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La Fédération nationale des usagers des transports (FNAUT) Arc Jurassien tire la sonnette d’alarme : dès le 1er octobre 2025, la Ligne des Hirondelles, emblématique du Jura, subira une série de modifications qui menacent sa pérennité.

Allongement des trajets et suppressions de trains

Les usagers devront composer avec un rallongement du temps de parcours de 6 à 9 minutes par train, impliquant des départs avancés ou retardés entre Saint-Claude et La Chaumusse Fort-du-Plasne. En parallèle, plusieurs trains seront remplacés par des autocars, notamment :

  • Le direct de 17h12 (Saint-Claude – Andelot) supprimé les mercredis et vendredis, remplacé par un car à 17h06.
  • Le TER de 07h09 au départ d’Andelot le samedi, remplacé par un autocar depuis Mouchard à 07h30.
  • Le train de 04h43 (Saint-Claude – Mouchard) remplacé par un car à 05h06.

Ces substitutions ne permettent pas le transport de vélos et compliquent le retour des étudiants ainsi que les excursions touristiques.

Correspondances perdues et détours imposés

Entre 18h38 et 20h38, les mercredis et vendredis, aucun train ne circulera sur l’axe Mouchard / Arc-et-Senans / Besançon-Viotte. Ce vide oblige les voyageurs à passer par Dole-Ville, entraînant la perte de correspondances vers Montbéliard, Belfort, Mulhouse, Le Valdahon et Morteau, et rallongeant le trajet de 45 minutes.

Un impact direct sur le tourisme et l’économie locale

Saint-Claude, dont l’économie repose en grande partie sur le tourisme, voit son attractivité fragilisée. Les excursions hebdomadaires jusqu’au 21 octobre sont menacées, tout comme les commerces et musées qui dépendent de la fréquentation ferroviaire.

Des perspectives inquiétantes

D’autres mesures sont attendues en décembre 2025, avec une augmentation du temps de parcours d’environ une heure. À terme, le train pourrait devenir moins rapide que l’autocar sur certains tronçons.

Appel à l’action

Lors de son audition par l’Inspection Générale de l’Environnement et du Développement Durable (IGEDD) en juin, la FNAUT a rappelé l’importance de cette ligne historique et proposé d’étaler les investissements nécessaires sur plusieurs années. La fermeture totale serait un coup dur, comme l’a montré le cas du tronçon Saint-Claude / Oyonnax.

La FNAUT appelle l’État, la Région et SNCF Réseau à se mobiliser pour préserver ce patrimoine ferroviaire unique, vital pour le territoire jurassien.

Les sapeurs-pompiers du Jura sont intervenus ce mardi après-midi sur la RN 5, à hauteur des Rousses, en direction de La Cure, pour un accident de la circulation impliquant un véhicule léger et une camionnette. Le bilan définitif fait état d’un blessé léger et de deux autres personnes non blessées. L’intervention a permis de sécuriser les lieux et de prendre en charge les victimes. La circulation a été temporairement perturbée.

Les vendanges 2025 ont déjà débuté dans plusieurs vignobles. Certaines grandes maisons ont choisi d’anticiper la récolte depuis la mi-août, notamment pour les cépages destinés aux crémants, qui nécessitent des raisins moins mûrs afin de garantir un degré alcoolique modéré. Dans les exploitations plus petites, le rythme est différent : beaucoup de vignerons attendent le tout début septembre pour entamer la cueillette. Reportage au domaine Tissot de Montigny-lès-Arsures.

L'interview de la rédaction : Valérie du Doimaine Tissot à Montigny-les-Arsures 

Une précocité devenue récurrente

Si commencer les vendanges en août peut sembler exceptionnel, cette tendance s’installe. Là où, il y a quarante ans, la récolte avait lieu entre le 5 et le 10 octobre, elle se déroule aujourd’hui avec plus d’un mois d’avance. Le principal facteur en cause est l’évolution du climat : des printemps plus précoces, suivis d’étés très chauds, accélèrent la maturation des raisins. La vigne devient ainsi un véritable indicateur des bouleversements climatiques.

 

Qualité et quantité au rendez-vous

Malgré la précocité, les vignerons se montrent optimistes pour le millésime 2025. La vigne a globalement bien résisté aux maladies et les raisins affichent un bon équilibre sucre-acidité. Quelques épisodes de grêle ont touché certaines parcelles en juillet dernier, mais sans remettre en cause l’ensemble de la récolte. "Tant que ce n’est pas rentré en cuve, on reste prudents", rappelle Valérie du domaine Tissot, consciente que des orages de fin d’été peuvent encore surprendre.

L'interview de la rédaction : Valérie du Doimaine Tissot à Montigny-les-Arsures 

Le rythme des cépages

La récolte s’étale sur plusieurs semaines en fonction des cépages. Les crémants ouvrent le bal, car ils nécessitent des raisins moins sucrés, puis viennent les cépages blancs comme le Chardonnay et le Savagnin, suivis des rouges (Trousseau, Poulsard). Chaque parcelle est suivie de près, avec des contrôles réguliers du taux de sucre pour déterminer la date optimale de vendange.

Entre stress et enthousiasme

Les vendanges sont un moment à la fois attendu et redouté par les vignerons. Elles représentent l’aboutissement d’une année entière de travail et de vigilance face aux aléas climatiques : gel au printemps, sécheresse estivale, orages de grêle. Malgré ce stress, elles restent une période festive et fédératrice, marquée par une effervescence collective unique.

L'interview de la rédaction : Valérie du Doimaine Tissot à Montigny-les-Arsures 

Une fin de vendanges prévue mi-septembre

Selon les estimations, la récolte devrait s’achever entre le 15 et le 20 septembre, en fonction des domaines et des cépages. D’ici là, chaque vigneron avance au rythme de sa vigne, avec l’espoir de transformer ce millésime précoce en un grand cru.

Après six semaines de fermeture, la RN83 entre Beure et Larnod (Doubs) rouvre à la circulation cet après-midi, comme prévu. Les travaux réalisés par la DIR Est ont permis de sécuriser les falaises, renforcer les soutènements de la route, rénover la chaussée et effectuer divers entretiens impossibles en présence de trafic.

La projection du film Da Vinci Code, prévue ce jeudi 28 août au parc Saint-Étienne de la Citadelle de Besançon, est annulée en raison de conditions météorologiques défavorables. Les spectateurs ayant réservé seront informés par mail des modalités à suivre.

Pour plus d’informations, consultez le programme officiel de la Citadelle.

 

Après plus de quinze ans à la tête de la région, la socialiste Marie-Guite Dufay mettra définitivement  fin à son mandat le 5 septembre prochain, avec l’élection de son successeur. Élue en 2008 à la présidence de la région Franche-Comté, puis reconduite en 2016 et 2021 à la tête de la Bourgogne-Franche-Comté, elle aura marqué la vie politique régionale par son engagement social et sa fidélité au Parti socialiste. À 76 ans, elle choisit de passer le relais, estimant que « le moment est venu de transmettre ».  Le sénateur Jérôme Durain devrait lui succéder à la tête de la collectivité locale.

Le parc des Ouillons vient d’enrichir son offre avec deux nouvelles installations dédiées aux sports de glisse et de plein air : une Pumptrack et un Ludi’Park VTT. L’inauguration s’est tenue ce mardi 26 août en présence d’élus, de partenaires et surtout de  jeunes Pontissaliens impatients d’essayer ces nouveaux terrains de jeu. Ces aménagements viennent compléter un site déjà riche en équipements : piste d’athlétisme, skate-park, aire de jeux, gymnases ou encore piscine. Objectif affiché : faire du parc des Ouillons un pôle incontournable pour la pratique sportive, conviviale et intergénérationnelle.

Des installations adaptées à tous les niveaux

La Pumptrack, avec son tracé bosselé décliné en trois niveaux de difficulté, permet la pratique de multiples disciplines : trottinette, vélo, roller, skateboard ou encore BMX. Les débutants peuvent s’y initier en toute sécurité, tandis que les plus aguerris trouvent un terrain stimulant pour perfectionner leurs figures et leur vitesse. De son côté, le Ludi’Park VTT propose un plateau technique composé de modules variés en bois, acier et rocher. Conçu pour travailler la maniabilité et le pilotage, il s’adresse aussi bien aux jeunes qu’aux passionnés souhaitant développer leurs compétences en conditions réelles. Une passerelle facilite la circulation entre les deux espaces, favorisant la découverte et la diversité des pratiques.

Un projet au service de la jeunesse

Pensé comme un outil d’éducation sportive et de loisirs, le projet vise à rendre accessible la pratique des sports de glisse dans un cadre sécurisé. Il s’inscrit dans une volonté plus large de dynamiser l’offre sportive locale et de répondre aux attentes des jeunes pratiquants.

Un investissement partagé

Le coût total de l’opération s’élève à 380 000 € TTC. Ce projet a pu voir le jour grâce à plusieurs financements : 57 800 € apportés par la DETR (Dotation d’Équipement des Territoires Ruraux) et 80 471 € par l’Agence nationale du sport (ANS), complétés par la collectivité.

Une nouvelle vitrine sportive pour Pontarlier

Avec ces équipements modernes, le parc des Ouillons confirme son statut de cœur battant de la vie sportive pontissalienne. Lieu de rencontre, de partage et de progression, il promet d’attirer sportifs confirmés, familles et curieux en quête de nouvelles expériences.

À Besançon, le quartier de Planoise s’apprête à accueillir un nouvel équipement d’envergure : un bâtiment entièrement dédié aux activités numériques. Situé à proximité de la rue de Dole et du CHU, cet espace remplacera une friche et se veut un lieu moderne. Son ambition : rassembler start-ups, fablabs, entreprises, associations et services autour d’une filière numérique locale encore éparse.

Une gouvernance partagée

Le montage financier et institutionnel repose sur une co-responsabilité. Grand Besançon Métropole (GBM) sera propriétaire du rez-de-chaussée, destiné à l’accueil et aux premiers services, tandis que les quatre étages supérieurs seront concédés à Territoire 25 pour 15 ans. Ce dernier en assurera la location et l’animation auprès des partenaires, dans le respect d’un cahier des charges précis, incluant notamment des plafonds de loyers (environ 120 €/m²).

 

PLANOISE NUMERIQUE ELUS

Un projet d’inclusion numérique

Au-delà d’un simple incubateur, l’équipement veut aussi devenir un « centre numérique névralgique » pour le territoire. Objectif : ne laisser personne de côté face aux usages numériques. Des actions d’inclusion et de formation sont prévues, afin que le lieu bénéficie aussi aux habitants éloignés des technologies.

L'interview de la rédaction : Denis Leroux, président directeur général de Territoire 25 

Un investissement de plus de 10 millions d’euros

Le projet représente un budget d’environ 10 M€. L’État, via les fonds du Nouveau Programme National de Renouvellement Urbain (NPNRU), apporte 3,7 M€. La Région Bourgogne-Franche-Comté contribue à hauteur de 2,8 M€. Le reste est complété par des prêts de la Banque des Territoires, garantis par l’Union européenne, et par GBM. Un montage financier jugé solide et exceptionnel par ses porteurs.

Un calendrier précis

La pose de la première pierre a eu lieu ce mardi 26 août. Les marchés de travaux sont en cours d’attribution. Le chantier démarrera en novembre 2025 pour une durée estimée à 18 mois. La livraison est prévue à la mi-2027.

Une architecture ouverte sur la ville

Le cabinet CoCo Architecture, représenté par Jean-Baptiste Barbet, pilote la maîtrise d’œuvre. Le bâtiment se veut « urbain et accueillant » : aligné sur la rue, doté d’un rez-de-chaussée vitré sur toute sa façade pour laisser entrevoir les activités du fablab et du hall d’accueil. Le parti pris architectural : créer un lieu transparent et visible, pensé comme une « bulle » ouverte sur le quartier.

 

planoise numerique

Confort, flexibilité et performance énergétique

L'interview de la rédaction :  Jean-Baptiste Barbet, l'architecte du projet 

Le projet répond aux défis du numérique comme à ceux de la transition écologique. Les espaces ont été conçus pour être modulables, capables d’accueillir des bureaux, des salles mutualisées ou des plateaux techniques, avec une surdimension des réseaux informatiques et une sécurisation des données. Côté confort, une attention particulière a été portée à la lumière naturelle, tout comme à l’isolation et la compacité des lieux. Pour l’été, le rafraîchissement sera assuré par une ventilation double flux avec modules adiabatiques, évitant ainsi le recours à la climatisation.  Comparable à l’espace Numericable de Montbéliard, ce nouveau pôle se positionne comme un levier économique, social et technologique majeur. Pour ses porteurs, il ne s’agit pas seulement d’un immeuble de bureaux, mais d’un outil stratégique destiné à structurer et dynamiser toute une filière.