Le bruit des chaussures crissant sur le parquet a de nouveau résonné ce lundi au Palais des Sports Ghani Yalouz de Besançon. Sous la houlette de Lionel Geoffroy, chartrain d’origine, les joueurs du GBDH ont effectué leur premier entraînement de la saison. « Les premières pierres du projet sportif » selon Benoît Guillaume. « Nouveau coach, nouveau mode de jeu, quelques arrivées. Il faut créer de la cohésion entre tout ça pendant les 15 prochains jours, puis affiner, affûter, et progresser tout au long de la préparation pour continuer à progresser dans la compétition » explique le nouvel entraîneur. Ayant toujours connu des équipes à vocation offensive, Benoît Guillaume ne cache pas sa philosophie : mettre un but de plus que l’adversaire. Porté sur un jeu ouvert, le coach qui dispose d’un groupe jeune souhaite « mettre le plus d’huile dans tous les rouages possibles, de développer les savoir-faire individuels, mais surtout la maîtrise collective de ce groupe ».
Benoît Guillaume, le nouvel entraîneur du GBDH :
« Le GBDH vient de vivre trois, quatre saisons en étant à la lutte, voire en étant descendu en N1. L’objectif pour moi, c’est de l’amener au-dessus de ce niveau de jeu, et d’empiler des points un peu plus que les saisons précédentes, pour se situer sur un maintien tranquille » souligne Benoît Guillaume. Pas d’objectif de montée pour l’instant donc selon l’entraîneur. Mais de faire d’abord un pas en avant par rapport aux dernières saisons, avec une condition nécessaire : faire du Palais des Sports une forteresse.
« Une forteresse qui va être attaquée de toutes parts » souligne le coach du GBDH. En effet, des gros concurrents sont attendus au Palais des Sports Ghani Yalouz, comme Ivry, Tremblay, ou encore Pontault. Des adversaires redoutables, promettant de donner du fil à retordre aux bisontins. Mais des challenges, s’ils sont relevés, qui « permettront de nourrir des ambitions » explique Benoît Guillaume. « Mais comme ça va être compliqué, si on n’y arrive pas, on se devra d’être brillant à l’extérieur. En étant capables d’aller renverser des montagnes loin de nos bases », poursuit-il.
Jotham Mandiangu et Thibaud Arteaga :