Alors que le Préfet tiendra une conférence de presse ce vendredi à Chaux-Neuve, Christine Bouquin, la Présidente du Conseil Départemental du Doubs, affirme « tout son soutien aux agriculteurs, dont les troupeaux ont été victimes, ces dernières semaines, des attaques du loup dans le Haut-Doubs ».
« Je suis sensible au double préjudice subi par les éleveurs, affectif au regard du soin qu’ils portent à leur bétail et économique au vu du nombre de pertes. L’équilibre que nous appelons de nos vœux sur notre massif entre biodiversité, activités humaines, est rompu. J’espère que des solutions seront trouvées très rapidement dans l’intérêt de tous », précise-t-elle.
• Le Château de Joux se visitera en accès libre et gratuitement. Il sera possible de découvrir les derniers travaux de restauration de la porte d’honneur, du pont dormant, des ponts-levis à flèches et à bielles pendantes. La manipulation des ponts-levis, à nouveau fonctionnels après une longue période de travaux, sera observable le samedi et dimanche à 11h, 15h et 16h30, offrant une plongée à différentes périodes de l’histoire du Château. Sur place, il sera possible de rencontrer Valentin Métral, archéologue qui œuvre à l’étude et au développement des connaissances sur le Château et son histoire, et de suivre le parcours de dessins historiques de Jean-François Koné, illustrant les grands épisodes du Château de Joux.
• Les vieux métiers seront mis à l’honneur à Valdahon. Les portes de la médiathèque et de la distillerie seront ouvertes et des visites commentées seront organisées. Le public pourra assister à la démonstration d’un chargeoir, s’initier à la peinture chinoise ou encore découvrir les métiers de dentelière, apiculteur et tourneur sur bois.
• A Pontarlier, le Centre Hospitalier Intercommunale de Haute-Comté ouvre au public son apothicairerie et les chapelles hospitalières, avec en parallèle une exposition sur l’historique de l’hôpital. L’entrée et la visite sont libres.
• Comme chaque année, la Saline Royale d’Arc-et-Senans invite son public à entrer dans l’univers des jardins à travers des visites commentées du monument, une déambulation ludique dans ses jardins en mouvement, ponctuées par des représentations d’un spectacle de contes et même un atelier de fabrication de sel.
• Un parcours visuel et gustatif sera proposé à Château-Chalon lors de ce week-end des Journées du Patrimoine afin de découvrir son vignoble. Au programme, promenade entre différents belvédères, accompagné d'explications sur les vins jurassiens et le terroir local, le tout couronné par une dégustation de 3 vins emblématiques du Jura. Cette découverte des vignobles amènera à se questionner sur la durabilité de ce patrimoine viticole à l'heure du changement climatique.
• Au programme de la Grande Saline de Salins-les-Bains, des visites guidées pour comprendre la production locale de sel. Des visites libres de l’exposition temporaire ou des visites commentées de la restauration de la charpente de la maison du Pardessus seront aussi proposées.
• A Poligny, le public pourra assister à une visite guidée de la ville, permettant de découvrir toute la richesse de la capitale du Comté. Il sera possible d’admirer ses nombreux monuments remarquables, tout en profitant du cadre idéal et naturel. Par ailleurs, à partir de 10h30, des visites guidées de l’apothicairerie seront proposées.
• La Préfecture du Jura ouvrira aussi ses portes au public. Des visites guidées seront proposées aux visiteurs avec un départ toutes les 30 minutes. Cela permettra de découvrir différentes pièces fermées au public le reste de l’année.
• La Citadelle et ses trois musées proposent entrée, visites et animations gratuites tout le week-end. Entre la découverte de l’exposition « Plume, l’éternité du saut périlleux » ou encore « Saltimbanques ! » il sera possible de visiter le chantier du musée de la Résistance et de la Déportation ou encore de participer à l’atelier « Le pain de la Citadelle » en dégustant ce pain réalisé avec un mélange de farine utilisé au XVIIème siècle.
• Le musée des Beaux-Arts et d’archéologie ainsi que le musée du Temps proposeront tout au long du week-end des expositions temporaires, des performances en live, visites, temps de lecture et ateliers.
• Le Centre de Linguistique Appliquée ouvrira ses portes pour une après-midi ludique et créative autour des langues et cultures du monde. Japonais, russe, portugais ou encore coréen, des activités dans toutes les langues vivantes étrangères enseignées au CLA seront proposées.
• L’Hôtel de Région de Bourgogne-Franche-Comté accueillera le public, donnant l’occasion aux visiteurs de découvrir la salle Edgar Faure qui a accueilli les assemblées jusqu’en 2016, mais aussi l’hôtel particulier du XVIIIème siècle ou encore des vestiges archéologiques du 1er siècle avant J-C. Un véritable voyage à travers l’histoire.
Ce samedi 17 septembre, entre 11h et 19h, dans le cadre de la journée européenne sans voiture, les rues du centre-ville de Besançon seront interdites aux voitures et seuls les piétons, cyclistes, rollers et usagers des transports en commun y auront accès. Un espace dédié aux mobilités sera présent sur la place du 8 septembre. A cet endroit, le public pourra découvrir des démonstrations de vélos-cargo, des tricycles, des tandems et vélos électriques par les vendeurs de l’agglomération bisontine, des ateliers de découverte du vélo pour les grands et les petits avec la Vélo-Ecole et la Fédération Départementale de Cyclisme, des démonstrations de BMX et des circuits de découverte de la Boucle à vélo électrique.
On notera également la présence de la Vélo-Scène et de ses musiciens qui inviteront le public à pédaler afin de faire fonctionner la sonorisation. Enfin, un espace découverte du vélo sera également proposé aux enfants et aux adolescents au Parc Micaud entre 14h et 18h.
Dans le cadre de son label Terre de Jeux Paris 2024, la Ville de Morteau organise une conférence sur l’histoire des Jeux Olympiques, ce jeudi 15 septembre , à 18h, à la Salle du Temps Présent au Château Pertusier. L'historien Stéphane Kronenberger, membre du conseil scientifique de l'exposition Histoire Sport et Citoyenneté, retracera la longue histoire de l'aventure olympique des JO d'Athènes de 1896 aux Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. La conférence entraînera également son public au cœur de la Guerre froide, de la décolonisation et des enjeux internationaux les plus contemporains.
Le 10 septembre dernier, la Ville de Besançon a lancé la première des trois grandes étapes de sa démarche citoyenne qui consiste à consulter les Bisontines et les Bisontins pour améliorer le quotidien à Besançon. Rappelons que l’équipe municipale a réservé une enveloppe de 250.000 euros pour la mise en place des projets pensés et soutenus majoritairement par les locaux.
Samedi, pour informer le plus grand nombre, l’élu Bisontin Kevin Bertagnoli, délégué à la démocratie participative, et ses équipes ont profité de quelques évènements bisontins pour faire connaître leur initiative. D’autres destinations sont d’ores et déjà prévues.
Déjà une dizaine de projets recensés
Preuve que cette initiative trouve un écho favorable auprès de la population, une dizaine de projets ont été déposés sur la plateforme dédiée. Si la population est parfois interrogative sur cette démarche, elle la trouve intéressante et pertinente. Cette phase d’appel à projets se terminera le 15 octobre. S’en suivra un temps d’analyse de ces initiatives par les services de la ville afin de vérifier que ces derniers sont conformes au règlement intérieur du budget participatif, d’estimer leur coût réel et leur faisabilité. En février ou mars 2023, les projets retenus seront proposés au vote et chacun, à partir de 16 ans, habitants de Besançon, contribuables locaux, associations, étudiants et apprentis, pourra soutenir trois projets parmi ceux proposés.
Comment faire ?
Le dépôt des projets peut se faire en ligne ou en version papier. Dans ce dernier cas, le dossier est à retirer à l’accueil de la mairie de Besançon, dans une maison de quartier ou auprès du service Démocratie participative de la ville (27 Rue Alfred Sancey). La période de dépôt est prévue jusqu’au 15 octobre. Pour de plus amples informations : https://atelierscitoyens.besancon.fr/
L'interview / Kevin Bertagnoli
Dans le cadre de la semaine nationale de prévention de la mort inattendue du nourrisson, une journée spéciale de sensibilisation est organisée ce vendredi 16 septembre, de 10h à 17h, dans le hall d’accueil de l’hôpital Minjoz à Besançon. Il s’agit de mieux comprendre ce qu’est le décès brutal d’un enfant de moins de 2 ans.
Ces drames se manifestent chez les enfants a priori en bonne santé et généralement pendant leur sommeil. La mort inattendue du nourrisson concerne 350 bébés chaque année en France. Des stands et des ateliers thématiques, le jeu de « la chambre des 7 erreurs », un quiz et des discussions et des échanges avec des professionnels seront proposés.
On connaît le tirage au sort du 4è tour de la Coupe de France. 64 équipes sont encore en lice. On notera l’entrée en compétition des clubs de national 2. Les matches se disputeront les 24 et 25 septembre prochains.
La Joux Nozeroy (R2) – Chevigny Saint Sauveur (R2)
Grand Besançon (D1) – Marsannay (R2)
La Chapelle de Guinchay (R1) – Racing Besançon (N2)
Saint-Vit (R1) – Jura Sud (N2)
Macon FC (R2) – Jura Dolois (N3)
Arcade Foot (R3) – Bresse Jura (R1)
Champagnole (R1) – Fontaine les Dijon (R2)
Morteau Montlebon (N3) – Valdahon Vercel (R1)
1er Plateau (D2) – Grandvillars (N3)
Lure (R1) -ASM Belfort (N2)
Vesoul (R1) – Noidanais (R2)
Bart (R2) – Frasne (R3)
Belfort Sud (R1) – Roche Novillars (R2)
Montfaucon (R2) – Pontarlier (N3)
Massif Haut-Doubs (D3) – Méziré Fesches (R3)
Audincourt (R1) – Besançon Foot (N3)
A Pontarlier. Un homme de 44 ans a été transféré à la maison d’arrêt de Besançon. Avisés par des témoins, lundi, les policiers l’on interpellé rue du lycée, alors qu’il faisait l’objet d’un contrôle judiciaire lui interdisant de se rendre à cette adresse et d’entrer en contact avec certaines personnes. Dans ces conditions, le juge d’application des peines, auquel il a été présenté, a révoqué son sursis.
« L’histoire elle est fidèle à la réalité, en partie, mais moi je ne m’y retrouve pas. Il y a plusieurs angles pour aborder l’affaire Daval, et c’est vrai que les avocats avec qui j’ai échangé ne retrouvent ni l’ambiance, ni le rôle qu’on a pu avoir. Rien de tout ça. C’est tellement axé sur les enquêteurs, c’est assez éloigné de notre réalité » souligne Randall Schwerdorffer. L’avocat bisontin n’a pas tort, car dans cette affaire ultramédiatisée, prenant une ampleur nationale et aboutissant sur un procès hors-norme, l’implication des avocats a été plus que déterminante. Lors de chaque moment clé, ils étaient présents, et ont parfois joué un rôle décisif. « Nous avons pesé toutes nos forces sur le dossier, et ça ne se voit pas. Lors de la confrontation, on ne voit pas le rôle et le travail de Jean-Marc Florand, ni celui de Me Spatafora. La reconstitution, c’est à peine éludé. Le travail que l’on a effectué durant la garde à vue avec Me Spatafora ne ressort pas du tout [...] On a voulu mettre en lumière les gendarmes, pourquoi pas, c’est une façon de voir les choses. Mais c’est un peu restrictif je trouve » poursuit Me Schwerdorffer. Pour appuyer les dires de l’avocat bisontin, deux personnages ont même été inventés de toute pièce : le Capitaine Dacosta, joué par Thierry Neuvic, et l’adjudant-chef Magali Paulin, interprétée par Vanessa Guide.
« Je ne sais pas trop quoi dire, c’est un sentiment un peu étrange, aucun des intervenants de cette affaire n’a participé au téléfilm. On n’est pas intéressé par ça. Mais je l’attendais, je voulais voir la façon dont c’était tourné, dont c’était appréhendé. Et effectivement, je me demande si ce n’était pas encore trop tôt pour le regarder » indique Randall Schwerdorffer. Pour rappel, le procès s’est ouvert le lundi 16 novembre 2020 et s’est conclu cinq jours plus tard. Moins de deux ans se sont écoulés entre temps. Et les cicatrices sont encore loin d’être toutes refermées. Martine Henry, la mère de Jonathann Daval, avait déjà fait part de son désarroi en novembre 2021, lors de l'acquisition par Gaumont des droits du livre « Alexia, notre fille », écrit par les parents de la victime, afin de réaliser une série en six épisodes. « Jonathann n’est pas d’accord avec ce film. Il a été jugé, qu’on le laisse en paix ! » avait clamé la mère de Jonathann. Plus récemment, dans les colonnes de nos confrères de l’Est Républicain, Martine Henry déplorait cette fiction de TF1. « Je voudrais être débarrassée de tout ça, qu'on en parle plus. Tous ceux qui font leurs peines pour des choses très graves comme Jonathann. Il faut les laisser tranquilles. Plus on parle de leurs affaires, plus ça leur porte préjudice en prison […] On n’avait pas envie que cela se fasse, mais on n'a pas eu le choix. Ça va encore tout remuer, on n'a pas besoin de ça. Il faut dire que ça fait mal aux familles ».
Autre omission du téléfilm selon le célèbre avocat bisontin : l’ambiance générale qui a gravité autour de cette affaire. « Je pense que je suis un très mauvais spectateur. J’ai vécu l’affaire, je n’ai pas retrouvé l’ambiance. C’est complétement incroyable, tout était dingue. Il y avait une ambiance électrique, phénoménale, à tous les moments de la procédure. Que ce soit la reconstitution, la confrontation, l’audition, la garde à vue. Je n’ai pas retrouvé cette ambiance hors norme qu’il y avait dans l’affaire. Je pense que je la recherchais, je pense que tous les intervenants la recherchaient, sans la trouver. C’est peut-être trop difficile à traduire aujourd’hui, sans doute parce que c’est encore trop tôt pour ce téléfilm ». En se faisant l’avocat de la production de TF1, il est parfois plus délicat de transmettre des émotions et d’implanter une ambiance à travers un écran, que lorsque l’on a vécu la situation soi-même, durant plusieurs années, plongé dans une atmosphère intense. Cependant, il est vrai que certains moments cruciaux et révélateurs manquaient parfois de sincérité, de spontanéité et de profondeur. Mais ce téléfilm reste avant tout une fiction romancée.
On connaît la liste des sportifs qui participeront aux Mondiaux de cyclisme qui se disputeront du 18 au 25 septembre en Australie. Trois Francs-Comtois ont été retenus. Il s’agit des Bisontins Romain Grégoire et Juliette Labous et de la Jurassienne Evita Muzik.