Une personnalité inquiétante
Ce procès qui se tiendra devant la cour d’assises de Grenoble s'annonce retentissant, surtout en raison de la médiatisation qu’a eu cette affaire, notamment en raison de l’âge de la victime, et de la personnalité troublante de l’accusé. Concernant les attentes qui gravitent autour de ce procès, les révélations potentielles de la part de Nordahl Lelandais, les parents et proches de Maëlys reconnaissent n’avoir que très peu d’espoir de connaître la vérité. L'ancien maître-chien militaire est aussi jugé pour des agressions sexuelles sur deux de ses petites cousines de cinq et six ans, au cours du même été 2017, et pour détention et enregistrement d'images pédo-pornographiques.
Une organisation de grande ampleur
L'organisation de ce procès a été anticipée depuis longtemps, notamment par le biais de l'envoi d'observateurs à la cour d'assises de Chambéry. De ce fait, le procès sera délocalisé au palais de justice de Grenoble, qui a l'avantage d'être beaucoup plus moderne et fonctionnel que celui de Chambéry, un peu plus âgé. Pour faire face à l'afflux des journalistes, une deuxième salle de 60 places avec retransmission vidéo sera ouverte. Pour l’heure, déjà plus de 130 journalistes représentants une trentaine de médias devraient être sur place. Le procès a été programmé sur trois semaines, du 31 janvier au 18 février, une durée rare pour ce genre d'affaires. La sécurité tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du bâtiment sera renforcée.