Les policiers pontissaliens ont interpellé un homme qui a reconnu être impliqué dans une trentaine de vols de bouteilles d’alcool. Les faits ont été commis entre la fin janvier et fin février. Ces larcins ont été réalisés dans les enseignes Colruyt et Spar. Le préjudice s’élève à 530 euros. L’homme de 46 ans devra s’expliquer devant le délégué du procureur lors d’une audience prévue au tribunal de proximité de Pontarlier.
Un homme de 71 ans a perdu la vie ce mardi après-midi, dans les bois, à Courtelain-et-Salans, dans le Doubs. Malgré la tentative de réanimation précoce réalisée par le fils de la victime, relayé par les secours, la victime n’a pas survécu.
Un feu de bûcher s’est déclaré dans le garage d’une habitation ce mardi après-midi, vers 16h30, rue Jean-Baptiste Boisot, à Besançon. Une lance a été établie par les secours pour venir à bout des flammes.
Jeudi soir, lors du débat d’orientation budgétaire, les élus communautaires de Grand Besançon Métropole échangeront autour d’un budget de 346 millions d’euros. Soit une augmentation de 5% par rapport à 2021. L’exercice comptable définitif sera voté en mai prochain. Malgré le contexte socio-économique du moment, la collectivité est parvenue à dégager un investissement de 100 millions d’ »euros. Ce qui correspond à une augmentation de 14% par rapport à l’année dernière.
Pour atteindre le plein équilibre et les objectifs souhaités, Grand Besançon Métropole a prévu des recettes en adéquation avec l’accroissement de la compensation TVA, la valorisation du foncier bâti à hauteur de 7,1% et une augmentation des tarifs liés à l’eau et l’assainissement (+6,1%) et au stationnement (+7%). En revanche, les taux de fiscalité restent inchangés.
100 millions d’euros d’investissement
Soucieuse de dynamiser et d’équiper le territoire, Grand Besançon Métropole veut conserver une haute capacité d’investissement. Soit Plus de 100 millions d’euros. Néanmoins, dans l’incertitude du moment, cette enveloppe pourrait être ajustée. Les projets ne manquent pas et la collectivité rappelle que cet argent revient directement dans les circuits de l’économie locale.
Les projets programmés
L'interview de la eédaction : Gabriel Beaulieu
Tous les deux ans, les Bourguignons-Francs-Comtois âgés de 50 à 74 ans sont invités à réaliser un test de dépistage du cancer colorectal. A l'occasion de Mars Bleu, campagne nationale de sensibilisation au dépistage de ce cancer, le Centre Régional de Coordination des Dépistages des Cancers rappelle l'importance de réaliser ce test.
Détecté tôt, le cancer colorectal se soigne plus facilement
En 2018, on estime à environ 43 000 (23 000 hommes et 20 000 femmes) le nombre de nouveaux cas et à 17 000 le nombre de décès. C'est le 3ème cancer le plus fréquent et le 2ème cancer le plus meurtrier en France, après le cancer du poumon. Il présente une évolution lente et silencieuse qui peut être un facteur favorable pour une détection précoce. Le cancer colorectal provient le plus souvent de l'évolution d'une lésion bénigne, qui n'est pas perçue par le patient, mais qui peut saigner de façon très discrète, parfois pendant des années. À ce stade, le test de dépistage peut détecter du sang présent de façon microscopique dans les selles et permet de révéler l'existence de la lésion à un moment de son développement où les traitements permettent une éradication sans séquelles ni rechute. Le Centre Régional de Coordination des Dépistages des Cancers de Bourgogne-Franche-Comté rappelle que ce test permet de détecter tôt un cancer colorectal, ce qui augmente les chances de guérison et réduit le recours à des traitement médicaux lourds.
Une participation qui reste très faible en France
Pour autant, la participation nationale au dépistage du cancer colorectal est encore trop faible. De nombreux freins persistent encore quant à la pratique du test : confusion avec la coloscopie, tabou de la manipulation des selles, gêne liée à la partie corporelle intime concernée et enfin, peur de l'annonce d'un diagnostic positif. Le Centre Régional de Coordination des Dépistages des Cancers de Bourgogne-Franche-Comté est la structure officielle pour le déploiement du dépistage dans notre région. Son action a déjà permis la prise en charge de nombreux cancers précocement diagnostiqués, grâce à un test immunologique permettant une détection de lésions précancéreuses et offrant de meilleures chances de guérison.
Vincent Dancourt, médecin responsable du centre régional de coordination du dépistage des cancers en Bourgogne-Franche-Comté :
Sur notre territoire, les meutes de loups doivent désormais partager leur territoire avec un espace où les bovins sont omniprésents. Le loup se nourrit à 90% de proies qu’il chasse en forêt, particulièrement des ongulés, et participe au maintien de la biodiversité en prédatant en priorité les animaux faibles ou malades. Si ses proies de prédilection sont les cerfs et les sangliers, le loup se tourne parfois sur les bovins. A la fin de l’été 2022, de nombreuses prédations ont été constatées sur le massif jurassien, conduisant le préfet à mettre en place des arrêtés autorisant les tirs sur le loup. « Avant même d’essayer de protéger les troupeaux. Avant même de réfléchir à d’autre actions. Avant même de tenter des tirs d’effarouchement » déplorent les associations. « La femelle qui a été abattue l'année dernière était mère de trois louveteaux. Ça ne sert strictement à rien, sauf à déstabiliser les meutes et les éclater. Le résultat ? Les loups se dispersent, se retrouvent seuls. Et un loup seul ne va pas se comporter de la même manière qu’une meute. Les dégâts se feront là . Un loup seul, sans la force de sa meute, va se rabattre sur des proies plus faciles, comme le bétail » indique Alain Prêtre, de l’association Defend the Wolf.
En premier lieu, les associations pointent du doigt la responsabilité et l’incompétence de l’Etat. Notamment à travers sa campagne de recrutement de lieutenants de louveterie pour le département du Jura. « Cela prouve une fois de plus que la cohabitation n’intéresse ni les éleveurs, ni le préfet. La seule solution proposée est simplement l’éradication du loup » explique Alain Prêtre. Selon les associations, le loup est révélateur de ce qu’il se passe plus globalement dans la région, plus particulièrement concernant la filière comté, celle-ci générant une importante manne financière. Avec un problème majeur mis en lumière récemment : la pollution et l’effondrement des écosystèmes. « On détruit le paysage pour augmenter les surfaces de pâture, avec des troupeaux qui s’agrandissent d’années en années. Seulement, les nappes phréatiques sont polluées et les rivières aussi. On en a l’exemple flagrant avec la Loue. Notre région devient un endroit de plus en plus pollué, et le loup arrive au milieu. Forcément, il est révélateur de ce qui dérange. Je me suis retrouvé face à des éleveurs qui m’ont dit que le loup gênait il y a 200 ans, qu'on l’a donc exterminé et qu’on recommencera s’il le faut » indique Michèle Budna, présidente du Pôle Grands Prédateurs. « Je suis né au bord du Dessoubre. Il y a 40 ans c’était un aquarium. C’est devenu un désert piscicole. C’est la même chose pour le Doubs, la Loue, et toutes les rivières de Franche-Comté et de Suisse » ajoute Alain Prêtre.
« Il faut arrêter de créer ce fossé entre pro et anti-loup. On a l’impression que deux groupuscules s’opposent et que la population n’est pas concernée. Alors que tout le monde l’est. Nous défendons l’intérêt général, alors que ceux qui s’opposent au loup défendent un intérêt particulier. Les pollutions concernent l’eau potable. Comme c’était l’omerta depuis des décennies avec la puissance de la filière comté, personne n’en parlait. Le loup est révélateur de ce dysfonctionnement. Nous ne sommes pas un groupe de fanatiques défenseurs du loup. On a conscience de ce qu’il se passe, et nous voulons préserver l’intérêt général. Le loup en fait partie. Le loup permet d’en parler. Le gros problème qui arrive, loup ou pas loup, c’est l’eau. Comment fera-t-on dans quelques années ? L’eau se fait de plus en plus rare, et de plus en plus polluée » Patrice Raydelet, du Pôle Grands Prédateurs.
En France, la peur du loup est ancrée depuis des millénaires dans l’esprit des populations rurales. Contes, légendes, mythes, le loup a toujours été présenté comme un redoutable prédateur qui pouvait attaquer l’homme. Cet hiver, du côté de Mouthe dans le Haut-Doubs, des sorties touristiques nocturnes ont même été annulées par précaution. La préfecture a aussi publié un fascicule détaillant le comportement à adopter en cas de rencontre inopinée avec le canidé. Pour rappel, en France, la dernière situation d'attaque d'un loup sur l'homme date de 1918 et il s'agissait d'un loup enragé. Pourquoi cet animal suscite-t-il tant de peur, alors même que les scientifiques s'accordent à dire que le loup est un animal discret et qu'il ne s'en prend pas à l'humain ? « C’est scandaleux d'avoir entendu des choses pareilles. Le préfet jette de l’huile sur le feu et maintient cette peur. Les éleveurs ne cessaient de répéter que les skieurs allaient se faire croquer sur les pistes de ski de fond cet hiver. On attend toujours le décompte final » souligne Alain Prêtre.
« Des pays européens vivent avec trois fois plus de loups que nous pour un territoire égal. La France et la Suisse sont l’exemple des pays fondamentalement anti-loup. J’ai passé du temps en Bosnie, dans un pays avec des ours et des loups. J’ai rencontré des éleveurs en montagne, avec des chiens de protection, mais qui se faisaient quand même parfois prédater quelques bêtes. Je leur avais demandé s’ils souhaitaient l’éradication de ces prédateurs. Ça m’a marqué, ils m’ont répondu : Non, ce sont les âmes de nos forêts » Alain Prêtre.
« On avait proposé une démarche il y a plus de 10 ans. Quand il n'y avait encore pas d'attaque, en souhaitant accompagner cinq éleveurs avec des chiens de protection, et en leur apprenant à travailler avec. Petit à petit, les gens auraient pu avoir des retours d'expérience. Et puis, le jour où les prédateurs sont arrivés, ils auraient été prêts. Mais rien n'a été fait. Quand on a mis en place tous les chiens pour le lynx, ça a très bien marché.
Mais un loup ne vient pas chasser seul, il faut plus de chiens. Si les éleveurs avaient déjà cette expérience, ils auraient pu reprendre d'autres chiens. Mais là , on part de zéro à chaque fois. Autant de chiens ça ne se gère pas comme ça. Ils ont aussi une vie de meute, il faut gérer les personnalités de chacun. Si ça avait été fait y a une vingtaine d'années, comme on l'avait demandé, les gens auraient de l'expérience. Ceux avec qui on a collaboré, ça se passe très bien, on ne les entend pas, et ils ne subissent pas la pression des éleveurs. Aujourd’hui, ceux qui veulent prendre des chiens subissent une grosse pression.
En 2011, il y a eu un épisode loup qui a fait beaucoup de bruit dans le Doubs. On a été appelé tous les jours par la DDT, par certains éleveurs qui voulaient des chiens. Celui qui avait été le plus touché m'a appelé le lendemain. Et finalement, il a refusé parce que les syndicats lui avaient mis le grappin dessus. En lui interdisant de se protéger. Des gens chez qui on avait mis des chiens, une personne d'un certain âge en train de retransmettre sa ferme à son fils, a subi des menaces de mort et des lettres anonymes. Parce qu'il avait pris un chien de protection. Cette pression existe, on la connaît aussi dans le Jura. Les éleveurs qui s'opposent aux syndicats et qui ne suivent pas le mouvement sont mis de côté. Dans les Pyrénées, c'était la même chose. Un éleveur me racontait qu’on l’avait menacé d’incendier son exploitation et de massacrer ses bêtes. C'est une réalité que peu de gens connaissent. Il faut une personnalité à l'éleveur pour une situation comme celle-là , ce n’est pas évident. Rares sont ceux qui ont le courage de s'opposer au mouvement du monde agricole »
Un incendie s’est déclaré ce mardi matin à Lavans-lès-Dole (39°. Il a pris dans une habitation de 70 m2. La bâtisse a été entièrement détruite par les flammes. Deux lances ont été nécessaires pour venir à bout des flammes. On ne déplore aucune victime. Quatre véhicules et quinze sapeurs-pompiers se sont rendus sur place.
La réforme des retraites arrive ce mardi au Sénat pour un premier examen en commission. Le débat dans l’hémicycle aura lieu à partir de jeudi, et pour une durée de 10 jours. C’est à cette date qu’Olivier Dussopt s’exprimera devant la chambre haute. Les débats devraient être beaucoup plus apaisés qu’à l’Assemblée nationale. Dernièrement, le gouvernement s’est dit « ouvert » aux propositions des Républicains. Les prochains jours s’annoncent chargés. La rue s’exprimera de nouveau le 7 mars, avant un éventuel et très probable blocage du pays à compter du 8 mars. Olivier Dussopt, en déplacement dans le Jura la semaine dernière, s’était exprimé sur les tensions à venir.
« Entre exprimer un désaccord et bloquer un pays, il y a une différence » avait-il déclaré devant la presse. Et de poursuivre : « il y a d’autres solutions, d’autres méthodes pour faire entendre un désaccord ». Olivier Dussopt comptait déjà sur les discussions à venir au sénat pour « affiner le projet de loi en cours et apporter des solutions ».
L'interview de la rédaction / Olivier Dussopt
Pour l’association « Arçon Nature et Patrimoine », les rafales de vent survenues ce dimanche 26 février ont permis de prouver la robustesse des quinze tilleuls et marronniers remarquables, menacés d’abattage, implantés au niveau de l’allée des tilleuls. Le collectif explique que ces derniers n’ont pas bougé, malgré la force du vent. Ce qui n’a pas été le cas d’un épicéa, qui a occasionné une panne électrique sur tout le village après sa chute. Son tronc s’est rompu. Pour l’heure, le combat juridique se poursuit entre les militants associatifs et le maire du village.
La préfecture du Jura indique que les agriculteurs ont la possibilité de déposer une demande d’aide dans le cadre de la protection des troupeaux ovins et caprins contre la prédation. L’objectif est de favoriser l’adaptation des activités d’élevage à la présence du loup et du lynx notamment. Les professionnels sont accompagnés financièrement en compensant les surcoûts induits, comme le gardiennage renforcé, les chiens de protection, les clôtures électrifiées, … . Pour obtenir de plus amples informations www.jura.gouv.fr