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Les organisations de retraités appellent à la mobilisation le 31 janvier prochain. Elles exigent « le retrait de cette réforme et l’ouverture de négociations pour abaisser l’âge de départ à la retraite à 60 ans, en finançant la retraite avec les cotisations sociales et non les impôts’.

Rappelons que plusieurs rassemblements sont prévus mardi prochain. Ils se tiendront à 10h devant la Sous-Préfecture à Saint-Claude, à 10h30, avenue de Lahr, à Dole, à 12h sur place d’Arçon à Pontarlier, à 14h sur le parking Battant à Besançon et à 15hn sur la place de la Liberté, à Lons-le-Saunier.

Après le succès rencontré dans la rue le 19 janvier dernier, l’intersyndicale est de nouveau mobilisée pour s’opposer au projet de réforme des retraites. En Franche-Comté, lundi soir, les syndicats et leurs militants se sont rassemblés devant la permanence du député Laurent Croizier à Besançon. Jeudi soir, ils mèneront une opération identique devant la permanence du député Eric Alauzet. Conscients de l’importance de la mobilisation dans la rue, ils mèneront une opération de distribution de tracts lundi prochain dans et aux abords de Besançon. Enfin, le 31 janvier, place à une nouvelle journée de grève et de manifestation. Dans la capitale comtoise, le rassemblement est prévu, à 14h, sur le parking Battant. D’autres initiatives sont d’ores et déjà annoncées, comme à 12h sur la place d’Arçon à Pontarlier. Le Jura ne devrait pas être en reste.

L'interview de la rédaction / Denis Ceveau ( secrétaire général CFDT -  métallurgie de Franche-Comté)

« Il n’y a pas de problème de financement en France Â»

Pour les syndicats, la coupe est pleine. Cette huitième réforme des retraites est la goutte qui fait déborder le vase. « Nous ne lâcherons rien Â» lancent-ils. Ils la jugent « injuste, inégale et inutile Â». Pour le collectif : « il n’y a pas de problème de financement en France Â». « C’est hallucinant ce qui est en train de se passer Â» commente Julien Juif, le représentant du syndicat Solidaires. Pour justifier ces propos, le collectif pointe tout d’abord les différents choix politiques effectués par le gouvernement, qui s’obstine « Ã  faire peser aux seuls salariés le financement de sa réforme. « Alors qu’il n’y a pas d’argent pour les retraites, Emmanuel Macron vient d’annoncer 413 millions d’euros pour la défense. A cela, nous pouvons ajouter les 300 millions d’euros accordés aux entreprises pendant la pandémie, ou encore les 66 millions d’euros d’exonération patronale Â» explique José Avilès, le secrétaire départemental de la CGT du Doubs.

L'interview de la rédaction / Julien Juif ( Solidaires)

Petit rappel à Olivier Dussopt

Les syndicats s’appuient également sur le rapport  du COR, le Conseil d’Orientation des Retraites, qui explique  que « le système de retraite français est en excédent en 2022, dans la continuité de l’année 2021 (+900 millions d’euros) Â». Que dire également des salariés, dans certains secteurs d’activités, comme l’enseignement, qui devront cotiser jusqu’à 66 ans au moins pour bénéficier d’une retraite à taux plein, des femmes, dont la carrière professionnelle n’est pas toujours linéaire, et des seniors, « cassés par le travail et que la société  semble vouloir écarter à partir de 55 ans Â» ?  Â« 25% des employés et ouvriers décèdent avant 64 ans Â» s’emporte José Avilès. Et de poursuivre : « on va les faire cotiser pour une retraite qu’ils ne percevront pas. C’est injuste Â». Ils demandent « une meilleure répartition des richesses Â» et tiennent à rappeler à Olivier Dussopt, l’actuel ministre du travail, les propos qu’il tenait sur l’allongement du temps de travail lorsqu’il était au Parti Socialiste, ou encore à Emmanuel Macron ses prises de position contradictoires sur le sujet.

L'interview de la rédaction / Romain Champion ( SNUipp FSU)

Les chiffres du chômage pour le 4è trimestre 2022 sont désormais connus. Durant cette période, le nombre de demandeurs d’emploi de la catégorie A s’établit à près de 100.700 personnes en Bourgogne-Franche-Comté. Soit une baisse de 2,4% sur le trimestre (6,9% sur un an).

En France métropolitaine, ce nombre baisse de 3,8 % sur cette même période (–9,4 % sur un an). Par département la baisse est de 4,9%, par rapport au trimestre précédent,  dans le Doubs. En revanche, on constate une augmentation de 0,4% dans le Jura.

Une première journée d’action pour dénoncer la réforme des retraites s’est déroulée ce jeudi.  Syndicats, lycéens, étudiants, travailleurs du secteur privé, fonctionnaires, et retraités veulent « faire reculer le gouvernement Â».

 

Ce jeudi 19 janvier, les manifestants se sont réunis place de la Révolution à Besançon, avant de battre le pavé au centre-ville. C’est un cortège solidaire et multigénérationnel, composé entre 8 000 et 11 000 personnes,  qui s’est rassemblé dans la cité comtoise. L’allongement du temps de travail et un âge de départ à 64 ans sont à l’origine de ce mécontentement. Ils sont là pour leur génération, mais aussi pour les futures. Pour la majorité d’entre eux, l’allongement du temps de travail est une hérésie : ils demandent une meilleure prise en compte de la « pénibilité physique et mentale au travail Â».

Ce soir, la suite du mouvement sera décidée. Les échéances du jeudi 26 janvier ou du mardi 31 janvier sont évoquées. Le gouvernement ne va pas tarder à réagir. Olivier Dussopt s’exprimera d’ailleurs ce jeudi soir, à 21 heures,  devant les français à la télévision.

Les syndicats et certains partis politiques de gauche, comme la France Insoumise, appellent à la mobilisation ce jeudi pour dénoncer la réforme des retraites. Des rassemblements se tiendront à 14h sur la place de la Révolution à Besançon, à 12h30 sur la place d’Arçon à Pontarlier, à 10h à Saint-Claude, rue de Rottenbourg, à 10h30 à Dole, Avenue de Lahr et à 15h, sur la place de la liberté, à Lons-le-Saunier.

Des perturbations sont à prévoir dans les administrations. Cette journée de grève devrait être très suivie à l’éducation nationale et les transports notamment. Une centaine d’écoles ont annoncé que leurs portes resteraient fermées ce jeudi dans le Doubs. Le trafic ferroviaire est également très impacté, avec 1 TER sur 10  et 1 TGV sur 3 en circulation.

Plusieurs rassemblements pour s’opposer au projet de loi de réforme des retraites se tiendront ce jeudi. A Pontarlier, l’intersyndicale invite les salariés à se mobiliser. Le rendez-vous est fixé à 12h30 sur la place d’Arçon. En choisissant cet horaire, les syndicats espèrent que le taux de participation sera important. C’est un véritable test que passent ce jeudi les syndicats et les opposants au projet de loi gouvernemental.

Une chose est certaine, le monde syndical affiche une union totale. Il demande clairement « le report de l’âge légal de départ à la retraite et de l’augmentation du nombre de trimestres Â». « Le gouvernement est peut-être déterminé, mais nous le sommes aussi Â» explique Beatrice Schuh-Neff de la CFDT à Pontarlier. Et de conclure : « les gens sont bien descendus dans la rue pour la Coupe du Monde de football, qu’ils fassent la même chose pour se battre pour leur retraite et celle de leurs enfants. Tout le monde est concerné Â».

L'interview de la rédaction / Béatrice Schuh-Neff

 

Dans le cadre de la grande journée de manifestation contre la réforme des retraites, des perturbations sont à prévoir sur le réseau ferroviaire. Prévoyez un train sur 10 pour les  TER. 1 TGV sur 3 sera en circulation. Pour obtenir de plus amples informations : www.sncf.com ou encore www.ter.sncf.com


Selon une dernière étude de l’Insee, le chauffage au fioul est encore très répandu en zone rurale en Bourgogne-Franche-Comté. Un foyer sur six se chauffe au fioul dans la région. C'est la plus forte proportion des régions de France métropolitaine. Il apparaît que 25% des plus de 75 ans et 22% des agriculteurs se chauffent de cette manière. Ce mode de chauffage est majoritairement utilisé dans les campagnes du Jura et le long de la frontière suisse notamment. Or, il est devenu onéreux – son prix a doublé entre juin 2021 et 2022 – et l’installation de nouvelles chaudières est désormais interdite. Ce procédé étant très polluant.

Deux établissements de restauration de Dole sont concernés par une fermeture administrative temporaire pour travail dissimulé. Lors d’un contrôle, mené en août dernier au « Planète Burger Â» et à la péniche « Le Kargo Â», de graves manquements ont été constatés. Ce qui a conduit le préfet à prendre cette décision.  Des constats identiques avaient déjà été enregistrés dans la première enseigne par les autorités en début d’année. Concernant l’autre site. La préfecture explique que « plusieurs salariés n’ont pas été déclarés et que l’employeur n’a déclaré aucun salaire, ni versé aucune cotisation aux URSSAF,  depuis plusieurs mois pour certains salariés Â».

Les syndicats et certains partis politiques de gauche, comme la France Insoumise, appellent à la mobilisation la semaine prochaine pour dénoncer la réforme des retraites. Plusieurs rassemblements sont annoncés ce jeudi 19 janvier. Rendez-vous à 14h sur la place de la Révolution à Besançon, à partir de 12h sur la place d’Arçon à Pontarlier, à 10h à Saint-Claude, rue de Rottenbourg, à 10h30 à Dole, Avenue de Lahr et à 15h, sur la place de la liberté, à Lons-le-Saunier.