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À l’approche des municipales de 2026, un sondage IFOP commandé par la fédération Les Républicains du Doubs indique que 61 % des électeurs bisontins ne souhaitent pas la réélection de la maire actuelle, Anne Vignot. Ce résultat, présenté comme un signal politique fort dans la capitale comtoise, place la question du renouvellement à la tête de la plus grande ville du département au cÅ“ur du débat. Le sondage a été mené sur la période allant du 5 au 10 novembre, auprès de 501 personnes. Comme l'exige la loi, pour un sondage réalisé auprès de 501 personnes, la commission des sondages indique qu’il faut compter une marge d’erreur d’environ ±4,4 points. 

Par ailleurs il apparaît, dans ce même sondage, qu’Anne Vignot enregistre la plus grande popularité. Ludovic Fagaut est en deuxième position. Les autres candidats – Delabrousse, Leuba, Ricciardetti et Véziès, souffrent d’un manque de reconnaissance sur le territoire bisontin.

L’abattage des 82 bovins, lié à un foyer de dermatose nodulaire contagieuse bovine aura bien lieu ce mardi 2 décembre dans la commune de Pouilley-Français. Le foyer a été déclaré ce vendredi 28 novembre. La préfecture du Doubs rappelle que « ces mesures visent à réduire le risque de propagation du virus et à protéger la filière bovine Â».

Tout en assurant son soutien à l’éleveur concerné, le préfet appelle « chacun à respecter strictement les consignes : interdiction de manifester aux abords de l’exploitation, interdiction de circulation et de stationnement des tracteurs dans les communes de Pouilley-Français, Saint-Vit et Ferrières-les-Bois Â».  Le communiqué préfectoral souligne que  :  Â« les déplacements non autorisés autour de l’exploitation favorisent la diffusion du virus. Toute entrave à l’opération sera sanctionnée Â».

Pour les 32es de finale de la Coupe de France Crédit Agricole, le FC Sochaux Montbéliard, seul club franc-comtois encore engagé dans cette compétition,  se déplacera sur la pelouse du Stade Béthunois FC, un club de Régional 1. La rencontre est programmée le week-end des 20 et 21 décembre prochains.

Ce lundi, en fin d'après-midi, un accident s’est produit sur la RD673 à Pouilley-Français, impliquant une voiture et un scooter. Deux personnes ont été légèrement blessées et prises en charge par les secours.

Après un excellent week-end, les biathlètes français et franc-comtois entament ce mardi la deuxième partie de compétition en Suède. À 15h30, place à l’individuel 15 kilomètres femmes. La Pontissalienne Lou Jeanmonnot devrait être alignée sur cette course, avec l’ambition de confirmer la dynamique tricolore.

Dans un climat national marqué par les inquiétudes sur l’emploi, les salaires et la loi de finances, la CGT  appelle à manifester ce mardi. Dans le Jura, des rassemblements sont annoncés Ã  10h30 sur la place de la Sous-Préfecture à Dole, à 15h sur la place de la liberté à Lons-le-Saunier et à 18h sur la place de la mairie à Champagnole.

Le syndicat dénonce la stagnation des salaires et une loi de finances jugée « injuste ». Les militants  espèrent une forte mobilisation pour rappeler que salariés, précaires, retraités et jeunes ne doivent pas être les seuls à supporter le poids de la crise.

Les sapeurs-pompiers du Doubs sont intervenus ce lundi matin sur un accident à Belleherbe, impliquant trois voitures de tourisme. Un homme de 34 ans, grièvement blessé, a été évacué médicalisé sur l’hôpital Nord Franche-Comté. Tout comme  un blessé léger de 46 ans. Un troisième conducteur est indemne. La départementale 32  a été coupée dans les deux sens le temps de l’intervention.

La tension monte dans le Doubs, où la Confédération Paysanne du Doubs s’oppose fermement à l’abattage programmé de 82 bovins dans un élevage de Pouilley-Français. Laurence Lyonnais-Meslob, paysanne et porte-parole du syndicat, dénonce une décision « insupportable », prise après la détection d’un cas positif de dermatose nodulaire contagieuse (DNC) dans une exploitation pourtant vaccinée depuis plus d’un mois.

Un cas « statistiquement improbable »

Selon la porte-parole, l’exploitation concernée a respecté « tous les protocoles de biosécurité » imposés par les services de l’État. Les animaux avaient été vaccinés 36 jours auparavant et les fermes voisines étaient elles aussi protégées. Pourtant, un bovin a été testé positif ,— un résultat que les services de l’État jugent catégorique. « Nous sommes face à un cas totalement exceptionnel, et statistiquement improbable, 35 jours après la vaccination », explique Laurence Lyonnais-Meslob. Face à cette anomalie, la Confédération Paysanne réclamait une contre-expertise, qui n’a pas été accordée. « L’abattage de 82 animaux, sans deuxième test, c’est dramatique pour cette famille. La moindre des choses aurait été de vérifier. »

Une stratégie nationale contestée

Depuis le début de la crise, la gestion sanitaire de la DNC — maladie d’origine africaine, non transmissible à l’humain — repose sur l’abattage systématique des troupeaux touchés. Une politique appliquée dans plusieurs communes dans deux communes jurassiennes. A Écleux, l’ensemble des bovins a été euthanasié. Nationalement, on compte désormais 100 foyers, dans six départements, et plus de 2 500 bovins abattus. Pour la Confédération Paysanne, cette stratégie est disproportionnée. « On applique mécaniquement un règlement européen. Mais un règlement peut évoluer. On inflige aux éleveurs un traumatisme terrible afin de maintenir les exportations. C’est trop cher payé. »

L'interview de la rédaction : Laurence Lyonnais-Meslob, porte-paroile du syndicat 

Un recours en justice et un appel à la mobilisation

Un recours en justice doit être déposé « dans les heures qui viennent », indique la porte-parole. Le syndicat espère que l’État suspendra toute décision d’abattage dans l’attente de l’issue juridique. Parallèlement, un appel à la mobilisation a été lancé par la famille touchée, relayé par la Confédération paysanne. Un rassemblement est prévu mardi matin, dès 8h,  pour s’opposer à l’opération d’abattage et soutenir l’éleveur. « Ce qui se passe choque tout le monde rural, mais aussi bien au-delà. Les citoyens comprennent l’injustice de cette décision. Nous demandons un traitement adapté à une situation qui sort totalement de l’ordinaire » conclut Mme Lyonnais.