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Sixième journée d’action contre la réforme des retraites partout en France. Cette grève est reconductible. D’ores et déjà, une nouvelle mobilisation est également annoncée pour mercredi dans le cadre de journée internationale des droits des femmes.

Pour l’intersyndicale bisontine, les rassemblements ne sont plus suffisants. Face au mutisme du gouvernement, il est annoncé des blocages à compter du 8 mars. « La mobilisation doit passer par des actions reconductibles et des blocages économiques Â» explique Julien Juif, représentant du syndicat solidaires. Suite aux débats qui se déroulent actuellement au Sénat, les syndicats veulent contrebalancer les propositions de loi, émanant notamment des parlementaires LR qui, selon les syndicats, « veulent durcir encore les règles Â».

Pour Julien Juif, « cette réforme ne rime à rien Â». « C’est une véritable réforme antisociale. C’est terrible ce qui est en train de se passer. Alors qu’il faudrait partager le travail et surtout partager les richesses Â» conclut-il.

L'interview de la rédaction : Julien Juif

 

Les élus du Conseil Départemental du Doubs ont voté, en commission permanente, une aide humanitaire d’urgence de 10.000 euros pour les populations turques et syriennes. Les autres enveloppes concernent la protection de l’enfance, l’inclusion numérique, la politique de l’eau, la préservation du patrimoine naturel et l’agriculture. Parmi les initiatives financées : des travaux d’assainissement et d’alimentation en eau potable et l’organisation de formations au bénéfice des publics les plus éloignés de la maîtrise de ces usages.

Une semaine importante et peut être déterminante dans la lutte contre la réforme des retraites débutera dans quelques jours en France. Si l’on en croit le site internet de la CGT en Bourgogne Franche-Comté, les syndicats appellent à mettre la France à l’arrêt à compter du 8 mars. Dès le 7 mars, un appel à la mobilisation est annoncé. Des rassemblements et des actions sont prévus dans la région :

A 10h30 à Dole, avenue de Lahr, et à Saint-Claude, place de l’Abbaye.

A 12h à Pontarlier, place d’Arçon

A 14h à Besançon, sur le parking Battant

A 15h à Lons-le-Saunier, place de la Liberté

Dans un contexte de baisse de fréquentation constante et d’obligation de répondre aux besoins et attentes des seniors, la ville de Besançon modifie son offre concernant les résidences autonomies qu’elle gère, via son Centre Communal d’Action Sociale.

La cité comtoise compte cinq établissements. D’ici quelques mois, l’un d’eux, la résidence autonomie Huot,  fermera définitivement ses portes. La capacité d’accueil s’avère  insuffisante et la baisse du nombre de  résidents dans les autres structures ne permet plus de combler les pertes financières. La fermeture est prévue pour la fin de de cette année 2023. Les résidents seront relogés et le personnel rejoindra d’autres sites. En parallèle, la municipalité construira un nouvel établissement, qui sortira de terre dans le quartier Grette-Brulard-Polygone. Les premiers coups de pelle pourraient être donnés en fin d’année. Pour l’heure, l’endroit précis n’a pas encore été défini. Pour Anne Vignot, ce choix répond pleinement à la place que veut donner la ville à ses aînés au sein de la cité.  Son emplacement, en plein cÅ“ur d’un nouveau quartier familial, à la place des anciens immeubles des 408, à proximité du tram et du centre-ville, est très apprécié.

17.000 personnes de plus de 75 ans d’ici 2040

Pour les élus bisontins, les résidences autonomies sont indispensables. Les enjeux sont doubles. Tout d’abord, d’un point de vue démographique. D’ici 2040, la courbe des plus de  75 ans va progresser pour atteindre 17.000 personnes pour la seule ville de Besançon,  contre 10.000 actuellement. Par ailleurs, cette offre reste  accessible pour les personnes ayant de faibles revenus. Actuellement, 2/3 des résidents qui occupent ces lieux de vie à Besançon perçoivent une pension de retraite inférieure à 1500 euros.

Un plan pluriannuel d’investissement

En attendant la construction de la nouvelle résidence autonomie, la ville mènera des travaux au sein de ces différentes structures. L’objectif est de faciliter le quotidien des personnes âgées et de ne pas perdre en attractivité. L’aspect financier est loin d’être à négliger. Seule une occupation la plus complète possible assure un équilibre budgétaire nécessaire. Précisons également qu’il a été décidé lorsque la nouvelle structure sera en pleine activité de fermer le site de Marulaz. Une décision qui sera appliquée dans cinq ou six ans.

L'interview de la résidence / Sylvie Wanlin (vice-présidente du CCAS et adjointe aux solidarités, au CCAS et au handicap

Réunis dernièrement en commission permanente, les élus du conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté ont voté près de 70 millions d’euros de crédits d’intervention. Une subvention de 100.000 euros a été votée en faveur des populations victimes des séismes survenus en Turquie et en Syrie. Une enveloppe de 3 millions a été validée pour venir en aide, sous la forme d’un chèque énergie Â», aux boulangers et bouchers-charcutiers de Bourgogne Franche-Comté.

Les élus ont instauré une aide annuelle de 100 et 180 euros  Ã  destination des lycéens demi-pensionnaires et internes non boursiers. On notera également la mise en place d’autres dispositifs que sont : l’abonnement TER jeunes, suite à l’augmentation tarifaire, le ticket mobilité pour les salariés contraints de prendre leur voiture pour aller travailler ou encore 200.000 euros pour l’extension de la Maison des familles à Besançon.

Pour surmonter la séparation ou le divorce de leurs parents, le département du Doubs offre aux enfants, âgés de 6 à 11 ans, la possibilité d’exprimer et de partager leurs émotions : colère, tristesse, solitude, culpabilité, … avec des professionnels formés à l’écoute et à la prise en charge de ce public.

Six séances d’expression sont programmées en mars et avril pour les aider à mieux vivre cette épreuve. Pour obtenir de plus amples informations, n’hésitez pas à contacter les centres médicaux-sociaux de Valdahon (03.81.26.04.18) et de Morteau (03.81.67.97.77).

Les syndicats s’organisent pour la journée de mobilisation du 7 mars prochain contre la réforme des retraites. A Pontarlier, l’intersyndicale appelle à la mobilisation à 12h sur la place d’Arçon. A cette occasion, il est prévu de construire un mur revendicatif devant la sous-préfecture, sur la rue de la République. Les manifestants sont appelés à apporter un carton ou une boîte de chaussures pour y inscrire leurs revendications au marqueur noir.

Dans un courrier, l’intersyndicale de la ville de Besançon demande à Anne Vignot, la maire de Besançon, de fermer la mairie le 7 mars prochain, date de la prochaine mobilisation contre la réforme des retraites, en soutien au mouvement social. Une décision identique avait été prise par d’autres élus lors de la journée du 31 janvier. Pour les syndicats, un tel geste « marquerait la solidarité de l’élue bisontine à l’égard des agents qui sont touchés de plein fouet par la réforme Â».

La réforme des retraites arrive ce mardi au Sénat pour un premier examen en commission. Le débat dans l’hémicycle aura lieu à partir de jeudi, et pour une durée de 10 jours. C’est à cette date qu’Olivier Dussopt s’exprimera devant la chambre haute. Les débats devraient être beaucoup plus apaisés qu’à l’Assemblée nationale. Dernièrement, le gouvernement s’est dit « ouvert Â» aux propositions des Républicains. Les prochains jours s’annoncent chargés. La rue s’exprimera de nouveau le 7 mars, avant un éventuel et très probable blocage du pays à compter du  8 mars. Olivier Dussopt, en déplacement dans le Jura la semaine dernière, s’était exprimé sur les tensions à venir.

« Entre exprimer un désaccord et bloquer un pays, il y a une différence Â» avait-il déclaré devant la presse. Et de poursuivre : « il y a d’autres solutions, d’autres méthodes pour faire entendre un désaccord Â». Olivier Dussopt comptait déjà sur les discussions à venir au sénat pour « affiner le projet de loi en cours et apporter des solutions Â».

L'interview de la rédaction / Olivier Dussopt

Dans le même temps, on a appris en fin de semaine dernière que le milliardaire bordelais Michel Ohayon avait demandé l’ouverture d’une procédure de sauvegarde pour les 26 magasins « Galeries Lafayette Â» qu’il contrôle. « Pour les protéger de toute attaque Â» dit-il. Il y a une semaine, les salariés des sites bisontins et belfortains  s’étaient mobilisés. Le commerce bisontin compte plus de 70 salariés, dont 50 emplois directs.