de l’Agriculture, est prévenue. Les syndicats FNSEA et Jeunes Agriculteurs ont annoncé, mercredi, de nouvelles mobilisations, « jusqu’à mi-décembre ». Des manifestations ponctuelles sont prévues pour dénoncer, notamment, le traité de libre-échange du Mercosur, mais aussi les « contraintes » imposées aux agriculteurs et la question des revenus. Cette nouvelle mobilisation, qui fait référence à celle de l’hiver dernier, débutera lundi prochain.
Les pertes d’emplois dans l’industrie française vont se poursuivre. Une affirmation émanant du ministre de l’Industrie Marc Ferracci. Les secteurs de l’automobile et de la chimie sont au plus mal. La prédiction est inquiétante. Le ministre envisage « des fermetures de sites dans les semaines et les mois qui viennent ». « Des milliers d’emplois » pourraient être perdus. Marc Ferracci souhaite une réponse européenne pour notamment soutenir la filière automobile.
Dans un souci de meilleure inclusion possible de ses étudiants, l’université de Franche-Comté s’est engagée dans la charte Atypie-Friendly, qu’elle a officiellement signée ce mardi à Besançon. Ce programme national s’est fixé comme objectif de rendre l’enseignement supérieur inclusif, notamment par des actions de sensibilisation et de formation à destination des étudiants, des enseignants et des différents services de l’établissement. Il consiste notamment à mettre à disposition des ressources, des outils et un accompagnement des différents publics visés.
L'interview de la rédaction, Bertrand Monthubert, directeur du programme Atypie-Friendly
Un trop de grand nombre d’étudiants, présentant un trouble du neurodéveloppement (autisme, trouble du déficit de l’attention, troubles dys), ne peut investir des études dans le supérieur. L’université de Franche-Comté veut faire évoluer la situation et donner les moyens à ces jeunes de réussir leur projet personnel et professionnel. Construit autour d’un réseau, avec différents échelons, ce programme va pouvoir se construire à Besançon, qui entre ainsi dans cette dynamique nationale. Certes, le chantier paraît important, mais Macha Woronoff, la présidente de l’université de Franche-Comté, entend renforcer le projet d’insertion, d’inclusion et d’accompagnement de toutes les jeunesses, qu’elle a mis en place durant son mandat à la tête de l’établissement.
L'interview de la rédaction, Bertrand Monthubert, directeur du programme Atypie-Friendly
Selon des sources concordantes, ce mardi, une dizaine de salariés de l’enseigne « Jabil », implantée au Locle, en Suisse voisine, se sont vu remettre une lettre de licenciement. Anciennement sous la bannière Johnson & Johnson, cette firme, spécialisée dans le médical, compte 500 salariés. En cette période, une partie de l’effectif est encore en vacances. Il sera au complet à compter de la semaine prochaine.
En 2018, lors de la transaction, Johnson & Johnson s’était pourtant voulu rassurant, indiquant, selon nos confrères d’Arcinfo, que « les employés n’avaient à craindre ni licenciements, ni délocalisation ». Les premières rumeurs de difficultés sont apparues dès 2021. Pourtant la solidité du groupe, avec 180.000 employés, répartis sur 100 sites dans 29 pays, avait convaincu les autorités helvètes à l’époque.
Dans le contexte national, politique et institutionnel incertains du moment, les élus du Conseil Départemental du Doubs ont entamé, ce lundi, le traditionnel débat d’orientation budgétaire. L’opposition avait exprimé le souhait qu’il soit reporté, en raison du projet de loi de finances 2025, qui risque d’impacter fortement les choix et les moyens départementaux à venir. Rappelons que 25 millions d’euros pourraient être imputés à la collectivité locale lors du prochain exercice. Malgré ces incertitudes, le Conseil Départemental du Doubs, tout en maîtrisant ses dépenses de fonctionnement, entend investir 85 millions d’euros dans les compétences qui sont les siennes.
L'intervention de la rédaction : Ludovic Fagaut
Lutte contre la fraude sociale
L’intervention de Ludovic Fagaut (LR) pointant la fraude liée aux aides sociales a fait réagir l’opposition départementale, et notamment Georges Ubbiali, conseiller départemental bisontin. Le qualificatif « incompétent » qu’il a lancé au vice-président Fagaut a fait sortir de ses gonds Christine Bouquin, qui a demandé une courte interruption de séance. M. Fagaut, sans répondre à l’invective, a évoqué « le juste droit ». Celui qui consiste à donner les ressources nécessaires aux personnes et aux associations qui en ont « vraiment besoin ». La collectivité locale s’est fixée comme objectif, tout en respectant l’équité, de chercher à réduire de 1,5 millions d’euros les aides accordées, via le RSA. D’où l’importance d’une distribution la plus juste possible.