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L’offre de soins sur un territoire est l’une des préoccupations des élus. Sur le territoire de la Communauté de Communes Lacs et Montagnes du Jura, les élus soutiennent un projet de maison de santé pluridisciplinaire à Oye-et-Pallet. Cette structure est née de la volonté des professionnels de santé. Elle sera composée de plusieurs services et intervenants. L’objectif est bien entendu de lutter contre la carence de médecins généralistes dans les zones rurales. D’autres initiatives pourraient voir le jour. Un projet identique est évoqué aux Hôpitaux-Neufs. Ce qui permettrait d’avoir un bon quadrillage du secteur avec la structure existante à Mouthe.

Un feu d’habitation s’est déclaré hier soir, vers 20h15, à Dole, rue Julien Feuvrier. La bâtisse présentait une superficie de 150 m2 au sol. Une personne, intoxiquée par les fumées,  a été transportée sur un centre hospitalier.

C’est une denrée précieuse. C’est sans doute la raison pour laquelle les collectivités se mobilisent. Dans le Haut-Doubs, sur le territoire de la communauté de communes Lacs et Montagne du Haut-Doubs, les élus financent des travaux pour explorer le sol et découvrir des points d’eau jusqu’à lors insoupçonnés.

A Métabief, des travaux de forage ont été menés et ont permis de découvrir un point d’eau sous le tunnel du Mont d’Or. Ce qui permet à la commune d’augmenter ses réserves. Du côté de la communauté de communes, on s’intéresse aussi à  cette problématique. Une action qui s’est révélée payante. En 2017, une nouvelle ressource est apparue sous le tunnel du Mont d’Or également. Les analyses se sont révélés concluantes. Une étude de faisabilité économique a été menée pour connaître le coût que représenterait le fait de sortir l’eau du tunnel. Pour l’heure, la collectivité n’a pas encore la compétence pour la gestion de l’eau sur son territoire– elle l’obtiendra peut-être en 2026 – mais la question de l’approvisionnement en eau des populations ne peut être écartée. Ce qui se vit depuis plusieurs étés dans le Haut-Doubs préoccupent.

Un schéma directeur

A  la demande de l’Agence de l’Eau, la Communauté de Communes Lacs et Montages du Haut-Doubs travaille sur l’élaboration d’un schéma directeur qui pointe les ressources connues à ce jour, mais l’envie de pousser les investigations devient une réalité politique. « Nous tenons à étudier l’approvisionnement en eau du territoire communautaire dans sa globalité car nous savons que des communes sont en difficulté Â» conclut Jean-Marie Saillard, le président de la Communauté de Communes.

L'interview de la rédaction / Jean-Marie Saillard

 

Concernant l’épidémie de covid-19, l’agence régionale de santé de Bourgogne Franche-Comté indique que la circulation du virus est stable ces sept derniers jours dans la région. Le taux d’incidence ne subit pas de gros changements et s’établit à 166 pour 100.000 habitants en population générale. Concernant l’activité hospitalière, de nouvelles admissions pour des formes sévères de covid sont encore enregistrées.

Ce vendredi, on fêtait les 20 ans du Marché Beaux-Arts de Besançon. A cette occasion a été inaugurée la nouvelle charte graphique autour du marché, ainsi que le nouveau nom de ce lieu. Désormais on parlera des Halles Beaux-Arts et de comptoir bisontin. Un retour à cette appellation traditionnelle employée il y a longtemps.

« Les professionnels présents sur le marché proposent de plus en plus de la restauration, de la dégustation de leurs produits, donc on s’oriente progressivement en direction d’un marché qui se tourne vers des comptoirs Â» explique Julie Chettouh, conseillère municipale, déléguée foires et marchés, circuits courts, charte de développement durable des commerces. L’appellation « Marché Beaux-Arts Â» pouvait aussi être trompeuse, certaines personnes imaginant un lieu « artistique Â».

 

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Après plusieurs années difficiles, comment se portent les Halles ?

« Très bien Â» confie Julie Chettouh. « On a pu constater pendant la crise covid qu’elles avaient tout à fait leur place au centre-ville, que c’était un lieu essentiel. Elles ont été revisitées, on a une nouvelle clientèle qui s’est rendue dans ces Halles. Elles fonctionnent aussi bien parce qu’on a un niveau de qualité des produits qui est très important. On a quelques cellules vides actuellement, on essaye d’être un peu plus sélectif dans le choix des commerçants présents sur ces Halles. Mais elles fonctionnent, elles sont au rendez-vous, il y a une fréquentation qui est stable, après deux années complexes. Et ces 20 ans ont permis de fédérer l’ensemble des partenaires, des commerçants, autour d’un projet, et je dirais qu’on a réinsufflé une belle dynamique, qui je l'espère, va perdurer le plus longtemps possible Â».

 

Le programme du week-end

Les festivités ont commencé ce matin avec le temps fort de l’inauguration et de la fresque murale. Les animations se poursuivront ce soir avec un apéritif et un DJ qui performera. Un certain nombre d’ateliers sont prévus tout le week-end, avec la présence de grands chefs de renom ainsi que Cuisine Mode d’Emploi(s), l’école de Thierry Marx qui propose des ateliers. Demain dans le cadre du samedi piéton, sera présent l’OCAB (Office du Commerce et de l'Artisanat) au sein des Halles. D’autres temps forts sont aussi prévus, comme dimanche matin, avec un grand brunch proposé par l’ensemble des commerçants, accompagné d’une animation musicale de l’orchestre Victor Hugo.

 

Dans le cadre de la 8è journée du championnat de France de Ligue 2, le FC Sochaux Montbéliard se déplace à Dijon. Le coup d’envoi de la rencontre sera donné à 19h. Ce derby régional prend une saveur encore plus particulière cette saison, avec la présence d’Omard Daf, l’ancien coach sochalien, sur le banc de la formation bourguignonne. Au classement, les Sochaliens occupent la troisième place. Les Dijonnais sont en huitième position. Deux points seulement séparent les deux équipes.

Presqu’une semaine après la rentrée des classes, nous avons rencontré Patrice Durand, le directeur de l’inspection académique du Doubs, pour faire le point sur ces premiers jours de retour à l’école et sur la déclinaison des mesures gouvernementales sur le terrain. Echange.

Quel bilan tirez-vous de cette première semaine de rentrée des classes ?

Cette première semaine est à l’image de la première journée de cette rentrée scolaire. C’est-à-dire, une semaine sereine, apaisée et réussie. Nous avons été en mesure de présenter un enseignant dans chaque classe et devant tous les élèves.

Des parents s’interrogent sur la qualité de l’enseignement dispensé, par des enseignants parfois insuffisamment formés. Pouvez-vous nous rassurer sur ce point ?

On peut avoir un discours rassurant. Cette inquiétude des parents est légitime. Dans le département du Doubs, tous les professeurs des écoles sont des titulaires ou des enseignants stagiaires. Concernant les professeurs de collège et de lycée, nous avons un très faible nombre de contractuels, qui est de 0,7% de l’ensemble du corps enseignant du second degré. S’agissant de ces contractuels, il y a un accompagnement qui est fait. De façon à ce qu’ils puissent acquérir en ce début d’année les fondamentaux pour être opérationnels dans l’exercice du métier d’enseignant.

Faisons le point sur les grandes mesures de cette rentrée scolaire. Le sport à l’école, c’est déjà une réalité dans notre département ?

Il y a une volonté du Président de la République et du Ministre de déployer les 30 minutes d’activités quotidiennes de sport. C’est le cas dans toutes les écoles du département du Doubs. Il y a également une volonté d’expérimenter 2 heures de pratique sportive supplémentaires en collège. Nous avons répondu à l’expérimentation puisque des collèges se lanceront après les vacances d’automne.

Qu’en est-il de l’inclusion des enfants et des adolescents en situation de handicap en milieu ordinaire ?

Nous devons cette inclusion aux enfants et aux parents. C’est une priorité là aussi dictée par le ministre. Dans le Doubs, tous les enfants sont accueillis et ceux qui ont besoin d’une aide humaine l’ont également. Il faut savoir que c’est au fil de l’année que des demandes supplémentaires peuvent se faire connaître. Dans ce cas, nous essayons d’y répondre dans la mesure du possible. Dès ce début d’année, nous disposons des  personnes qui peuvent accompagner ces enfants à besoin particulier.

L’orientation fait également partie des intérêts exprimés par le ministère.

Au collège, vous avez un dispositif qui s’appelle ‘le parcours avenir Â». Déjà, l’an dernier, j’invitais les chefs d’établissement de commencer ce parcours dès la cinquième. Il y a une volonté pour que les collégiens aient une connaissance importante d’un certain nombre de métiers et qu’au lycée, nous  puissions  les accompagner dans leurs choix de poursuites d’études après le baccalauréat. Les professeurs principaux de collège et lycée mènent un véritable travail sur ce point.

Qu’en est-il de Parcoursup ? Des jeunes se trouvent-ils encore sans rien en ce début d’année scolaire ?

Je n’ai pas les chiffres. En tout cas,  s’il y en a, ils sont en faible nombre. Sachez que le service du rectorat de l’académie de Besançon fait le nécessaire pour que ces élèves puissent avoir une poursuite d’études post bac qui correspondent, autant se faire que peut, à leur choix et à leur souhait.

Une dernière question M. l’Inspecteur. La situation à Planoise vous inquiète-t-elle ? La sécurité des élèves et des enseignants est-elle assurée ?

Il y a une vigilance accrue. L’état, avec à sa tête M. le préfet, fait un travail très conséquent. La Ville de Besançon est aussi très attentive à la situation. Nous avons un projet d’essayer de proposer à des jeunes qui en ont le plus besoin de poursuivre leur scolarité en dehors de Planoise. C’est une très belle initiative que nous allons essayer de mettre en œuvre dès janvier 2023 et de façon plu approfondie dès la rentrée 2023.

 

 

Les Assises Nationales de la Biodiversité se tiennent à Besançon Micropolis depuis le 7 septembre jusqu’à aujourd’hui. Ces rencontres sont l’occasion pour de nombreux acteurs de partager, d’échanger et de valoriser les expériences, les actions, et les solutions mises en œuvre en faveur de la protection et de la valorisation de la biodiversité.

 

Le territoire de la Bourgogne-Franche-Comté est riche de milieux et d’écosystèmes préservés, mais de plus en plus fragilisés. Notre région n’échappe pas à cette urgence tout aussi grave que le changement climatique, et le constat est sans appel : la biodiversité s’effondre. Il s’agit d’un enjeu crucial. Des propos forts, introduits dès l'ouverture de cette 17ème Ã©dition des Assises Nationales de la Biodiversité. Â« Notre civilisation, nos modes de vie, notre santé dépendent de l’existence et du foisonnement de cette biodiversité : l’agriculture, le tourisme, les activités économiques, l’attractivité des territoires, autant de secteurs qui ont besoin de la variété des espèces floristiques et faunistiques Â».

 

Anne Vignot et Marie-Guite Dufay engagées sur le même terrain : la décentralisation

Un constat est partagé par les deux élues : celui d’accorder, de la part de l’Etat, plus de poids aux collectivités locales. « Avec Marie-Guite Dufay, nous avons été en phase. On voit bien que de façon très pragmatique, les changements en matière de biodiversité se font aux échelles des territoires, de la région, aux départements et communes. Et si l’Etat ne nous donne pas les moyens, et ne se met pas en dialogue, en cohérence avec les politiques que nous pouvons mener, nous n’arriverons pas à lutter contre l’extinction de la biodiversité que nous sommes en train de vivre Â».

La Région, chef de file pour la protection de la biodiversité, a adopté une stratégie régionale en octobre 2020. Elle soutient activement ses 19 Réserves Naturelles Régionales, ses 4 Parcs Naturels Régionaux, le Parc national de forêts. En 2022, la collectivité régionale consacre près de 8 M€ à sa politique en faveur de la biodiversité pour soutenir les associations, les classes environnement, l’école du dehors.

 

Des pratiques qui évoluent à Besançon

Sur le plan local, Anne Vignot donne l’exemple d’une démarche menée à Besançon. « Nous avons voulu transformer les jardiniers en écologues Â». Pour rappel, un écologue est celui qui identifie, prévoit et analyse l'impact des activités humaines sur l'environnement. Il intervient dès les phases amont d'un projet pour définir, mettre en place et veiller au respect des politiques et réglementations liées à la conservation et préservation de l'environnement. « On les a formés avec des experts, en particulier sur la question des insectes. Ils renseignent des bases de données nationales et internationales, pour mesurer l’impact de la gestion qu’ils mènent. Parce qu’il aurait été incroyable de juste leur dire comment faire, sans avoir un moyen d’évaluer. Non seulement on les a amenés à transformer leurs pratiques, mais aussi à les rendre plus compétents. C’est un savoir qu’ils ont acquis, et franchement, c’est une belle qualification, une belle valorisation de leur métier. Aujourd’hui ils participent à la vie et à la biologie de notre ville. C’est eux qui sont les maîtres de cette biodiversité, merci à eux, c’est un très beau métier Â». 

 

Ce samedi, à Besançon, le SNB organise la quatrième éditions de son opération de nettoyage du Doubs. L’association a besoin de bras. Tout le monde est le bienvenu. Le nettoyage s’effectue à pieds sur les berges ou dans une embarcation. Tous les déchets collectés seront amenés au poste de tri se trouvant sur le parking canot. Le rendez-vous est fixé à partir de 9h, sur le parking Canot, à Besançon. Pensez à vous munir de chaussures fermées.

 La Dir Est fait savoir que depuis le 1er septembre, et jusqu’au 28 octobre, elle procède à des travaux de sécurisation des falaises à hauteur d’Entre-deux-Monts, dans le Jura, sur la nationale 5, sous alternat de circulation. Ces travaux nécessitent la présence d’un hélicoptère sur plusieurs demi-journées durant certaines phases.