Les Républicains du Doubs demandent des excuses publiques à Jacques Ricciardetti (RN) à l’encontre de Jacques Grosperrin (LR), insulté en pleine séance du conseil régional à Dijon. Le mot « collabo », « utilisé hors micro mais clairement audible, constitue une attaque personnelle d’une extrême gravité »nous explique-t-on.
Selon le communiqué du parti, « Jacques Grosperrin intervenait alors avec calme et responsabilité pour défendre le quartier de Planoise et ses habitants, souvent stigmatisés ». « Ce dérapage verbal déshonore le débat républicain. Le respect, les faits et l’exemplarité doivent rester nos repères. » indique l’écrit.
Les Républicains du Doubs apportent leur soutien total à Jacques Grosperrin et dénoncent une dérive trop fréquente du RN.
Le Rassemblement National, Julien Odoul et les élus RN au Conseil Régional de Bourgogne Franche-Comté, ont saisi le Préfet du Jura pour demander l’interdiction d’un évènement musical et militant, prévus ce 11 novembre à Arbois. Le parti explique que l’événement « prévoit une levée de fonds pour Urgence Palestine, une association visée par une procédure de dissolution pour incitation à la haine et à la violence ».
Julien Odoul évoque "une possible violation de l’article 431-15 du Code pénal, qui interdit toute reconstitution d’une association dissoute". Par ailleurs, selon lui, « le porte-parole d’Urgence Palestine, Omar Alsoumi, aurait été récemment placé en garde à vue pour apologie du terrorisme ». Le RN alerte « sur les risques de trouble à l’ordre public et demande l’interdiction immédiate de l’événement ».
Le candidat du Rassemblement national, Jacques Ricciardetti, a dernièrement lancé sa campagne pour les municipales de Besançon. Entouré de la députée Géraldine Grangier et du conseil régional Julien Odoul, il a présenté ses premiers colistiers, dont Thomas Lutz et Anaïs Vial, et revendiqué une "liste jeune et ouverte", soutenue notamment par le collectif Némésis.
Fidèle à la ligne sécuritaire de son parti, il propose de doubler les effectifs de la police municipale, de créer des brigades de nuit et cynophile, et d’armer tous les agents. Côté mobilité, il mise sur la gratuité des parkings le samedi après-midi, un passage souterrain place Leclerc, et la gratuité de l’autoroute entre Planoise et Marchaux.
Autre dossier sensible : le déplacement du parc des expositions Micropolis aux Auxons. Candidat pour la seconde fois, il veut faire de la sécurité et de l’économie les piliers de son programme.
Vendredi dernier, Jérôme Durain (PS) a été élu président du Conseil régional de Bourgogne Franche-Comté, succédant à Marie-Guite Dufay. Cette élection, sans surprise, a immédiatement suscité une vive réaction du Rassemblement National.
Julien Odoul, chef de file du RN dans la région, critique un discours d’investiture marqué selon lui « par l’idéologie, l’autoritarisme et le sectarisme ». Il dénonce notamment « la priorité donnée à l’intégration des migrants, la montée en puissance des écologistes avec la nomination de Stéphanie Modde, et une approche jugée moralisatrice envers la jeunesse ».
Le RN fustige également les méthodes de gestion annoncées par M. Durain, notamment « la volonté de couper le micro aux interventions jugées hors sujet, qu’il considère comme une atteinte à la liberté d’expression dans l’hémicycle ».
Enfin, Julien Odoul accuse les autres groupes d’opposition « de passivité, pointant du doigt les élus macronistes et les Républicains pour leur collaboration avec la majorité socialiste ». Il conclut en appelant à un « vrai changement » en 2028 avec le Rassemblement National.
Julien Odoul, président du groupe Rassemblement National au Conseil régional de Bourgogne Franche-Comté, réagit vivement à l’annonce de la démission prochaine de Marie-Guite Dufay, à la tête de la région depuis 17 ans. Il dénonce un « bilan calamiteux » marqué selon lui par le déclin économique, la fuite des jeunes, la désindustrialisation et une gestion jugée idéologique. Pour lui, cette démission n’est qu’une « désertion » orchestrée pour éviter une défaite électorale en 2028. Il appelle à une véritable alternance, incarnée selon lui par le Rassemblement National.
Alors qu’un meeting de soutien à Marine Le Pen, condamnée pour détournement de fonds européens, se tiendra ce dimanche 6 avril à Paris, place Vauban, le groupe Ecologistes et Solidaires au Conseil Régional de Bourgogne Franche-Comté pointe les excès de cette opération politique. Le collectif exprime « la contradiction totale » du parti de Marine Le Pen et de Julien Odoul, « avec son discours prônant l’intransigeance et la tolérance zéro en matière de justice ». Selon les Verts de Bourgogne Franche-Comté : « l’extrême droite témoigne son mépris vis à vis de l'égalité devant la loi ».
La décision sera prise, ce mercredi 5 février, par Marine Le Pen, mais, hier, Jordan Bardella a assuré que le groupe ne voterait pas la censure du budget de François Bayrou, même s’il franchit certaines limites que le parti s’est fixé.
Comme c’était déjà le cas lors du 1er tour, le Rassemblement National est arrivé en tête dans le département du Doubs (33,25%). Viennent ensuite l’Union de la gauche (27,03%), Ensemble et la Majorité présidentielle (16,42%) et les Républicains (14,52%). Dans le département du Jura, aussi, le parti de Marine Le Pen arrive en tête (41,10%). Les Républicains se classent en 2è position (39,26%). Ensemble est 3è, avec 19,64%.
L’incertitude est de mise dans la deuxième circonscription du Doubs. Le député Laurent Croizier, le représentant de la Majorité présidentielle, est arrivé en tête, au soir du 1er tour des législatives. Séverine Véziès du Nouveau Front Populaire est deuxième, avec une avance de 271 voix sur Thomas Lutz, le candidat du Rassemblement National, qui se classe en troisième position. Thomas Lutz et ses équipes ne cachent pas leur satisfaction. Le parti d’extrême droite a multiplié par presque 2,5 points son score de 2022. « Les électeurs étaient au rendez-vous, malgré les petites tracasseries que nous avons eues de ne pas voir nos propagandes et bulletins dans les enveloppes, distribuées par la Préfecture » regrette le candidat.
L'interview de la rédaction / Thomas Lutz
Majorité absolue ?
S’il ne fait aucun doute que le Rassemblement National remportera ce scrutin dimanche soir, la question est désormais de savoir si le parti de Jordan Bardella aura la majorité absolue à l’Assemblée Nationale. Rappelons que le président du RN en a fait une priorité pour officier à Matignon. Thomas Lutz regrette « les calculs politiques actuels » qui vont, selon lui, à l’encontre des objectifs du Chef de l’Etat, « qui voulait rendre la parole au peuple » à travers ces législatives anticipées. « Le peuple s’est exprimé. Il y a un parti qui est largement en tête et qui, par tradition démocratique, est appelé à gouverner. Là , par petits calculs politiques, préservation de places et accords contre nature, on arrive à des situations qui défraient la chronique » explique-t-il.
L'interview de la rédaction / Thomas Lutz
Dernière ligne droite
D’ici demain soir, date de la fin de la campagne électorale, Thomas Lutz et les militants du parti mèneront les opérations d’affichage et de tractage nécessaires. Un moyen aussi de rencontrer les habitants de la circonscription, qu’il s’agisse des ruraux et des citadins. Le quartier de Planoise ne sera pas oublié.
Dans un communiqué de presse, la fédération du Jura du Parti Socialiste dénonce la situation particulière du candidat du Rassemblement National, Thierry Mosca, qui a conservé sa candidature dans la deuxième circonscription. Alors qu’il se trouve dans une situation qui ne lui permet pas de se présenter au vote des électeurs. Placé en curatelle, ce dernier ne peut prétendre participer à une élection. Ce qui le rend inéligible.
« Cette situation méprisante pour les électeurs jurassiens est de la seule responsabilité des instances dirigeantes du Rassemblement national, incapable de vérifier la capacité de leur candidat à avoir le droit de se présenter. Nous connaissions les candidats fantômes et les candidats parachutés, nous découvrons désormais les candidats sous curatelle » dénonce le parti et Willy Bourgeois, le Premier secrétaire fédéral. .