C’est un projet qu’Anne Vignot et son équipe avaient décliné dans leur programme de campagne. En complément des actions menées par le Centre Régional Information Jeunesse, la Ville de Besançon veut implanter un pôle jeunesse au sein de son centre-ville. Autrement dit un lieu ressource et de projets, à dominance numérique. La culture y aura également toute sa place.
Il verra le jour dans l’annexe de la médiathèque Pierre Bayle. L’élu écologiste bisontin Nathan Sourisseau travaille depuis de nombreux mois sur ce nouvel espace. Il consulte les jeunes et tous ceux qui sont à leur contact. Le coût de cette initiative s’élève à 400.000 euros. Son ouverture est prévue pour la fin de l’année 2024.
L'interview de la rédaction / Anne Vignot, Maire de Besançon
En raison de la contestation sociale contre la déforme des retraites, la circulation ferroviaire sera fortement perturbée ce jeudi 6 avril. Toutes les lignes TER de la région seront impactées. Prévoyez 1 TER sur 3 en moyenne selon les lignes. Le trafic TGV sera normal dans notre région.
La onzième journée d’action contre la réforme des retraites se tiendra ce jeudi 6 avril. Plusieurs rassemblements sont prévus dans la région. Les manifestants jurassiens sont attendus à 10h sur la Place de l’Abbaye à Saint-Claude, à 10h30, vers l’enseigne Leclerc, à Dole et à 15h, sur la place de la liberté, à Lons-le-Saunier. A Pontarlier, le rendez-vous est fixé à 12h sur la place d’Arçon. A Besançon, on se rassemblera, à 14h, sur le parking Battant.
Dans le cadre du 50è anniversaire de la fabuleuse épopée des ouvriers de la manufacture des montres bisontines Lip, qui parvinrent à reprendre les commandes de leur usine en faillite, en 1973, la Ville de Besançon a choisi de créer plusieurs évènements culturels en cette année 2023. Pour cela, elle s’appuie sur le monde artistique, les acteurs de l’éducation populaire et tous les Bisontins, notamment ceux du quartier des Orchamps, pour donner naissance à toutes sortes de rendez-vous.
L'interview de la rédaction / Aline Chassagne, élue à la culture à la ville de Besançon
A travers ces initiatives, la Ville de Besançon veut rappeler cette histoire ouvrière et les luttes sociales qui en ont découlé. Elle souhaite aussi porter un regard sur l’avenir, en s’interrogeant sur l’évolution du monde du travail, notre rapport à celui-ci et le sens que nous lui donnons.
L'interview de la rédaction / Léa Fraichard, chef de projet du centre culturel à l MJC Palente
Instants précieux
Expositions, soirée thématique, balade et visite guidées, fresque murale, … . Les évènements ne manqueront pas entre avril et décembre prochains. Le quartier de Palente-Orchamps sera particulièrement bien servi, avec de nombreux évènements prévus en son sein. Il faut dire, que c’est à l’intérieur des locaux de l’actuel Maison de Quartier que les ouvriers de la manufacture avaient trouvé refuge pour y mener la riposte. C’est dans ce contexte que l’association « La Grosse Entreprise » posera ses valises, Place des Tilleuls, durant trois semaines, en octobre prochain. En reprenant à son compte le slogan, qui avait la force du mouvement des LIP, « On fabrique, on vend, on se paie », elle proposera une performance artistique et participative. Encadrés par des professionnels, les habitants du quartier et tous les autres seront invités à venir créer et livrer toutes sortes d’instants précieux. Podcasts, écrits, dessins, … . L’objectif étant « d’offrir un bon temps » à quelqu’un. Tout un symbole, qui rappelle ce combat collectif et cette solidarité intergénérationnelle qu’ont mené les ouvriers de l’époque pour sauver leur outil de production et continuer à vivre du fruit de leur travail.
L'interview de la rédaction / Julie Bloch, directrice de l'association "la Grosse Entreprise"
La deuxième édition du salon des recruteurs se déroule ce mardi 4 avril à Micropolis-Besançon de 10h à 17h. Il est à l’initiative du Conseil Départemental du Doubs. Il vise tous les publics, et notamment ceux les plus éloignés de l’emploi. Plus de 1000 offres d’emploi sont à pourvoir. Ce rendez-vous réunit des entreprises du bassin d’emploi de Besançon, issues de très nombreux domaines d’activité. Au total, ce sont plus de 130 exposants qui seront présents. 2.500 visiteurs sont attendus. Les personnes désireuses d’en savoir davantage peuvent se rendre sur le site internet : https://salondesrecruteurs.cd25.fr
Une onzième journée d’action contre la réforme des retraites se prépare. Elle est programmée ce jeudi 6 avril. A Pontarlier, l’intersyndicale prévoit un rassemblement à 12h sur la place d’Arçon. Le cortège prendra la rue de la République, le faubourg Saint-Etienne, la rue de l’industrie, la rocade et la rue de la gare, avant un retour sur la place d’Arçon.
La mobilisation contre la réforme des retraites ne fléchit pas. Hier soir et ce matin, une action symbolique est menée par les enseignants du lycée Pasteur à Besançon. Grimés en vieillard, ils ont installé un dortoir improvisé au lycée. Ce vendredi matin, à 7h45, ils accueilleront leurs élèves en peignoirs, pyjamas et chaussons à l’entrée de l’établissement scolaire. A 8h, ils reprendront le chemin des cours.
La mobilisation contre la réforme des retraites ne fléchit pas. Ce soir et demain matin, une action symbolique est menée par les enseignants du lycée Pasteur à Besançon. Ridés, fatigués, boiteux, … ils ont échangé avec leurs élèves ce jeudi. Vendredi matin, à 7h45, ces vieillards d’un jour accueilleront leurs élèves en peignoirs, pyjamas et chaussons à l’entrée de l’établissement scolaire. A 8h, ils reprendront le chemin des cours.
10ème journée de manifestation contre la réforme des retraites. Selon les intersyndicales, on a enregistré 600 manifestants à Saint-Claude et 2.500 à Dole. Ils seraient 8000 à Besançon et 500 à Pontarlier. Selon des chiffres du rectorat de Besançon, dans l’académie, seulement 6,3% des personnels de l’éducation nationale étaient mobilisés. Soit 5,8% dans le 1er degré et 7,5% dans le second degré.
Le problème des salaires
La sortie de crise est loin d’être actée. La mobilisation se poursuit dans la rue. Personne ne croit vraiment à la marche arrière du gouvernement, alors on attend la réponse du conseil d’Etat. On croit également à la mise en place d’un référendum d’initiative partagée et à la consultation de la rue. Ce militant bisontin du collectif ‘A Gauche Citoyens » pointe les difficultés que rencontrent également certains salariés qui ne peuvent pas toujours venir exprimer leur mécontentement dans la rue en raison de la baisse que cela engendre sur les salaires. Plus de cent euros peuvent être soustraits sur une même fiche de paie.
L'interview de la rédaction : Un militant du collectif "A Gauche Citoyens"
Toucher le patronnat
Pour Nicole Friess de lutte ouvrière, le combat sera gagné lorsque le patronat « sera réellement touché ». Pour l’heure, « seul Emmanuel Macron et sa réforme suscitent la colère ». Selon la militante bisontine, cette crise est aussi celle des conditions de travail et du partage des richesses également.
L'interview de la rédaction : Nicole Friess
Les jeunes se battent pour leur avenir
Les étudiants ont une nouvelle fois été nombreux à se rassembler. Ils ont encore manifesté en tête du cortège. Ces jeunes ne le cachent pas, ils sont là aussi pour leurs parents qui ne peuvent pas toujours venir manifester pour des raisons financières. Ils sont également déterminés à poursuivre la mobilisation. Ils constatent que le mouvement se durcit. Ils ont conscience que la violence s’installe, mais « l’union fait la force ». Ils se sont donnés l’objectif de tenir et de faire « bouger » le gouvernement. Les jeunes veulent une autre société et participer à sa conception.
L'interview de la rédaction : Un étudiant bisontin
Le rectorat de Besançon vient de communiquer les chiffres de participation à la mobilisation contre la défense des retraites de ce mardi 28 mars. Dans l’académie, seulement 6,3% des personnels de l’éducation nationale étaient mobilisés ce jour. Soit 5,8% dans le 1er degré et 7,5% dans le second degré.