L’auteur Jacques Expert a annoncé sur X qu’il renonçait à participer au Salon du livre de Besançon, prévu du 19 au 21 septembre. Il dénonce l’exclusion de Raphaël Enthoven, décidée par l’organisation, en raison des propos de l’écrivain sur le Proche-Orient.
Expert évoque une « atteinte à la liberté d’opinion » et présente ses excuses aux lecteurs et libraires. La déprogrammation d’Enthoven fait suite à ses prises de position jugées controversées sur le Proche-Orient.
Ce lundi 8 septembre, s’ouvre devant la cour d’assises du Doubs, au palais de justice de Besançon, le procès de l’ex-anesthésiste bisontin Frédéric Péchier. Ce dernier est jugé pour avoir prétendument empoisonné 30 patients, dont 12 mortellement, entre 2008 et 2017.
Déroulement de l’audience
Les portes du tribunal s’ouvriront à 8 h. Entre 400 et 500 personnes, parmi lesquelles victimes, familles et associations sont attendus au palais de justice de la cité comtoise. Selon les accusations, Péchier aurait contaminé des poches de perfusion dans des blocs opératoires — notamment à la clinique Saint-Vincent et à la Polyclinique de Franche-Comté — provoquant des arrêts cardiaques ou complications graves, puis en intervenant comme « Sauveur ». L’affaire a débuté après la révélation de 70 événements indésirables graves (EIG), dont 30 sont aujourd’hui retenus contre lui. Ce que pointe les enquêteurs : une structure répétée des incidents, la manipulation de perfusions (notamment avec des doses massives de potassium) et l'intervention systématique de Péchier, suspecté de vouloir impressionner ses pairs. L’un des éléments clés est l’affaire de Sandra Simard, victime d’un arrêt cardiaque durant une opération, suivie de séquelles cérébrales, et où un dosage de potassium cent fois supérieur à la norme avait été retrouvé.
Défense et accusation
Elle conteste. Péchier affirme que ces incidents ne sont pas avérés, qu’il s’agirait d’une « fausse affaire », voire d’un complot. L’accusation, quant à elle, le présente comme « Le plus grand tueur en série du XXIᵉ siècle ». Le procès devrait durer jusqu’au 19 décembre prochain, dans la salle historique du Palais de justice de Besançon, qui a été entièrement réaménagée pour les besoins de la procédure.
Après plusieurs mois de travail collectif entre citoyens non encartés et militants de partis de gauche (LFI, Écologistes, PCF, PS), la réunion du 5 septembre a acté l’affichage des partis pour la future liste municipale, par vote démocratique.
Malgré ce choix majoritaire, une minorité opposée à l’affichage annonce une liste dissidente. La Gauche Pontissalienne déplore cette rupture et réaffirme son engagement « pour un projet de gauche, démocratique, écologique et social, ouvert à toutes celles et ceux partageant ces valeurs ».
Vendredi dernier, Jérôme Durain (PS) a été élu président du Conseil régional de Bourgogne Franche-Comté, succédant à Marie-Guite Dufay. Cette élection, sans surprise, a immédiatement suscité une vive réaction du Rassemblement National.
Julien Odoul, chef de file du RN dans la région, critique un discours d’investiture marqué selon lui « par l’idéologie, l’autoritarisme et le sectarisme ». Il dénonce notamment « la priorité donnée à l’intégration des migrants, la montée en puissance des écologistes avec la nomination de Stéphanie Modde, et une approche jugée moralisatrice envers la jeunesse ».
Le RN fustige également les méthodes de gestion annoncées par M. Durain, notamment « la volonté de couper le micro aux interventions jugées hors sujet, qu’il considère comme une atteinte à la liberté d’expression dans l’hémicycle ».
Enfin, Julien Odoul accuse les autres groupes d’opposition « de passivité, pointant du doigt les élus macronistes et les Républicains pour leur collaboration avec la majorité socialiste ». Il conclut en appelant à un « vrai changement » en 2028 avec le Rassemblement National.
Un nouveau foyer de dermatose nodulaire contagieuse bovine (DNC) a été confirmé ce samedi 6 septembre dans le département de l’Ain, touchant cinq bovins non vaccinés. Il s’agit du deuxième cas recensé dans ce département depuis le début de la crise, après une accalmie de deux semaines sans nouveau foyer en France.
"L’ensemble des animaux concernés a été abattu le jour même, conformément aux protocoles sanitaires. Ce cas rappelle que le virus circule encore localement et que la situation reste fragile malgré une couverture vaccinale supérieure à 90 % et une nette diminution du nombre de foyers hebdomadaires", précise Annie Genevard, la ministre de l'Agriculture.
Les sapeurs-pompiers interviennent actuellement au fort de Planoise pour porter secours à un parapentiste qui a terminé son vol dans un arbre, à 10 mètres de haut. Plus d’infos à venir.
Les sapeurs-pompiers du Doubs sont intervenus cet après-midi, vers 16h30, à Busy, pour un feu de plafond dans une habitation. Une lance a été déployée par les secours, venus de Boussières, Saint-Vit et Besançon centre.
A l’occasion de Septembre en Or, mois international de sensibilisation aux cancers pédiatriques, le CHU Minjoz de Besançon se mobilise pour informer, soutenir et faire avancer la recherche autour des cancers de l’enfant, de l’adolescent et du jeune adulte.
Chaque année en France, près de 2 500 enfants et 800 jeunes de 15 à 18 ans sont diagnostiqués d’un cancer. Bien que rares, ces cancers représentent la deuxième cause de mortalité chez l’enfant et la première par maladie. Leurs spécificités exigent une prise en charge adaptée, dans un environnement médical et humain dédié
Ainsi, ce mercredi 10 septembre, de 9h30 à 17h, une journée thématique sera proposée. Des stands d’information animés par les professionnels de santé et les associations partenaires (Sourire à la vie, Semons l’espoir, Ligue contre le cancer, Le Liseron, P’tits bouts de ficelle, Nausicaa, Le rire médecin) seront installés dans le hall du CHU. De nombreuses animations viendront ponctuer l’événement : clowns, magicien, atelier musical, borne photo, bar à paillettes et barbe à papa sans sucre.