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Les militants du Parti Socialiste et de Place Publique ont officialisé leur union en vue du premier tour des élections municipales de mars 2026 à Besançon. Réunis en assemblée générale, ils ont désigné Jean-Sébastien Leuba comme tête de liste commune.

Ce choix marque « une volonté de proposer une alternative social-écologique cohérente, fidèle aux engagements municipaux pris depuis 2020, et distincte des alliances élargies  à La France Insoumise qui suscitent des inquiétudes parmi certains électeurs Â».

La démarche portée par Jean-Sébastien Leuba et Gilles Vieille-Marchiset, co-référent régional de Place Publique, « vise à bâtir un projet inclusif, humaniste et connecté aux réalités locales Â». « Une campagne tournée vers le dialogue, la justice sociale et la lutte contre les inégalités sera lancée dès cet été, avec une conférence de presse prévue en septembre pour dévoiler les grandes lignes du programme Â».

Dans un communiqué adressé à la presse locale, Nicolas Bodin réagit, sur le fond et la forme,  Ã  la demande d’Ahmet Polat, secrétaire fédéral à la coordination du Parti Socialiste du Doubs, de rentrer dans le rang  face au risque d’une candidature dissidente aux municipales. S’estimant écarté des échanges, l’élu bisontin affirme ne pas avoir été destinataire du communiqué envoyé, en début de semaine,  Ã  la presse et regrette l’absence de dialogue direct avec la direction du PS local.

Il se félicite toutefois que le parti défende désormais, localement, une ligne autonome, proche de ses convictions, après avoir longtemps alerté sur des désaccords de fond avec la majorité sortante. Hostile à toute alliance avec La France Insoumise, il apprécie que « la ligne sociale-démocrate s’impose « tant sur le programme et les alliances Â»  et annonce qu’il ne participera plus aux réunions internes liées aux municipales, tout en restant en attente d’un projet « à la hauteur » pour Besançon et son agglomération. Quant à son projet politique et son avenir, M. Bodin reste flou. Affaire à suivre.

Ce jeudi soir, les  militants socialistes du Grand Besançon ont massivement soutenu Joachim Taïeb, élu Secrétaire de section, et Jean-Sébastien Leuba, nouveau Premier Fédéral du PS du Doubs. Ils ont respectivement obtenu 90 % et 98,33 % des voix à Besançon.

Selon les résultats communiqués par le parti, Jean-Sébastien Leuba « s’impose largement à l’échelle fédérale, recueillant plus de 94 % des suffrages dans des bastions clés : Audincourt, Baume-les-Dames, Montbéliard ».

Hier soir, les militants de la section bisontine du Parti Socialiste ont réaffirmé leur volonté de « bâtir une large alliance à gauche, centrée sur un projet social-démocrate et social-écologiste Â». Leur partenariat avec Place Publique demeure au cÅ“ur de cette dynamique. Alors que La France Insoumise souhaite rejoindre la majorité municipale, le Parti Socialiste appelle « ses partenaires à consulter leurs militants quant à l’élargissement de la majorité municipale Â». Une rencontre entre les forces politiques de la majorité actuelle est prévue le 2 juillet prochain, « où le Parti Socialiste fera entendre sa position Â».

Dans un communiqué de presse, la fédération du Doubs du Parti Socialiste explique que, même si le PS n’a pas voté la dernière motion de censure du Nouveau Front Populaire, il « reste fermement dans l’opposition au gouvernement dirigé par François Bayrou Â». Le collectif ajoute que « si la motion de censure est un outil légitime dans le cadre parlementaire, elle ne doit, en aucun cas, être instrumentalisée pour déstabiliser les institutions démocratiques Â».

Jean Sébastien Leuba, responsable de la section de Besançon et de son agglomération  réagit au décès de Gaston Bordet, à l’âge de 91 ans, le vendredi 16 août dernier. Cet intellectuel, Agrégé d’histoire, Maître de conférences, spécialiste de l’histoire du mouvement des idées du 19ème siècle, commandeur dans l’ordre des palmes académiques, avait rejoint le parti socialiste à sa création en 1958. « Militant hors pair et inspirant, il était également un amoureux de Besançon et de ses collines qu’il arpentait aussi souvent qu’il lui était permis Â» explique M. Leuba. « un homme de culture, d’une humanité et d’un engagement rare Â» conclut M. Leuba.

Lundi soir, le Parti Socialiste de Besançon organise une conférence citoyenne sur le thème « les migrations contemporaines face aux lois immigrations Â». Plusieurs intervenants seront présents : Bruno Laffort, sociologue des migrations, auteur du livre « penser les migrations contemporaines Â», Jérôme Durain, sénateur PS de Saône-et-Loire et Khaled Cid, président de SOS Racisme Besançon. Le rendez-vous est fixé, à 20h,  Ã  la salle Proudhon du Kursaal. Ouverture des portes à 19h45.

Les propos tenus par Olivier Faure, le 1er Secrétaire du Parti Socialiste,  ce dimanche, lors de l’émission « Dimanche en Politique Â», ne passe pas auprès d’une partie des militants et élus socialistes. Les 46% des membres du Conseil qui n’ont pas voté le texte de leur chef de file, jugeant sa proposition de  moratoire Â« ni claire, ni franche Â». Olivier Faure leur octroie « une opposition à toute forme de rassemblement Â» Ce que dément formellement  Myriam El Yassa, la première fédérale du Parti Socialiste du Doubs.

La responsable politique, membre du courant « Refondations Â», conteste cette prise de position personnelle. Elle explique que « l’union de la gauche ne se résume pas à un acronyme qui a été négocié en coin de table en 2022, suite à la défaite à la présidentielle,  pour amorcer la séquence des législatives Â». Et de poursuivre : « L’union de la gauche, pour nous, doit s’effectuer autour de valeurs, de principes et de fondements et d’accords politiques Â».

La mise en place d’Etats Généraux

« Pour prétendre rassembler toute la gauche il faut commencer par rassembler sa propre famille politique en évitant les anathèmes Â» explique Mme El Yassa. A l’image d’autres élus franc-comtois, comme Marie-Guite Dufay et Nicolas Bodin, et nationaux comme Anne Hidalgo, réunis au sein du courant « Refondations Â», Myriam El Yassa  appelle à des Etats Généraux, « réunissant toutes celles et ceux qui, dans la gauche politique, écologiste, associative, syndicale et citoyenne, souhaitent bâtir une nouvelle union démocratique et populaire, claire sur ses valeurs, solide sur ses fondements Â».  Â« Olivier doit voire que nous sommes dans une impasse avec la NUPES. On veut une organisation démocratique et collégiale Â» conclut Mme El Yassa.

L'interview de la rédaction : Myriam El Yassa

Sur fond de conflit au Proche-Orient, une crise politique majeure s’installe à gauche.  Les positions ambiguës de Jean-Luc Mélenchon et de certains députés de la France-Insoumise sur le Hamas n’ont fait que révéler une discorde qui ne demandait qu’à éclater. Le 17 octobre dernier, le conseil national du PS votait ‘un moratoire sur sa participation Â» aux travaux de la NUPES. Rencontre avec Nicolas Bodin, l’élu socialiste bisontin, qui  connaît mieux que quiconque la vie politique locale et nationale.

Est-ce que la NUPES, c’est terminée, selon vous ?

C’est vraisemblable. En quelque jours, le Parti Communiste a proposé de ne pas continuer sous la forme actuelle. Le Parti Socialiste a proposé un moratoire. Yannick Jadot a dit qu’elle était « morte Â». Je pense que la NUPES,  telle qu’on la connaît depuis le début de cette mandature,  risque de ne plus exister. En revanche, je crois que l’union de la gauche est particulièrement nécessaire. Une gauche qui pourrait aller de François Ruffin à Bernard Cazeneuve.

J’ai l’impression que vous ne vous êtes jamais inscrit dans cette démarche-là ?

Dès le départ, j’ai eu des doutes. Je connaissais la radicalité de la France Insoumise et surtout de Jean-Luc Mélenchon. Les faits ont démontré au cours de ces deux années, malheureusement, que cela se traduisait. Je trouve que dans un certain nombre de positions, Jean-Luc Mélenchon ne s’est pas prononcé. Je l’ai trouvé très discret sur le rôle de la Russie dans  l’invasion de l’Ukraine. Je l’ai trouvé extrêmement timide lors des manifestations sur les violences policières, dans lesquelles le mot d’ordre parlait de racisme d’état et de racisme institutionnel. Nous avons des points de désaccord majeur avec lui sur les prochaines élections européennes.  Cette semaine encore, sur le conflit israélo-palestinien, il n’a pas réussi à dénoncer le fait que le Hamas était une organisation terroriste.

C’est la prise de position de trop ?

Oui. C’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Et ce, même si on sentait, depuis quelques semaines, qu’il y avait des différends entre nous sur le fond et sur la forme. Je crois que Jean-Luc Mélenchon est un obstacle à l’union de la gauche dans notre pays.

Jean-Luc Mélenchon est donc le responsable de cette situation politique ?

En partie oui. Effectivement.

Avez-vous également des griefs à l’encontre d’Olivier Faure, le Premier secrétaire du Parti Socialiste ?

Peut-être qu’au moment où il y a eu cet accord, c’était peut-être la bonne décision. Electoralement parlant, c’était une bonne décision puisque beaucoup de députés ont été élus ou réélus à gauche à l’Assemblée nationale. En même temps, sur le fond, il aurait dû être beaucoup plus précautionneux parce que l’on savait qu’il y aurait des points de divergence. Ce que je regrette quand même, c’est qu’au sein du PS, tous ces points de divergence, que ce soient l’Europe, le rôle de la police, le budget de l’armée,… n’ont jamais été abordés, en interne, après cet accord législatif. Je regrette que notre parti soit désormais divisé en deux. Autrement dit, ceux qui veulent arrêter tout de suite et ceux qui veulent faire un moratoire.  Sauf qu’un moratoire a une fin et je pense que c’est la fin de la NUPES.

La Parti Socialiste peut-il exister sans la NUPES ?

Bien sûr. Nous le verrons lors des élections européennes. En résumé, il faut une union de la gauche pour que la gauche existe dans ce pays. Aujourd’hui, je constate que les idées extrémistes prennent de plus en plus le pas sur les idées démocratiques. Le Parti Socialiste doit absolument exister à l’intérieur de cette alliance de gauche. L’union de la gauche a toujours été un combat. Cela dure depuis des décennies. Mais sans cette union de la gauche, il n’y a pas de victoire.

Quelle suite attendez-vous maintenant ?

Une clarification encore plus importante des différents partis. A la fois, du PC, du PS et des Verts. Nous-mêmes, nous parlons d’un moratoire. Qu’est-ce que cela veut dire ? Est-ce que localement nous ne participons plus à aucune réunion  dans le cadre de la NUPES ? Est-ce que Jean-Luc Mélenchon accepte de se mettre en retrait de la NUPES ? Ce sont des choses qui vont s’éclaircir. Ces derniers jours ne montrent pas que nous sommes dans cette séquence-là. Cela va être très intéressant de voir ce qui va se passer d’ici Noël pour faire apparaître des positions  claires en début d’année 2024.  

L'interview de la rédaction : Nicolas Bodin

Pour la fédération du Parti socialiste du Jura, suite au résultat obtenu par la motion de censure transpartisane, «  le Président de la République et le Gouvernement ne peuvent se prévaloir d’une majorité politique sur leur réforme des retraites Â». Selon le collectif, « le score inédit sur la motion de censure devrait les inciter à retirer la réforme des retraites Â». Par la voix de Willy Bourgeois, son 1er secrétaire fédérale, ses membres font savoir qu’ils poursuivent le combat, en soutenant le recours auprès du conseil constitutionnel, en prenant part au RIP, le Référendum d’initiative Partagée, et en appelant à manifester ce jeudi.