Dans un communiqué de presse, Christine Bouquin, la présidente du conseil départemental, fait savoir que le Doubs accueillera la flamme olympique en juin 2024. Pour l’heure, la date et son parcours précis ne sont pas encore communiqués. Seule certitude, l’arrivée s’effectuera à la Gare d’Eau sur le site du Conseil Départemental à Besançon. En France, de Marseille, en avril 2024, jusqu’à son arrivée à Paris le 14 juillet 2024, la flamme olympique traversera une soixantaine de territoires.
La Ville de Besançon, dans le cadre de la préparation aux jeux olympiques 2024 à Paris, accueille actuellement l’équipe de France de Para-Haltérophilie. Rappelons que la cité comtoise est centre de préparation aux Jeux de Paris 2024. Arrivés mercredi soir à Besançon, 4 athlètes, dont 1 féminine, sont actuellement en stage dans la salle de la Malcombe, « spécifiquement aménagée pour permettre une préparation de qualité » nous indique la ville.
Ce vendredi matin, à la salle d’escalade Marie Paradis, la Ville de Besançon et Grand Besançon Métropole ont présenté le dispositif mis en œuvre pour séduire les fédérations et les directeurs techniques des délégations sélectionnées aux Jeux Olympiques de Paris en 2024 pour choisir Besançon comme base d’entraînement. Des outils promotionnels ont été conçus pour vanter les atouts du territoire. Infrastructures et équipements sportifs, hôtels, environnement, politique sportive, … la mise en lumière est totale pour assurer la meilleure des promotions.
Au total, les deux collectivités ont recensé six centres, permettant la pratique de 20 disciplines (13 olympiques et 7 paralympiques). Ainsi, le stade des Orchamps, la salle de la Saint-Claude, le Pôles des Montboucons, le Palais des Sports Ghani Yalouz, la salle Marie Paradis, le stade Léo Lagrange et le complexe du Rosemont ont été choisis. L’athlétisme, l’athlétisme paralympique, le basket, le basket fauteuil, le BMX, le cyclisme sur route, le cyclisme sur route paralympique, l’escalade, la gymnastique artistique et rythmique, l’haltérophilie, l’haltérophilie paralympique, le handball, le judo, le judo paralympique, la lutte, le rugby à 7, le rugby fauteuil, le triathlon, le triathlon paralympique et le cross-country olympique.
Le Ville de Besançon et le Grand Besançon Métropole ont confié la mission d’aller porter la bonne parole aux ambassadeurs sportifs et non sportifs du territoire. A eux désormais de mouiller la chemise. Comme l’a rappelé Anne Vignot , « c’est en agissant collectivement que le Grand Besançon gagnera son pari ».
L'interview de la rédaction / Anne Vignot
Dans le cadre de sa préparation pour les Jeux Olympiques de Tokyo, l’équipe de France handisport de tir a choisi de venir s’entraîner à Morez. Du 19 au 24 juillet, elle utilisera les installations du stand de tir sportif de la ville. Précisons également que le site jurassien fait officiellement partie du catalogue des centres de préparation pour les JO 2024 à Paris.
Ce mercredi 23 juin avait lieu au stade Léo Lagrange, une journée olympique dans le but de remettre en lumière la vie sportive et associative bisontine. Abdel Ghelazi, l’élu en charge des aux sports à la ville de Besançon, met en avant l’importance « de la revalorisation des associations sportives après la crise sanitaire ». Il est important de profiter de la dynamique insuffler des jeux olympiques et également de l’Euro de football.
Le reportage de la rédaction
Une soixante d’associations présentes
De nombreuses associations étaient présentes ce mercredi après-midi au stade Léo Lagrange. C’est notamment le cas du CROS (Comité Régional Olympique et sportif) de Bourgogne Franche-Comté qui veut montrer que le sport est toujours là et qu’il faut inciter les gens à prendre ou reprendre une licence au sein d’une association sportive. En raison de la crise sanitaires et des confinements à répétition, les clubs ont perdu entre 25% et 50% de leurs licenciés.
Soutenir la cause olympique
Au cours de cet après-midi, un challenge national a été mis en place. Il consistait à parcourir 2024m en référence aux JO de Paris 2024. Les jeunes sportifs avaient ainsi la possibilité de courir cette distance et remplir un bulletin afin d’avoir peut-être l’opportunité de se faire offrir une licence dans le sport souhaité. Un hashtag « #AllezLesBleus » a également fait son apparition dans le but de soutenir les équipes de France olympique et paralympique aux JO de Tokyo qui ne verront malheureusement pas de public français sur place.
La torche Olympique sur place
Éric Monnin, directeur du CEROU (Centre d’études et de recherches olympiques universitaires) et ancien judoka de haut niveau avait le « véritable honneur » de présenter la torche olympique à Besançon. Cet habitué des JO qui a, par exemple fait les JO de Sydney en 2000, s’est vu proposer la participation au relais de la torche olympique par le comité olympique hellénique avant la crise sanitaire. Tout le processus a alors été arrêté mais avec l’ouverture récente des frontières, Eric Monnin a eu l’opportunité de se rendre à Athènes afin de récupérer la torche, ainsi que le diplôme et l’uniforme. Une satisfaction et un bonheur de pouvoir la faire vivre et la partager avec les locaux.