Un ouvrier de 22 ans a été grièvement blessé ce vendredi matin après une chute d’environ six mètres sur un chantier situé rue Louis-Pergaud, au Haras national de Besançon. Les sapeurs-pompiers du Doubs, appuyés par le SMUR, sont intervenus rapidement pour médicaliser la victime sur place. L’homme a ensuite été évacué vers le CHU Minjoz. Son pronostic vital n’est pas engagé.
Handball
ProLigue
Besançon 33 – 36 Cournon
Nationale 3 masculine
Pontarlier – Franois
Heonheim – Saône Mamirolle
Basket
Nationale 1 masculine
BesAC 71 – 75 Loon Plage
Nationale 3 féminine
Schirrhein – Champagnole
Rugby
Fédérale 2
Lons le Saunier 62 – 28 Saint Savin
Saint Claude 24 – 27 XV de la Dombes
Fédérale 3
Beaune 22 – 15 CA Pontarlier
Grand Dole 69 – 0 Colmar
Football
National
FC Sochaux Montbéliard 2 – 0 Aubagne
National 3
Jura Sud 4 – 1 Moulins Yzeure
Troyes (2) 3 – 2 Pontarlier
ASM Belfort 2 – 2 FC Sochaux Montbéliard
Thaon 1 – 1 Racing Besançon
Chalon 2 – 1 Jura Dolois
Besançon Football 1 – 4 Thonon Evian Gaillard
Régionale 1
Groupe B
Morteau Montlebon 1 – 1 Audincourt
Ornans 2 – 1 Pays Maîchois
Grandvillars 1 – 0 Pontarlier (2)
Rioz 1 – 2 Racing Besançon (2)
Jura Sud Foot (2) – Pont de Roide Vermondans
Louhans Cuiseaux 0 - 2 Vesoul
A l’occasion de son déplacement dans le Jura et face à la recrudescence de foyers de dermatose nodulaire contagieuse, la ministre de l’Agriculture Annie Genevard, qui a réuni en urgence le Parlement du sanitaire, a annoncé des mesures strictes dès ce samedi 18 octobre : interdiction des rassemblements festifs de bovins sur tout le territoire, suspension des marchés d’élevage dans les zones réglementées, et blocage total des exportations de bovins hors de France. Des contrôles renforcés et des sanctions sont prévus jusqu’au 4 novembre inclus. La ministre appelle « à la responsabilité collective pour éviter tout risque spéculatif et préserver la filière ».
En raison des cas récents de Dermatose Nodulaire Contagieuse dans le Jura, touchant directement le Doubs, la Fédération des Comices annonce l’annulation de la journée festive agricole prévue le samedi 25 octobre à Pontarlier. Une décision prise par mesure de précaution sanitaire.
À l’heure du bilan, le ton est résolument optimiste. Benoît Vuillemin, maire de Saône et vice-président de Grand Besançon Métropole en charge du tourisme, dresse un tableau « très satisfaisant » de la saison touristique 2025, mais aussi, plus largement, du mandat qui s’achève. « Les chiffres sont bons, et surtout, nous avons posé les fondations d’une véritable destination touristique », affirme l’élu.
Un schéma touristique désormais bien ancré
Réactualisé en 2020, le schéma touristique du Grand Besançon a servi de boussole pour l’ensemble des actions menées ces dernières années.
Ce plan a permis de structurer la politique locale autour de plusieurs axes : valorisation du patrimoine, développement de l’hébergement et mise en avant des atouts naturels de la métropole. « Nous avons tenu le cap et posé les bases d’une politique de long terme. Besançon est désormais reconnue comme un point de départ incontournable de la destination Montagnes du Jura », souligne Benoît Vuillemin. Entre Bourgogne, Vosges et Savoie-Mont-Blanc, Besançon assume pleinement sa position de capitale d’équilibre : une ville à la fois patrimoniale, culturelle et nature, où l’on passe du centre historique aux collines verdoyantes en quelques minutes.
L'interview de la rédaction : Benoît Vuillemin
Quelques données chiffrées
La saison touristique 2025 confirme la bonne santé du secteur. De mai à septembre, plus de 165 200 entrées ont été enregistrées à la Citadelle, site emblématique de la ville.
Les musées des Beaux-Arts et du Temps ont attiré près de 50 000 visiteurs, la Maison natale de Victor Hugo plus de 12 500 curieux, et le Musée des Maisons comtoises de Nancray plus de 20 000 visiteurs. La cathédrale Saint-Jean, quant à elle, a accueilli 94 000 personnes sur la même période.
Côté hébergement, la tendance est également positive : le camping de Besançon-Chalezeule affiche plus de 15 100 nuitées entre mai et fin août, soit une hausse de 15,7 % par rapport à 2024. Enfin, la taxe de séjour confirme une année solide : au 9 octobre, 673 866 euros avaient été encaissés. Un chiffre inférieur à celui de 2024 (835 357 euros), mais qui reste dans une très bonne dynamique pour le territoire.
L'interview de la rédaction : Benoît Vuillemin
Un tourisme plus diversifié et internationalisé
Les chiffres communiqués par l’Office de Tourisme confirment également le retour marqué des visiteurs étrangers, allemands, belges et suisses, mais aussi américains. « Cet été, on a vu de plus en plus de touristes venus chercher une expérience différente, authentique. Ils apprécient le mélange entre patrimoine, nature et mobilité douce — pouvoir visiter la Citadelle le matin et être sur l’EuroVélo 6 l’après-midi », détaille l’élu. Besançon attire aussi une clientèle très variée, des jeunes en auberge de jeunesse aux seniors en séjour patrimonial. « Le tourisme change parce que les touristes changent. Nous avons su nous adapter », résume Benoît Vuillemin.
L’hébergement et le Doubs au cœur de la stratégie
Un audit du parc hôtelier a permis d’identifier les manques et d’engager plusieurs projets : nouveaux établissements sur la zone Valentin et à Vaux-les-Prés, rénovations d’hôtels existants, et création d’un site d’hébergement de plein air à Saône, le long de la ligne des Horlogers. En parallèle, le contrat de canal du Doubs, réunissant huit intercommunalités, poursuit son développement pour faire du fleuve un axe d’itinérance et de tourisme fluvial.« Les berges du Doubs représentent l’esprit bisontin : calme, nature et qualité de vie », résume l’élu.
L'interview de la rédaction : Benoît Vuillemin
Une enquête d’envergure internationale a permis de lever le voile sur une série de vols de chevaux comtois qui avaient profondément ému les Francs-Comtois au printemps dernier. Sept personnes ont été interpellées cette semaine, dont cinq en Roumanie, à l’issue d’une opération coordonnée entre les autorités françaises et leurs homologues européens. Quatre chevaux ont été retrouvés vivants. Trois appartenaient à un éleveur d’Etalans.
Des faits qui avaient choqué les éleveurs
Tout avait commencé en mai 2025, lorsque des agriculteurs du Doubs, du Territoire de Belfort et de Haute-Savoie avaient constaté la disparition soudaine de leurs chevaux de trait, souvent en pleine nuit. Les voleurs, agissant avec méthode, reculaient leurs camions dans les prés isolés avant de charger les animaux. « Pour certains propriétaires, c’était comme si on leur avait volé leurs enfants », confie Cédric Logelin, procureur de la république de Besançon.
L'interview de la rédaction : Cédric Logelin, procureur de la république de Besançon
Une enquête minutieuse et une coopération exemplaire
Sous la direction du parquet de Besançon, la gendarmerie a rapidement mis en place un dispositif d’enquête renforcé. L’exploitation des vidéoprotections communales, les signalements citoyens et la traque d’un véhicule suspect ont permis de reconstituer le parcours des auteurs présumés. Les indices ont conduit les enquêteurs à remonter jusqu’à un groupe organisé opérant depuis la Roumanie. Grâce à une décision d’enquête européenne (DEE), des perquisitions et auditions ont pu être menées à l’étranger. « Ce n’est pas parce qu’un suspect franchit une frontière que l’enquête s’arrête. Au contraire, la coopération judiciaire fonctionne aujourd’hui de manière fluide et efficace », a souligné M. Logelin
Une opération coordonnée avec les autorités étrangères
Cette semaine, une vaste opération simultanée a été déclenchée. En Roumanie, près de 100 policiers et gendarmes ont été mobilisés sur sept sites différents. Trois personnes soupçonnées d’être les auteurs principaux et deux receleurs présumés ont été arrêtés. En parallèle, deux complices présumés ont été interpellés en Franche-Comté, soupçonnés d’avoir fourni véhicules et repérages. Des enquêteurs français ont été dépêchés en Roumanie pour assister leurs homologues, tandis que deux enquêteurs roumains étaient présents à Besançon.
L'interview de la rédaction : la colonel Elodie Montet, commandant du groupement de gendarmerie du Doubs
Des chevaux retrouvés sains et saufs
Bonne nouvelle pour les victimes : quatre chevaux ont été retrouvés en Roumanie, en bonne santé. Trois appartiennent au propriétaire d’Etalans et un à celui de Viry. Un cinquième animal sans puce est en cours d’identification. Les autorités judiciaires travaillent désormais à leur rapatriement en France, en lien avec le parquet général de Roumanie et la magistrate de liaison française basée à Bucarest.
Des poursuites pour vol en bande organisée
Les suspects, pour la plupart de nationalité roumaine, sont poursuivis pour vol en bande organisée, un crime passible de 15 ans de réclusion. Le parquet de Besançon poursuit les investigations et pourrait, à terme, organiser un procès en France. « Cette affaire démontre qu’une coopération policière et judiciaire efficace peut franchir les frontières et aboutir à des résultats très concrets », a salué la colonel Elodie Montet, commandant du groupement de gendarmerie du Doubs.
L’enquête se poursuit pour tenter de retrouver les cinq chevaux encore portés disparus.
Ce vendredi, à 17 h 30, à Besançon, un rassemblement est organisé sur le Pont Battant à Besançon en hommage aux Algériens massacrés lors de la répression du 17 octobre 1961 à Paris pour le droit à l’indépendance de l’Algérie, pour leur droit à l’égalité et à la dignité, contre le couvre-feu raciste qui leur était imposé. Des fleurs seront jetées dans le Doubs pour honorer la mémoire des victimes de cette tragédie longtemps occultée.
Portée par des associations, syndicats et partis politiques de gauche, cette initiative appelle à la reconnaissance officielle des crimes d’État liés à la colonisation et à l’ouverture complète des archives de la guerre d’Algérie et de la colonisation aux chercheurs français et étrangers, sans restrictions, ni exclusives et refuser tous les discours xénophobes, racistes et colonialistes.
À Villard-Saint-Sauveur, le chantier du futur centre nautique couvert du Martinet avance à grands pas. Lancé par la communauté de communes Jura Saint-Claude, ce projet de 17 millions d’euros mobilise une vingtaine d’entreprises et jusqu’à 70 personnes à temps plein sur une année. L’ouverture est prévue pour le printemps 2027.
L’équipement comprendra un espace bien-être (jacuzzi, sauna, hammam, bain norvégien), un bassin couvert de 25 mètres, un pentaglisse extérieur et une charpente en bois local. Un chantier structurant pour le territoire, pensé pour durer.
Cinq matches, cinq défaites : le BesAC est dos au mur en Nationale 1. Ce vendredi à 20 h, aux Montboucons, les Bisontins reçoivent Loon Plage, solide formation nordiste en pleine dynamique avec trois succès consécutifs, dont un large 90-67 contre Charleville.
Privé de son ailier américain Fred Thomas, toujours blessé, le BesAC devra composer avec un effectif diminué. Ce jour correspond à la première étape d’une semaine à trois matches, dont deux à domicile. Le BesAc doit se surpasser.