Ce dimanche à 17h30, les policiers bisontins intervenaient au 7 rue des Jardins pour un accident de la circulation entre deux véhicules. Le premier conducteur, un homme de 34 ans était dépisté positif à l’alcool et laissait apparaître un taux de 0,78 mg/l. Il a été conduit au commissariat sans incident et placé en garde à vue. Les deux autres victimes, deux femmes de 76 et 55 ans présentaient une ITT d’un jour pour la passagère et de deux jours pour la conductrice. Par ailleurs, des témoins ont affirmé que le mis en cause était bien le conducteur du véhicule en tort et qu’il était seul à bord. Il a été condamné à payer une amende de 375€, et déféré dans le cadre de l’exécution d’un écrou de 4 mois ferme suite à son jugement. Il sera reconvoqué le 18 mars 2024 devant le tribunal judiciaire de Besançon.
Le 22 octobre dernier, îlot du Minotaure, à Besançon, au niveau du Pont Schwint, deux individus ont été interpellés et conduits au commissariat de police. Les forces de l’ordre ont constaté qu’ils étaient engagés dans une transaction de produits stupéfiants. Ils ont été placés en garde à vue. Plus de 35 grammes d’herbe de cannabis, 54 grammes de résine de cannabis et 44 grammes de cocaïne ont été retrouvés sur eux. Ces produits ont été détruits. L’acheteur, originaire de Besançon, âgé de 27 ans, a été laissé libre dans l’attente de son jugement, le 12 février prochain. Le vendeur, âgé de 33 ans, a été condamné à 12 mois d’emprisonnement avec incarcération immédiate.
Dans le cadre de la « semaine du Développement durable » la ville de Besançon s'est associée avec des acteurs engagés dans la transition sociale, sociétale et écologique pour proposer « Le mois des choix solidaires et durables », qui se tient du 26 septembre au 28 octobre 2023. Au programme : animations, ateliers et présentations pour mettre en pratique des écogestes, réduire son impact sur l'environnement ou encore découvrir des pratiques alternatives de consommation et des activités économiques, durables et solidaires. En point d’orgue, « Place aux choix solidaires et durables », un événement à ne pas rater qui se tient ce samedi 28 octobre à la Maison de quartier de Montrapon.
Initié et animé par Intermed, l’événement « Place aux choix solidaires et durables » fédère 40 structures, issues soit de l'économie sociale et solidaire, ou des services de la ville de Besançon. « Toutes présenteront des manières de consommer et de fonctionner en lien avec le développement durable » indique Mathilde Huot-Marchand, directrice à Intermed à Besançon. « C'est une manière de présenter aussi notre projet d'association, où on œuvre tous les jours à ce que les personnes retrouvent un emploi qui leur correspond, qui leur permette de vivre dignement de leur travail, tout en conciliant leur vie professionnelle et les impératifs qui y sont liés » poursuit la directrice d’Intermed.
Le rendez-vous se tiendra à la Maison de quartier de Montrapon ce samedi dès 13h30. 40 exposants présenteront leurs activités sur des stands. L'idée derrière cet événement, c’est de présenter toutes les actions qui existent quotidiennement sur le bassin d'emploi de Besançon, et de les exposer aux personnes intéressées. Toujours dans une logique de « choix solidaires et durables ». Où est-ce que j'achète, qu’est-ce que j'achète, quel service est à disposition dans ma ville, que je peux utiliser pour gagner du confort de vie tout en faisant des choix éthiques ? « C'est quelque chose qui nous tient à cœur, de permettre à toute personne d'avoir un emploi sur un temps de travail choisi, et sur des missions qui lui correspondent, en lien avec des personnes qui lui correspondent. Et puis, on a aussi des liens très forts avec d'autres structures qui travaillent déjà à une transformation sociétale, sociable et écologique » détaille la directrice d’Intermed.
Le programme :
13h30 – 16h : Stands de présentation des structures
16h – 17 : « Criée dessinée » un spectacle proposé par les Arpentistes
17h – 18h30 : Stands de présentation des structures
18h30 – 19h : Apéro convivial
19h – 20h : Spectacle « Classe verte » par la Compagnie Robert et Moi
L’événement est gratuit et ouvert à toutes et à tous et se tiendra ce samedi 28 octobre de 13h30 à 20h à la Maison de quartier de Montrapon, 1 place Pierre de Coubertin.
Les quatre départements francs-comtois ont été placés en vigilance jaune « vent violent » pour cette fin de journée. Les rafales de vent peuvent atteindre 70 à 80 km/h aussi bien en plaine que sur les hauteurs. Des valeurs un peu plus élevées ne sont pas à exclure très localement, notamment sur les hauteurs. Le vent devrait faiblir en début de nuit. On fait un point météo complet sur la journée de demain à la fin de ce flash.
Un accident de la circulation s’est produit ce mercredi après-midi aux Auxons, près de Besançon. Une seule voiture est en cause. Elle a fait des tonneaux. On déplore trois blessés légers : une femme de 27 ans et deux fillettes de 4 et 3 ans. Les trois victimes ont été transportées sur le centre hospitalier Jean Minjoz.
Jusqu’au 4 novembre, l’association Ukraide met à l’honneur deux artistes ukrainiens au Centre Diocésain de Besançon.
Le public peut découvrir les œuvres de l’illustratrice Olga Wilson, qui, à travers « ses notes de guerre », racontent ce qu’endurent les ukrainiens. Ces moments de vie qui marquent tout un pays. Sur ses fonds bleus légendaires, elle rend également hommage aux victimes de ce conflit. En parallèle, pour son deuxième passage en terre bisontine, Andriy Naboka expose des séries de toiles réalisées avant et pendant cette guerre. A travers ces créations, on remarque comment l’artiste est impacté par la situation de son pays. Les peintures sur les thèmes du jazz et de la nature ont laissé place à la technique du « kamouflage art ». Créées à partir de filets de camouflage, ces œuvres décrivent un monde bien différent, qui a eu des conséquences sur les créations de l’artiste
Aider le peuple ukrainien
Grâce à cette exposition-vente, Andriy Naboka veut continuer à aider son peuple. Depuis le début du conflit, ce sont 3.000 euros que le trentenaire a récolté pour ses concitoyens. De l’argent qui lui a permis d’acheter un drone pour la sécurité civile, du tissu pour les filets de camouflage et du matériel pour les hôpitaux. Dès son séjour terminé, Andriy Naboka retournera en Ukraine. Pas question de laisser tomber son peuple durant ces moments si difficiles, cruciaux et dangereux.
L'innterview de la rédaction :
Le boxeur dolois Bilel Latreche va tenter de remporter la ceinture intercontinentale WBO mardi 31 octobre à la Commanderie de Dole. Ce multiple champion est de retour sur la scène du top 15 mondial grâce ses victoires dans le championnat international IBF et le championnat international WBC qu’il a remporté en juin dernier. C’est le costaricain Enrique Diaz, surnommé le Démolisseur, qui se dressera sur sa route. A 37 ans, le dolois pourra compter sur sa détermination et sur un public acquis à sa cause pour remporter une victoire qui pourrait ensuite le propulser vers un combat pour un titre mondial par dérogation ou une défense pour encore grimper ans le ranking mondial. Rencontre avec Bilel Latreche.
Pour vous introduire Bilel, depuis quand pratiquez-vous la boxe, et comment vous êtes-vous retrouvé dans ce milieu ?
"J’ai foulé ma première salle de boxe à l’âge de 8 ans. C’est venu un peu par le hasard des choses. J’avais des cousins qui étaient des grands champions en boxe anglaise et en full contact, qui m’ont permis de suivre un peu leurs pas. Mais aussi un contexte familial où la maman aimait bien ce sport pour apprendre les différentes valeurs qu’il inculque, en termes d’humilité de respect."
Vous présentez aujourd’hui une carrière rythmée par les titres et la réussite, qui a commencé tôt. Un premier titre majeur à 23 ans en devenant champion du monde espoir IBF des poids super-moyens. Une ceinture que vous conserverez à plusieurs reprises. Vous enchainez ensuite, champion de France professionnel, champion international de la WBF, de l’IBA, de l’IBF, et j’en passe… Jusqu’à récemment, en juin 2023, avec ce titre de champion WBC International Asia-Silver. Quel regard, aujourd’hui à 37 ans, portez-vous sur votre carrière ?
"J’en suis très fier. Si on m’avait dit quand j’ai commencé, que j’aurais pu atteindre ces sommets et cette réussite, honnêtement, je n’y aurais pas forcément cru. Même si on me disait très tôt que j’étais doué. Mais des gens doués, il y en a beaucoup. A un moment donné, les qualités intrinsèques sont une chose, mais après c’est le travail qui fait la différence dans le sport de haut niveau. J’ai un regard un peu enfantin, et joyeux, quand je regarde derrière moi. J’ai encore cette envie, avant la fin de ma carrière, d’écrire différentes pages de mon histoire, pour obtenir des ceintures et des titres avant de raccrocher les gants."
Vous combattez donc mardi prochain pour la ceinture intercontinentale WBO. Pourquoi ce challenge, et dans quel état d’esprit êtes-vous aujourd’hui ?
"Ce challenge vient à point nommé. Comme pour beaucoup, le Covid avait mis un vrai arrêt dans ma carrière. C’était la seule fois de ma vie où j’avais remis en question s’il fallait continuer, ou pas, la boxe. Après c’est revenu naturellement. Avec tout ce que j’avais accompli, je ne pouvais pas fermer le livre aussi rapidement et ne pas tenter quelque chose à l’échelle internationale. C’est vrai que ma victoire l’année dernière, et mon retour sur la scène du top 15 mondial grâce à ma victoire dans le championnat international IBF et le championnat international WBC à Bangkok que j’ai gagné en juin, dans deux grosses fédérations, ça a boosté ma confiance et mes ambitions. Aujourd’hui, ce championnat intercontinental vient à point nommé. Tenter un top 10-15 mondial c’est une suite logique avec ce qu’il s’est passé ces dernières années. C’est aussi devenu la chance de pouvoir encore grapper quelques ranking au niveau mondial, et pourquoi pas avoir une chance encore plus haut. C’est ce qui est beau dans ce sport, il n’y a rien qui est écrit, rien qui est définit, tout est possible à chaque combat."
L’entraînement a dû être intense. Vous vous sentez prêt physiquement ?
"L’entraînement a été très dur. Je sors de 8 semaines intensives. La préparation a duré 10 semaines. Les deux premières semaines, on va appeler ça de la pré-préparation et de la réathlétisation. Avec 8 semaines intensives, à raison pour les plus petites semaines, de 7-8 entraînements hebdomadaires et de 11 pour les plus grosses. Ça a été dur. Les entraineurs ont été exigeants avec moi. Mais ce sont aussi les ingrédients qu’il faut pour être au top, en espérant que cela suffise pour pouvoir gagner. Je me sens bien, je suis frais à moins d’une semaine du combat. On a encore deux trois petites choses à travailler jusqu’à ce vendredi, avant de couper et d’être en récupération pour être frais le soir du mardi 31 octobre. Aujourd’hui, je suis content de ce qui a été fait et mis en place par mes entraîneurs, mon préparateur physique, mon équipe médicale qui a été très attentive pendant toutes ma préparation. Maintenant il faut rester confiant et se donner toutes les chances d’être à 100% le soir du combat."
Vous affrontez le costaricain Enrique Diaz, surnommé « Le Démolisseur ». Comment jugez-vous cet adversaire ?
"Il est un peu fidèle à son surnom, c’est un démolisseur dans le sens où c’est quelqu’un de très offensif et assez puissant. Après, sur le ring, on verra qui va démolir qui. J’ai aussi mon égo, ma fierté, que je vais défendre très chèrement, surtout devant les miens à Dole, dans ma ville natale et avec tout le public qui va venir très nombreux et sera pleinement à mes côtés. Le Démolisseur, ça va être un adversaire qu’il va falloir prendre au sérieux dès le début, être attentif à ne pas se faire contrer ou malmener avec des coups puissants qu’il va tenter. De notre côté, on a vraiment travaillé sur des séquences offensives et défensives avec mon équipe, pour proposer quelque chose qui puisse faire la différence pendant tout le long du combat s’il doit aller à son terme. Mais aussi être en capacité d’abréger, de le mettre KO si besoin, à n’importe quel moment.
Il faut remonter à 6 ans pour voir un événement de boxe à la Commanderie de Dole. C’était déjà vous, à l’époque, qui aviez mis KO le finlandais Forsman pour une ceinture WBF. Tout est réuni pour que cette soirée soit une réussite, et j’imagine que c’est d’autant plus stimulant de combattre dans sa propre ville ?
"Combattre à Dole, ça a toujours une saveur particulière. Parce que Dole c'est la famille, les amis, c'est tous ceux avec qui je partage des activités professionnelles, des activités dans le domaine associatif, dans le domaine populaire, de l'insertion, les commerçants, etc. Dole, ça fait et ça fera toujours partie de moi. Il y a toujours cette saveur très particulière d’être chez soi. On va essayer de reproduire ce qu’il s’est fait en 2017, c’était une très belle soirée, je m’en rappelle. L’objectif sera de donner de la joie et du plaisir à tout le monde.
Rendez-vous à partir de 20h le mardi 31 octobre à La Commanderie de Dole.
Si le Tour de France masculin fait l’impasse en 2024 sur la Franche-Comté, ce ne sera pas le cas du Tour féminin. Deux étapes sont au programme pour ce troisième rendez-vous. Ce mercredi, Amaury Sport Organisation a révélé le tracé, qui débutera par Rotterdam, aux Pays-Bas, le lundi 12 août.
La 1ère étape en terre franc comtoise se disputera le 16 août prochain au départ de Remiremont, dans les Vosges, pour rejoindre Morteau. Soit un parcours de 160 kilomètres , avec notamment au programme les côte du Prêtre et des Fins. Le lendemain, le Tour partira de Champagnole, dans le Jura, pour rejoindre le Grand Bornand, après un parcours de 163 kilomètres, composé de cinq ascensions, dont la Croix de la Serra, à la sortie de Saint-Claude. C’est la plus longue étape de cette édition 2024. L’arrivée finale est prévue le 18 août à L’Alpe d’Huez.
La nouvelle série de Jean-Paul Rouve, tournée dans le Val de Mouthe, sort le 2 novembre sur Arte. Polar Park, c’est son nom, est présenté comme un polar « décalé et esthétique ». Elle raconte l’histoire d’un écrivain, David Rousseau, en panne d’inspiration, qui revient à Mouthe pour percer le secret de sa naissance. Il se retrouve malgré lui au milieu d’une enquête sur un assassinat. Plus de 10 ans après « Poupoupidou », l’acteur français a de nouveau tourné dans le Haut-Doubs durant l’hiver 2021/2022.
Un homme et une femme, âgés de 34 ans, ont été interpellés par les policiers bisontins le 23 octobre dernier. Ils sont soupçonnés d’avoir commis un vol, durant cette nuit, dans un entrepôt de la rue de la Mouillère à Besançon. Au commissariat, il a été constaté qu’ils avaient dérobé trois bouteilles de vin. Dans un sac à dos, il a également été découvert d’autres objets volés, provenant d’un larcin commis le 21 octobre dans un bureau du théâtre de l’Espace.
Au cours de son audition, la femme a reconnu avoir utilisé les chèques CADOC volés pour acheter de la nourriture et de l’alcool. Elle a également donné aux enquêteurs le surnom de celui à qui elle avait revendu, 40 euros, le Mac Book Air, contenu dans le sac. Les deux individus s’expliqueront en mars prochain devant le tribunal judiciaire de Besançon.