Les partis politiques réagissent différemment aux violences urbaines que connaît actuellement notre pays. Ce matin, à Pontarlier, Lutte Ouvrière, menait une opération de tractage et de rencontre avec la population. Pour ses militants, la colère qui s’exprime actuellement dans le pays et la société est une révolte contre un système qui aggrave les inégalités et fait preuve de violences lui-même. Le parti reconnaît une vraie légitimité à cette colère qui s’exprime. Il invite néanmoins cette jeunesse à trouver d’autres voies pour l’exprimer, en se mobilisant pour changer le système et en privilégiant la convergence des luttes.
« Ce n’est pas une mort anodine. C’est le reflet d’un certain comportement des policiers » explique Claude Cuenot. Et de poursuivre : « il faut que cette colère trouve la voie d’une révolte consciente . Autrement dit, préparer un changement de système et d’aller vers la voie de la révolution avec l’ensemble des travailleurs ».
Pour Lutte Ouvrière, cette violence s’inscrit dans un contexte social global de baisse du pouvoir d’achat, de non-augmentation des salaires et d’allongement de l’âge de départ à la retraite notamment.
L'interview de la rédaction / Claude Cuenot
Sur son compte twitter, Anne Vignot, la maire bisontine assure qu’elle est en lien permanent avec les autorités nationales « pour prendre des mesures pour protéger la population ». L’édile dénonce les évènements qui se sont déroulés la nuit dernière à Besançon. Elle ajoute que la municipalité « est auprès des habitants et des agents des collectivités dans tous les quartiers touchés ».
De nouvelles violences urbaines ont eu lieu la nuit dernière partout en France. Elles font suite à la mort d’un jeune homme de 17 ans, tué par un policier, à Nanterre, à la suite d’un refus d’obtempérer. Des exactions ont été commises dans le quartier Planoise à Besançon et dans une moindre mesure dans le quartier des Pareuses à Pontarlier. A Besançon, l’agence Crédit Mutuel de l’avenue Île de France a été entièrement détruite par un incendie. Cet après-midi, Patrick Amiotte, le directeur de l’agence bancaire, ne cache pas sa désolation. Il ne comprend pas comment on n’a pu s’attaquer à cette structure qui apportait un véritable service à tout un quartier.

« Nous sommes complètement abasourdis. Nous sommes dans le quartier depuis 42 ans. On estime avoir un rôle auprès de nos clients et du quartier. Ce sont 42 ans de service qui partent en fumée » déplore le responsable. Et de poursuivre : « les parents sont clients ici. En faisant cela, ils pénalisent tout le monde ». Quid de l’avenir de cette agence bancaire au sein du quartier ? Rien n’est moins sûr. Une réflexion sera menée la semaine prochaine pour statuer sur ce point.
L'interview de la rédaction : Patrick Amiotte
Des heurts ont éclaté ce jeudi soir, pendant plusieurs heures, dans le quartier Planoise à Besançon. Ils font écho à l’affaire mettant en cause un policier qui a tué un jeune homme de 17 ans à Nanterre. Une banque et un commerce ont été attaqués, des incendies et des affrontements avec la police ont été enregistrés.
Dans un tweet, Anne Vignot, la Maire de Besançon demande aux Bisontins d’exprimer pacifiquement leur émotion « légitime ». Elle appelait, hier soir, la population à la vigilance et au calme. Mme la Maire dit « suivre très attentivement la situation avec les autorités et les sapeurs-pompiers.
Ce jeudi, en début d’après-midi, les sapeurs-pompiers du Doubs sont intervenus à la demande de GRDF à Saint-Vit pour une fuite de gaz sur la voie publique. La fuite a rapidement pu être barrée et la zone sécurisée. La rue de la Craie est restée coupée à la circulation par la police municipale et la gendarmerie le temps des opérations de secours.
Encore une nouvelle recrue au BesAC. Quentin Dielh est le troisième renfort du club de basket bisontin pour la saison prochaine. Il officiera au poste d’arrière. Il officiait jusqu’à présent de Mulhouse. Le club le présente comme « une référence de nationale 1 à son poste et la bête noire du BesAC, tant en nationale 2 qu’en nationale 1 ».
Le 7 avril dernier, Everest, une salle de sport de Besançon très réputée, a été perquisitionnée par des agents de la police judiciaire, l’inspection du travail et l’Urssaf. Diligentée par le parquet, une enquête avait été ouverte pour des « irrégularités financières » qui vise le couple de gérants, également propriétaire d’une vingtaine d’autres salles de fitness. On apprend ce jeudi que la holding SH Invest, propriétaire d’Everest, mais qui comprend au total 21 salles de sports et une société de formation, est mise en cause pour escroquerie au préjudice d'un organisme chargé d'une mission de service publique, travail dissimulé et abus de bien sociaux. Six de ces entreprises sont actuellement placées en redressement judiciaire.
Ce sont deux signalements reçus par le parquet de Besançon il y a quelques mois qui ont initié cette enquête. Ils provenaient de la direction régionale de Jeunesse et Sport et de la direction régionale de l’emploi et du travail. Des signalements qui révélaient et soupçonnaient des potentielles fraudes, notamment suite à l’embauche d’apprentis au sein de ces entreprises. Pour contextualiser cette fraude, il faut savoir que le gouvernement a mis en place des dispositifs d’aide à l’apprentissage depuis quelques années. Dans cette affaire, deux d’entre eux ont été utilisés. L’un qui permet aux employeurs d’embaucher des apprentis avec une aide atteignant les 8.000€ par apprenti avec une exonération des charges sociales. L’autre alloue aux centres de formation jusqu’à 7.500€ par apprenti pour suivre des heures de formation et exercer un travail en entreprise.
Par quels moyens ces sociétés détournaient des fonds de l’Etat ?
Ce couple de gérants possède 22 sociétés, dont une société de formation, SH Formation à Besançon, et 21 autres SARL (des salles de sport), comme Everest à Besançon, mais aussi dans toute la région Bourgogne Franche-Comté, le Haut-Rhin et l’Ain. Les signalements reçus par le parquet de Besançon évoquaient une possible fraude au travers de toutes ces sociétés.
La perquisition menée le 6 avril dernier dans la salle Everest et au centre SH Formation a permis d’objectiver les éléments des signalements. La perquisition a également permis d’objectiver une suspicion de fraude au recours au chômage partiel. « Il y avait des apprentis, mais aussi des salariés déclarés en chômage partiel alors qu’ils travaillaient à plein temps, mais le complément leur était apporté en numéraire, ce qui a permis de bénéficier d’aides au chômage partiel. Le centre de formation a perçu des aides de l’État pour accueillir des apprentis pour suivre des formations liées au sport. Quant aux salles de sport, elles ont perçu des aides pour embaucher des apprentis. Seulement, de très nombreux apprentis se sont retrouvés à la gestion de salles de sport, sans maître de stage et sans encadrement. Certains apprentis ont rapporté qu’ils avaient été embauchés en tant qu’apprentis, mais ont dévoilé être seuls, sans aucune formation, tout en devant faire fonctionner ces salles de sport”, indique Etienne Manteaux, le procureur de la République de Besançon.
Ce sont, à ce jour, 1,6 million d’euros qui ont été versés à ces entreprises dans le cadre des dispositifs d’embauche des apprentis. Sur les 160 apprentis qui ont été recrutés depuis 2019, 10% de ces apprentis affirment avoir été formés et bénéficiés d'un maître d’apprentissage, et avoir un taux d’encadrement à raison d’un salarié pour deux apprentis. Par ailleurs, 500.000€ ont été versés aux entreprises dans le cadre du chômage partiel et les investigations se poursuivent. Le couple de dirigeants a été placé en garde à vue le 13 juin.
Plusieurs saisies et les gérants dépossédés de leurs entreprises
Pour l’instant, 660.000€ ont été saisis sur les comptes des sociétés et sur les comptes personnels du couple de gérants ainsi que deux voitures de sports. Des comptes qui allaient jusqu’en Lituanie. Par ailleurs, plus de 800.000€ ont été transférés dans des entreprises tunisiennes, appartenant aussi au couple. Enfin, une procédure commerciale a été engagée afin de désigner un administrateur de l’ensemble des sociétés, qui a été ordonné « compte tenu du péril imminent à quelle ces sociétés étaient exposées ». Ce qui implique que depuis le 12 mai dernier, le couple est dépossédé de ses 22 sociétés. Cette administratrice a déjà saisi le tribunal de commerce à 6 reprises et lancé une procédure collective de redressement judiciaire, ces sociétés n’étant plus viables en l’état.
Le Conseil départemental du Doubs indique que la côte de Morre sera fermée à la circulation du lundi 10 juillet au vendredi 18 août. Des travaux de sécurisation seront menés sur la route départementale 571. Un diagnostic complet laisse apparaître des risques de chutes de pierres et des instabilités rocheuses le long de la route, sur la partie basse située entre la Porte Taillée et l’entrée de la commune de Morre. Le montant total des travaux est estimé à 400.000 euros. Les commerces de la commune de Morre et du secteur Rivotte à Besançon resteront accessibles pendant toute la durée des travaux. .
Ce vendredi, pour annoncer la saison estivale à la Citadelle, le réseau Ginko organise un évènement inédit de 17h à 19h. Une rame du Tram va se transformer en caravane festive sur rails, le temps d’un trajet aller/retour entre les Hauts de Chazal et Chalezeule. Les voyageurs auront la surprise d’être accueillis dans cette rame par le collectif « Boom Tchak Tour ». Au programme : un DJ SET endiablé, une décoration guinguette décalée et une joyeuse équipe d’ambianceurs. Précisons que cet évènement est organisé par Ginko et produit par la Citadelle de Besançon.
Dans un communiqué de presse, le sybert fait savoir que la déchetterie de Besançon-Tilleroyes rouvrira temporairement ses portes à partir de ce vendredi 30 juin. Rappelons que le site avait été fermé en raison d’un dépôt illégal d’amiante. Néanmoins, la zone polluée a été confinée et sécurisée. Une fermeture du site pour une courte période est à prévoir dans les semaines à venir. Et ce, afin de permettre l’évacuation et le traitement définitif de la benne par une société spécialisée en désamiantage.