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Ce mercredi, le ministre délégué aux Comptes publics, Thomas Cazenave, a annoncé de nouvelles restrictions budgétaires. Il a révélé le besoin de prévoir « au moins 20 milliards d’euros Â» d’économies en 2025. Soit près du double des 12 milliards d’euros qui étaient prévus jusqu’à présent.

L’avant dernière étape de la Coupe du Monde de biathlon se déroulera en cette fin de semaine. Les biathlètes se donnent rendez-vous à Soldier Hollow, aux Etats-Unis. Le coup d’envoi de l’épreuve sera donné ce vendredi à 20h25, heures françaises, avec le relais hommes de 4 X 7,5 kilomètres. Le sprint 7,5 kilomètres féminin s’élancera à 23h15.

A l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, le monde associatif se mobilise à Besançon. A l’appel notamment du CIDFF, d’Amnesty International, du Mouvement le Nid, du Groupe d’Actions Féministes, une marche aux flambeaux se tiendra ce vendredi soir.  

Le rendez-vous est fixé, à 19 heures, sur la Place Pasteur. Les participants déambuleront ensuite dans le centre-ville. Les organisateurs appellent les manifestants à venir nombreux avec leurs flambeaux, leurs bâtons lumineux, leurs casseroles et autres instruments de musique.

Dans le contexte actuel de la crise agricole,  la Ville de Besançon et Anne Vignot, la maire de la cité, lancent un appel aux collectivités pour appliquer la loi Egalim dans leurs restaurations collectives. Depuis janvier, la Ville, qui produit 5.000 repas par jour en liaison chaude, propose des menus à 69% EGALIM. Elle travaille avec une quinzaine de producteurs de proximité, qui assurent plus du tiers de la commande publique. La Ville en est certaine, « si toutes les restaurations collectives, publique et privées,  s’inspirent de Besançon, l’agriculture française serait soutenue, tout en proposant des repas de qualité Â».

Le 8 mars prochain se déroulera la journée internationale des droits des femmes.  A cette occasion, le CIDFF du Doubs, en lien avec un collectif bisontin d’associations et institutions partenaires, se mobilise pour proposer un riche programme d’événements. Ces actions s’organisent alors que l’Insee a publié, mardi, une nouvelle étude confirmant, qu’en 2022,  les écarts de salaire  entre les hommes et les femmes restent encore très marqués. Et ce, même s’il est constaté un avancement sur ce point. Autre constat, selon un dernier rapport de l’Arcom, le nombre de femmes à la présentation d’émissions à la télé et à la radio a augmenté en 2023, mais il apparaît, également,  que le taux de parole des femmes baisse.

« Sur tous les pans de la vie des femmes, on voit des inégalités. Il y a encore du chemin Â» explique Anne Peiffer, la présidente du CIDFF du Doubs. A l’image de l’inscription de l’IVG dans la Constitution, Mme Peiffer reconnaît que « les lois avancent Â», mais qu’il reste encore beaucoup à faire, notamment dans le domaine des mentalités. Toutes les générations sont concernées. Le dernier rapport du Haut Conseil à l’égalité, publié en janvier dernier,  laisse apparaître des régressions inquiétantes.  Selon sa dernière enquête  sur le sexisme en France, il est notifié, par exemple, « qu’un tiers des jeunes adultes masculins voient d’un bon Å“il « que les femmes s’arrêtent de travailler pour s’occuper des enfants Â». Des évolutions qui ne correspondent pas aux besoins et aux attentes des concernées.

L'interview de la rédaction : Anne Peiffer, la présidente du CIDFF du Doubs

La maison des femmes pour l’égalité

A l’initiative du CDIFF et de Solidarité Femmes, une maison des femmes pour l’égalité ouvrira prochainement ses portes à Besançon. Soutenu par le Ville , ce projet a pour ambition de proposer un lieu unique d’information et d’accompagnement. La structure sera située dans une maison spécifique, implantée rue Jean Wyrsch. Ce dimanche, au Grand Kursaal, sera officialisée l’association de préfiguration de la maison. Ce temps s’effectuera en présence d'Isabelle Lonvis-Rome, ancienne ministre déléguée chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l’Égalité des chances. Une démarche supplémentaire dans la construction de cette initiative.

L'interview de la rédaction : Anne Peiffer, la présidente du CIDFF du Doubs

 

Ce mardi, le Conseil d’Etat a suivi les huit régions françaises, dont la Bourgogne-Franche-Comté, qui s’étaient opposées à SNCF Réseau pour les tarifs de ses péages ferroviaires. Selon la juridiction, « la société SNCF Réseau n’a pas respecté la procédure prévue pour la détermination des redevances dues par les régions pour faire circuler les trains express régionaux Â». La société a, jusqu’au 1er octobre, pour changer de voie.

L’affiche officielle des Jeux Olympiques à Paris suscite des réactions à droite et à l’extrême droite. Il est reproché à son auteur, le dessinateur  Ugo Gattoni,  l’absence de croix chrétienne et de drapeau tricolore sur le dôme des Invalides. Ce dernier nie toute intention religieuse ou politique. Marion Marechal, François Xavier Bellamy, Nicolas Dupont-Aignan ou encore Eric Ciotti et Jordan Bardella sont montés au créneau.

Concernant la lettre anonyme, évoquée hier par Frédéric Péchier, l’anesthésiste bisontin, soupçonné de 31 empoisonnements volontaires, dont 12 mortels, Etienne Manteaux, le Procureur de la République de Besançon, n’y voit aucune information nouvelle dans ce dossier. D’autant plus que cette missive est connue depuis 2020.  Â« Elle reprend mots pour mots l’argumentation de M. Péchier Â» explique-t-il. L’écrit fait référence à un complot, entendu,  contre le médecin.

Et de poursuivre : « Je peux facilement écrire des lettres anonymes. C’est le propre de la lettre anonymes. On ne sait pas qui est son rédacteur Â». M Manteaux n’en dira pas plus. « Je m’exprimerai sur ce dossier au moment où le parquet communiquera son réquisitoire définitif. Donc, la synthèse de la globalité des investigations qui ont été faites et des propositions de suites judiciaires à apporter à ce dossier Â».

Réaction d'Etienne Manteaux, Procureur de la République de Besançon

Le médecin généraliste de 66 ans, soupçonné d’agressions sexuelles, qui officiait, une fois par semaine,  Ã  Morteau, qui était installé à Etalans, avant de prendre sa retraite, a été mis en examen ce mardi, à l’issue de sa garde à vue.Il a été placé sous contrôle judiciaire. Au total, la justice a retenu 20 faits pouvant être poursuivis pénalement, ainsi qu’un viol. Si ces faits sont confirmés,  il encourt 7 et 20 ans d’emprisonnement. D’autant plus qu’il agissait, par autorité, de par sa profession. Les agressions présumées les plus récentes ont été commises le 27 février  dernier, la plus ancienne date du 25 avril 2023.  Six enquêteurs ont été mobilisés. 280 patients ont été contactés téléphoniquement. Deux plaignantes sont âgées d’une cinquantaine d’années. Les autres personnes sont âgées de moins de 30 ans. Ces sont parfois des jeunes femmes âgées de 19 et 20 ans.  

Caresses, séduction et viol

La gendarmerie de Morteau a reçu plusieurs plaintes. Le 27 février, deux plaignantes se sont présentées à la brigade de gendarmerie de Morteau pour dénoncer de nouveaux faits. Dans la foulée, le médecin a été placé en garde à vue. Une perquisition a été menée à l’endroit où il exerçait, une fois par semaine, à Morteau. On lui reproche des caresses et des remarques déplacés, qui s’apparentent à de la séduction, ainsi qu’un fait de viol.

L'interview de la rédaction / Etienne Manteaux, Procureur de la République de Besançon

Appel à victimes

Pour l’heure, le sexagénaire nie les faits qui lui sont reprochés. Il réfute toute intentionnalité malveillante. Il parle de gestes mal interprétés,  Ã  finalité thérapeutique. Les investigations se poursuivent. Un appel à victimes est lancé par le parquet bisontin, qui demande à ces personnes de se rapprocher au plus vite des brigades de gendarmerie de Morteau ou de Pontarlier.

L'interview de la rédaction / Colonel Lionel James, commandant le groupement de gendarmerie du Doubs


Le 14 mars prochain, le Musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de Besançon accueillera la première nuit des étudiants. Cette soirée inédite, qui se déroulera de 18h à 21h, est organisée par et pour les étudiants. Les participants sont invités à porter un regard singulier sur les œuvres du musée. Ateliers artistiques, visites guidées, concerts, théâtre seront proposés pour percer tous les secrets du musée bisontin.