Selon l’Insee, la baisse des naissances se poursuit en septembre en France. En septembre dernier, 1.848 bébés sont nés en moyenne par jour. C’est 7,9% de moins qu’en septembre 2022. Il s’agit du 15è mois consécutif de baisse par rapport à la même période de référence un an auparavant.
Les sapeurs-pompiers du Doubs, sont intervenus ce vendredi après-midi, pour un accident de la circulation. Le choc a eu lieu sur l’A36, au niveau de la bretelle de sortie sur la commune de Miserey-Salines. Un bus et une voiture sont impliqués. Le bilan fait état de deux blessés légers sur les 25 passagers du bus. Une personne qui se trouvait dans la voiture est décédée.
Du mardi 7 novembre, à 8h, au mercredi 8 novembre, à 17h, la RN 57, à hauteur de la Cluse-et-Mijoux, sera fermée à la circulation dans les deux sens. Cette fermeture correspond aux travaux de réparation du pont de la Tuilerie, qui ont débuté le 28 août. Des déviations seront mises en place.
Un accident s’est produit cette nuit, vers 00h30, à Augea pour un feu de chambre dans une habitation. Les deux occupants, qui étaient sortis de leur logement avant l’arrivée des secours, incommodés par les fumées, ont été transportés sur le centre hospitalier de Lons-le-Saunier.
Dans le cadre de l’année thématique « travail et luttes sociales », portée par la ville de Besançon et son pôle culture, plusieurs actions et évènements culturels sont organisés sur le territoire bisontin. Le cinquantenaire de la lutte des LIP est au cœur de cette initiative, qui veut également sensibiliser aux enjeux liés au travail plus contemporain.
Plusieurs rendez-vous sont en cours. Jusqu’au 29 octobre, Raphaël Helle présente une expositions de 22 photographies de très grand format qui rend hommage aux ouvrières de l’industrie sur le quai Vauban, au pied de la tour bastionnée des Cordeliers. Par ailleurs, ce samedi, sera inaugurée une fresque de l’artiste Rouge, qu’elle réalise sur un bâtiment, appartenant à Néolia, situé rue Berlioz, dans le quartier Palente.
En hommage aux femmes de LIP
Très intéressée par l’histoire ouvrière, cette artiste bordelaise a déjà eu l’occasion d’exercer son talent à Besançon, puisqu’elle a peint une œuvre grandeur nature, sur un mur, dans le quartier Planoise. « Après s’être rencontrées lors du festival Bien Urbain, nous avons pensé à son engagement politique, dans les œuvres qu’elle produit, pour mener ce travail » explique Aline Chassagne, adjointe à la culture, au Patrimoine historique et aux musées à la ville de Besançon. Avant de se pencher sur son œuvre, l’artiste a mené un véritable travail d’investigation, en s’informant sur ce conflit, né 50 ans plus tôt. « Elle est venue à plusieurs reprises se documenter à Besançon,. Elle est allée aux archives et a rencontré d’anciennes ouvrières » explique l’élue bisontine. L’œuvre immortalisée racontera le combat des ouvrières de Lip. « Une place souvent très minimisée » ajoute Aline Chassagne. Et de terminer : « son œuvre rendra compte de leur poids numérique, mais aussi de leur place et du rôle qu’elles ont jouées dans ce combat ».
L'interview de la rédaction : Aline Chassagne
C’est un morceau de l’histoire de l’Unité de Valorisation Énergétique du Sybert qui disparaît depuis ce jeudi. Haute de 40 mètres, l’emblématique cheminée blanche du four de 1976 tire sa révérence après plus de 45 années de service. Construite en 1975 et arrêtée en 2021, elle assurait l’évacuation des fumées traitées. Une pelle de 43 mètres de haut est à l’œuvre pour démanteler cette cheminée.
C’est un geste, une étape symbolique pour le Sybert. La cheminée blanche du four de 1976 (qu’il ne faut ne pas confondre avec la très grande cheminée marron qui appartient à la chaufferie) est grignotée petit à petit depuis ce jeudi. Désormais, il ne restera au Sybert qu’un four d’incinération et une cheminée, pour brûler les 133kg de déchets par an et par habitant. Ce qui est largement suffisant selon Cyril Devesa, le président du Sybert.
Loys Monllor, le directeur général du Sybert :
L’UVE, l’Unité de Valorisation Énergétique construite en 1969, traite les ordures ménagères résiduelles produites sur tout le territoire du Sybert, c’est-à-dire le Grand Besançon Métropole, la communauté de communes Loue Lison et la communauté de communes du Val Marnaysien. Seulement, depuis 2023, elle change progressivement de visage avec le démantèlement de ses trois lignes d’incinération historiques. Les deux plus anciennes, datant de 1971, ont été arrêtées en 2002 pour être remplacées par une ligne plus moderne et efficiente. La troisième datant de 1976 a été fermée en 2021 et non remplacée. Cette déconstruction est l’aboutissement d’une décision prise en 2016 par les élus du Sybert. En 2010, les habitants jetaient 204 kg de déchets dans le bac gris par an et par personne, contre 133 kg aujourd’hui. L’objectif qui est fixé par Modecom, (MODE de Caractérisation des Ordures Ménagère, une méthode développée par l'ADEME), est d’atteindre 51 kg par an et par personne dans quelques années. « On estime qu’en 2025, on sera à 123 kg par an et par personne en 2025 puis 100 kg en 2031”, souligne Loys Monllor, le directeur général du Sybert.

Le tonnage des ordures ménagères résiduelles (OMR) ne cesse de baisser depuis des années : de 46.351 tonnes en 2010 à 30.389 tonnes en 2022, soit de 204 kg/an/hab en 2010 à 133 kg/an/hab en 2022. Ces chiffres sont le résultat de choix politiques et des nombreuses démarches mises en œuvre au fil du temps, comme par exemple la mise en place du tri et de l’extension des consignes de tri sur les plastiques dès 2016, l’augmentation du nombre de flux de collecte en éco-centre (déchetterie) ou encore le déploiement massif du compostage. Le tonnage des déchets ménagers et assimilés (DMA) baisse lui-aussi : de 119.354 tonnes en 2010 à 100.000 tonnes en 2022, soit de 526 kg/an/hab en 2010 à 438 kg/an/hab en 2022. Des résultats d’une politique locale forte en faveur de la prévention et de toutes les actions qui en découlent.
Cyril Devesa, président du Sybert :
Des travaux de restructuration du site suivront le démantèlement afin de modifier les voiries de circulation motorisées, de sécuriser les entrées/sorties du site et de réhabiliter les façades Nord et Est. Ces travaux seront uniquement visibles depuis les rues Edouard Belin et Albert Einstein.
Hier, à Paris, à la Sorbonne, devant les maires, qui ont connu des violences urbaines dans leur ville en juin, Elisabeth Borne a dévoilé une série de mesures préventives et répressives. Une enveloppe de 100 millions d’euros est mobilisée pour aider à la réparation et à la reconstruction. D’autres dispositions ont été évoquées comme la création d’une force d’action républicaine. Un premier déploiement et annoncé d’ici la fin de l’année dans les territoires de Besançon, Valence et Maubeuge.
La Première ministre a également annoncé des amendes majorées en cas de non-respect du couvre-feu. Elles seraient cinq fois plus élevées, pour atteindre 750 euros. Le gouvernement souhaite légiférer pour proposer des peines de travaux d’intérêt généraux et des stages de responsabilité parentale. Elisabeth Borne veut également placer les jeunes délinquants dans des unités éducatives de la protection judiciaire de la jeunesse. Un encadrement par des militaires n’est pas exclu.
Une dizaine d’associations appelle à la mobilisation ce samedi 28 octobre, dans le Jura, « pour un cessez le feu immédiat en Palestine ». Le rendez-vous est fixé à 11h sur la place de la Liberté à Lons-le-Saunier. Les participants veulent apporter leur soutien à la Palestine. Il est demandé « une paix juste et durable au Proche Orient ». Et de terminer « Il faut mettre un terme aux crimes de guerre et contre l'Humanité en Palestine ! »
Cette nuit, vers 1h30, les sapeurs-pompiers du Doubs sont intervenus pour deux feux d’origine électrique à Ornans. Les deux sinistres provenaient de la chute d’un arbre sur une ligne électrique de 20.000 volts, impactant trois transformateurs. 15 habitations ont été privées d’électricité.
Pour deux d’entre elles, l’installation électrique était totalement endommagée. Les relogements ont été organisés dans la famille. Une entreprise de décolletage a également été impactée, mais aucun chômage technique n’est prévu. Enedis a mis en place un groupe électrogène dans la nuit pour les 12 autres habitations et l’entreprise concernées.
Anne Vignot, maire de Besançon, était à la Sorbonne, ce jeudi après-midi, à la réunion des Maires des villes touchées par les émeutes urbaines de juin dernier. Au cours de ce moment, Elisabeth Borne a annoncé que le quartier Planoise était retenu pour expérimenter le dispositif « forces d’action républicaine ». Par ailleurs, la maire de Besançon demande des besoins supplémentaires de l’état pour répondre aux questions de parentalité et de prévention. Par ailleurs, la Ville maintient sa demande pour l’implantation d’un commissariat à Planoise et un renfort de policiers nationaux.