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En collaboration avec Soliha Jura Saône et Loire, la Ville de Morez a mis en place une Opération Programmée d’Amélioration de l’Habitat et de Renouvellement Urbain. Ce programme permet aux propriétaires occupants et bailleurs, ainsi qu’aux investisseurs, de bénéficier d’aides financières, selon les types de projets envisagés. Les personnes intéressées peuvent contacter Soliha au numéro ou à l’adresse mail : 03.84.86.19.10 ou Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. . Des permanences gratuites ont lieu tous les premiers jeudis de chaque mois dans l’Arcade Box, Place Jean Jaurès à Morez de 10h à 12h.

Sonia Coutant a remporté le titre de Miss Franche-Comté à la Commanderie de Dole. Depuis vendredi soir, la vie de cette aide-soignante de 24 ans a changé. Ce lundi, elle a débuté une large tournée médiatique, avant de s’envoler pour la Guyane pour préparer le grand show télévisé de décembre prochain au Zénith de Dijon. Sonia Coutant veut rassembler en Franche-Comté et se montrer à la hauteur de la responsabilité qui est désormais la sienne.

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Je m’appelle Sonia Coutant. Je suis originaire de Champagnole. J’ai 24 ans. Je suis aide-soignante en Ehpad. Ce qui est peu courant pour une Miss. C’est vrai que les Miss suivent encore des études. Ce qui n’est plus mon cas.

Que représente pour vous cette victoire ?

C’est un objectif que je m’étais fixée et que j’ai réussi à atteindre. Cela faisait quelques années qu’une Jurassienne n’avait pas été élue en Franche-Comté. C

Y-avait-il une pression particulière vendredi soir ?

Oui. Surtout que j’étais à Dole dans mon département. J’espérais vraiment remporter ce titre.

Vous avez également remporté le concours de culture générale.

Cela fait doublement plaisir. C’est aussi un ticket d’or pour l’élection. C’est un point en plus. J’étais très fière de l’obtenir.

Comment les Jurassiens ont répondu à cette soirée de gala ? Sont-ils venus vous soutenir ?

Bien sûr. On est venu me soutenir. Il y avait énormément de monde dans la salle. Il y avait quasiment 1700 personnes. Il y avait du monde pour chacune des candidates. C’était vraiment super.

Il est important ce soutien, je pense ?

Bien sûr. C’est ce qui nous porte sur scène. C’est ce qui nous donne envie de donner encore plus d’énergie et de rendre fier tous ceux qui sont venus nous soutenir.

Pourquoi avez-vous choisi de participer à cette aventure ?

J’ai attendu que ce soit le bon moment. C’était l’occasion cette année.  Il fallait que je sois prête à prendre toutes les responsabilités que cela engendre. Je  n’avais pas encore les épaules assez solides. Il ne faut pas oublier que l’on devient une personnalité publique. Il faut accepter les critiques et le fait que l’on ne pourra pas plaire à tout le monde. Je pense qu’il faut être assez mature pour pouvoir l’accepter et ne pas prendre les choses trop pour soi.

Ce nouveau statut vous inquiète-t-il ?

Il y a une pression parce que j’ai envie de rendre fière ma région. J’ai envie de les emmener le plus loin possible. Il faut aussi garder les pieds sur terre et profiter de cette aventure unique dans une vie.

Comment concevez-vous votre rôle ? C’est un rôle d’ambassadrice de la région ?

Oui. C’est un rôle d’ambassadrice. Il faut se présenter aux Francs-Comtois et aux Français et montrer que l’on a quelque chose à apporter en plus en étant Miss France.

Quel choix avez-vous fait ? Travaillerez-vous encore ou avez-vous choisi de vous consacrer pleinement à cette nouvelle responsabilité ?

J’ai choisi de mettre mon travail de côté pour me consacrer pleinement à la préparation du show.  Quand le temps me le permettra, je pourrai reprendre mon activité professionnelle. Néanmoins, à cet instant, j’ai envie de me consacrer pleinement à cette aventure.

Comment expliquez-vous cette victoire ?

Ce n’est pas facile à expliquer car toutes les candidates avaient quelque chose à apporter. Tout le monde  aurait pu remporter cette couronne. Je pense que la culture générale à jouer un rôle important. J’ai vraiment tout donner sur scène. Je pense que le jury a remarqué que je m’amusais avant tout et que je profitais de la soirée.

Que répondez-vous à ceux qui pensent que ce concours est rétrograde et qu’il ne met pas en valeur la femme, qu’il la dévalorise ?

Je réponds que c’est moi qui aie pris la décision de défiler sur ce podium. J’ai envie de montrer que l’on peut saisir une opportunité dans la vie. Se donner à 100% et réussir. Tout le monde n’a pas forcément envie de faire les Miss. En ce qui me concerne, c’est mon choix. Cela dépend aussi du regard que la personne va porter sur ce show. On est dans un moment où l’on voit de choses assez dramatiques. Cela fait du bien  de regarder un spectacle en toute légèreté et de profiter pleinement du moment.

La vie va forcément changer pour vous.

La vie a changé. Me concernant, je n’ai pas changé. On m’a offerte cette écharpe en plus. C’est plus intense. Je ne sais pas où je serai et ce que je ferai dans un an. Je ne me ferme aucune porte. Je laisse les choses venir à moi.

Le monde de la communication et des médias vous intéresse-t-il ?

Pourquoi ne pas me trouver une vocation dans les médias.  Je me ferme aucune opportunité. Je laisse le destin faire les choses.

Que se passe-t-il à partir d’aujourd’hui et jusqu’au mois de décembre dans un premier temps ?

Je commence une tournée médiatique pour me présenter plus amplement. Je décollerai ensuite pour la Guyane, aux alentours du 20 novembre,  pour le voyage de préparation et pour les répétitions pour le show. J’ai hâte d’y être.

L'interview de la rédaction : Sonia Coutant

Un collégien de 14 ans a été placé sous contrôle judiciaire jusqu’au 22 novembre prochain, date de sa comparution devant le juge des enfants. Il est soupçonné d’avoir déclaré « je vais la tuer Â» en direction de sa professeure d’histoire géographie, après une altercation avec l’enseignante. Cette dernière a porté plainte pour « menaces de mort Â». L’adolescent a été interpellé la semaine dernière à son domicile de Bethoncourt, dans le Pays de Montbéliard.

l'Agence nationale de sécurité du médicament fait connaître ses inquiétudes quant à la consommation des anti-rhume sur la santé. Ils seraient dangereux.  Ils peuvent avoir des effets indésirables graves. Ils sont soupçonnés de provoquer des infarctus du myocarde ou des accidents vasculaires cérébraux. Trois millions de boîtes ont été vendus en 2022.

Olivia Grégoire, la ministre déléguée aux PME et au Commerce, veut faire évoluer, au plus tard en 2025, le label « fait maison Â». Concrètement, elle souhaite que tout plat non « fait maison Â» soit signalé sur les cartes des 175.000 restaurants de France. L’Etat veut clarifier la situation pour apporter davantage de transparence à la clientèle. Mise en place en juillet 2014, cette mention reste « facultative’ et peu « utilisée Â».

Gabriel Attal, le ministre de l’éducation, l’a fait savoir hier, « 183 élèves Â» ne feront pas leur rentrée après ces vacances de la Toussaint dans l’attente de leur conseil de discipline. Ces individus ont perturbé la semaine dernière les hommages à Dominique Bernard et Samuel Paty, les deux enseignants tués par des terroristes.

La droite populiste suisse est arrivée en tête des élections législatives, qui se sont tenues ce dimanche. Le parti recueille 29,2% des voix. Dans un contexte de crise migratoire et de risques d’attentats en Europe, la campagne du parti sur « l’immigration de masse Â» a payé. Les socialistes se classent en deuxième position, avec plus de 17% des voix. On remarque également le recul des partis écologiques.

Un accident de la route s’est produit ce dimanche, vers 12h45, à Champvans (39). Deux véhicules de tourisme sont concernés. On déplore trois blessés légers. L’un d’eux a dû être désincarcéré. Ces personnes ont été transportées sur un centre hospitalier.

Le week-end dans le Saugeais a souri à l’Isérois Emilien Jacquelin. Le sociétaire de l’équipe de France a remporté les titres de champion de France  du sprint et de la poursuite en jeu au Summer Tour, qui s’est tenu à Arçon, sur le stade Florence Baverel. Le Jurassien Quentin Fillon Maillet a respectivement pris les 3 et 4è places. Ce dimanche, la Savoyarde Julia Simon a pris la tête de la poursuite. La Pontissalienne Lou Jeanmonnot est deuxième, après sa troisième  place sur le sprint la veille.

Sur fond de conflit au Proche-Orient, une crise politique majeure s’installe à gauche.  Les positions ambiguës de Jean-Luc Mélenchon et de certains députés de la France-Insoumise sur le Hamas n’ont fait que révéler une discorde qui ne demandait qu’à éclater. Le 17 octobre dernier, le conseil national du PS votait ‘un moratoire sur sa participation Â» aux travaux de la NUPES. Rencontre avec Nicolas Bodin, l’élu socialiste bisontin, qui  connaît mieux que quiconque la vie politique locale et nationale.

Est-ce que la NUPES, c’est terminée, selon vous ?

C’est vraisemblable. En quelque jours, le Parti Communiste a proposé de ne pas continuer sous la forme actuelle. Le Parti Socialiste a proposé un moratoire. Yannick Jadot a dit qu’elle était « morte Â». Je pense que la NUPES,  telle qu’on la connaît depuis le début de cette mandature,  risque de ne plus exister. En revanche, je crois que l’union de la gauche est particulièrement nécessaire. Une gauche qui pourrait aller de François Ruffin à Bernard Cazeneuve.

J’ai l’impression que vous ne vous êtes jamais inscrit dans cette démarche-là ?

Dès le départ, j’ai eu des doutes. Je connaissais la radicalité de la France Insoumise et surtout de Jean-Luc Mélenchon. Les faits ont démontré au cours de ces deux années, malheureusement, que cela se traduisait. Je trouve que dans un certain nombre de positions, Jean-Luc Mélenchon ne s’est pas prononcé. Je l’ai trouvé très discret sur le rôle de la Russie dans  l’invasion de l’Ukraine. Je l’ai trouvé extrêmement timide lors des manifestations sur les violences policières, dans lesquelles le mot d’ordre parlait de racisme d’état et de racisme institutionnel. Nous avons des points de désaccord majeur avec lui sur les prochaines élections européennes.  Cette semaine encore, sur le conflit israélo-palestinien, il n’a pas réussi à dénoncer le fait que le Hamas était une organisation terroriste.

C’est la prise de position de trop ?

Oui. C’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Et ce, même si on sentait, depuis quelques semaines, qu’il y avait des différends entre nous sur le fond et sur la forme. Je crois que Jean-Luc Mélenchon est un obstacle à l’union de la gauche dans notre pays.

Jean-Luc Mélenchon est donc le responsable de cette situation politique ?

En partie oui. Effectivement.

Avez-vous également des griefs à l’encontre d’Olivier Faure, le Premier secrétaire du Parti Socialiste ?

Peut-être qu’au moment où il y a eu cet accord, c’était peut-être la bonne décision. Electoralement parlant, c’était une bonne décision puisque beaucoup de députés ont été élus ou réélus à gauche à l’Assemblée nationale. En même temps, sur le fond, il aurait dû être beaucoup plus précautionneux parce que l’on savait qu’il y aurait des points de divergence. Ce que je regrette quand même, c’est qu’au sein du PS, tous ces points de divergence, que ce soient l’Europe, le rôle de la police, le budget de l’armée,… n’ont jamais été abordés, en interne, après cet accord législatif. Je regrette que notre parti soit désormais divisé en deux. Autrement dit, ceux qui veulent arrêter tout de suite et ceux qui veulent faire un moratoire.  Sauf qu’un moratoire a une fin et je pense que c’est la fin de la NUPES.

La Parti Socialiste peut-il exister sans la NUPES ?

Bien sûr. Nous le verrons lors des élections européennes. En résumé, il faut une union de la gauche pour que la gauche existe dans ce pays. Aujourd’hui, je constate que les idées extrémistes prennent de plus en plus le pas sur les idées démocratiques. Le Parti Socialiste doit absolument exister à l’intérieur de cette alliance de gauche. L’union de la gauche a toujours été un combat. Cela dure depuis des décennies. Mais sans cette union de la gauche, il n’y a pas de victoire.

Quelle suite attendez-vous maintenant ?

Une clarification encore plus importante des différents partis. A la fois, du PC, du PS et des Verts. Nous-mêmes, nous parlons d’un moratoire. Qu’est-ce que cela veut dire ? Est-ce que localement nous ne participons plus à aucune réunion  dans le cadre de la NUPES ? Est-ce que Jean-Luc Mélenchon accepte de se mettre en retrait de la NUPES ? Ce sont des choses qui vont s’éclaircir. Ces derniers jours ne montrent pas que nous sommes dans cette séquence-là. Cela va être très intéressant de voir ce qui va se passer d’ici Noël pour faire apparaître des positions  claires en début d’année 2024.  

L'interview de la rédaction : Nicolas Bodin