Hier dans l’après-midi, les parents d’une jeune fille de 17 ans ont signalé sa disparition. Après avoir contacté son établissement scolaire, ce dernier déclare qu’elle ne s’est pas rendue en cours. Les forces de l’ordre commencent alors à enquêter et à mener des investigations aux alentours de 16h. Après une mise en place très rapide, les policiers s’aperçoivent que la jeune fille a été en contact avec sa meilleure amie, lui déclarant qu’elle « ne serait pas là aujourd’hui ». Vers 21h, les enquêteurs découvrent qu’elle a pris contact avec sa cousine demeurant en Suisse. Elle sera finalement récupérée dans la soirée par les forces de l’ordre, à 22h30. Ecole buissonnière, escapade amoureuse ? Pour l’heure il n’y a pas plus d’éléments concernant cette fugue. Le commandant Trousseau, patron de la police pontissalienne, se félicite de la réactivité de ses effectifs, et souligne un travail « rapide, exemplaire et efficace ».
Ce matin aux alentours de 7h40 à Montbéliard, un homme de 48 ans a fait une chute de 3 mètres sur un chantier de construction d’un bâtiment de l’ADAPEI. Blessé au niveau de la tête et inconscient, il a été transporté en urgence absolue sur le CHU par Héli 25.
Ce mardi 9 novembre à Besançon, aux alentours de 13h30 avenue Ile de France, un jeune de 17 ans a été agressé à l’arme blanche dans une brasserie. Celui-ci présentait une plaie au niveau de la cuisse. Il a été transporté sur le CHRU Minjoz en urgence relative.
Un homme d’une trentaine d’années a été tué ce mardi 9 novembre à son domicile, rue de la Mouillère à Besançon. Les enquêteurs de la police judiciaire et de la police scientifique se sont déplacés sur les lieux. Les faits se sont déroulés aux alentours de 11h30. D'après les premières constatations des enquêteurs, une bagarre a eu lieu dans l'appartement et la victime aurait reçu plusieurs coups d'objet contondant et d'arme blanche. Les voisins auraient donné l’alerte en appelant les secours et en expliquant qu’une rixe serait en cours dans la cage d’escalier. Ce sont ensuite des riverains qui ont ouvert leur porte et découvert un homme ensanglanté gisant sur le palier. Lorsque les secours arrivent sur place, ils trouvent une personne inconsciente, qui tombe en arrêt cardiaque. Leurs tentatives de réanimation ne parviennent pas à le sauver, et le décès est déclaré par les renforts du SMUR envoyés sur place.
A l’issue d’une période troublée par la crise sanitaire liée à la COVID-19, les organisateurs de la Transjurassienne ont annoncé la tenue de l’évènement ce mardi à Champagnole. Il se déroulera les 12 et 13 février prochains. Au programme : trois courses en style classique le samedi et quatre courses en skating le dimanche. Les plus motivés pourront s’engager sur l’UltraTrans qui permet de cumuler les chronos de La Transju 70 km et de La Transju’ Classic 50 km, soit 120 km en deux jours dans deux styles différents. A l’opposé, les plus prudents ont l’opportunité de goûter à l’expérience Transju’ sur des parcours de 20 km. Pour retrouver toutes ces infos et bien d’autres : www.latransju.com
Après un déplacement périlleux à Bordeaux le samedi 30 octobre (défaite logique 3/1) devant le leader de la poule, les Griffons de Besançon se déplaçaient à Seynod (près d'Annecy) ce samedi 6 novembre.
Un match très important puisqu'il opposait les deux équipes de fin de classement (7 ème pour Besançon et 8 ème pour Seynod). Une très mauvaise 1 ère mi-temps des Griffons, menés 5/0 à la pause, suite à des largesses défensives, les condamnait à l'exploit pour remonter les 5 buts d'écart en seconde période. Malgré une bonne réaction de tous les joueurs bisontins, c'est par une défaite 6/4 pour Besançon que le match se terminait.
Au classement, après cinq journées, Besançon occupe toujours la 7 ème place, ex-aequo avec Seynod. Les deux équipes comptent trois points. Prochain match, ce samedi 13 novembre à Besançon. Les Griffons accueilleront les Phoenix de Ris-Orangis pour la 6è journée de championnat. Début du match à 20h30 au gymnase des Montboucons.
Sur son compte twitter, Anne Vignot indique apporter son soutien à la police municipale dont un véhicule a été délibérément percuté ce matin par un automobiliste refusant d’obtempérer. Les agents n’ont pas été blessés. La maire de Besançon souhaite que « l’auteur soit rapidement appréhendé pour répondre de ses actes ».
Pour l’heure, difficile de faire un état des lieux précis de l’établissement bisontin, parce que peu d’informations sont données par la direction du CHRU. « Et ce n’est pas faute de les demander » déplore Marc Paulin. Selon lui, il suffit de se balader dans les services en allant à la rencontre des professionnels, pour se rendre compte des difficultés auxquelles ils sont confrontés. Selon le président du conseil scientifique, Jean-François Delfraissy, un lit sur cinq est fermé en France. Un chiffre qui est d’ailleurs corroboré par des documents internes à l’AP-HP, mais contesté par Olivier Véran. « Au CHRU de Besançon, on pense qu’on fait partie de ces établissements qui ont beaucoup de lits fermés, faute de personnel » souligne Marc Paulin, qui pour autant ne jette pas la pierre à la direction. « Je pense qu’elle est en difficulté, parce que les services sont en difficultés. Le système est très fragile en ce moment. C’est difficile pour la direction de dire que l’hôpital est moins attractif que ce qu’on voudrait, qu’on a du mal à opérer tout le monde, qu’on est obligé de faire des choix de fermeture de lit, et qu’on a des problèmes pour utiliser notre personnel à bon escient. L’absentéisme explose, les départs s’accentuent, et les recrutements ne sont pas là . La direction est coincée entre une réalité qu’elle a du mal à admettre, et la pression des personnels qui n’en peuvent plus ».
« Ces quinze derniers jours une étude est ressortie, montrant que 1000 infirmiers qui avaient voulu faire ce métier ont abandonné durant leur cursus universitaire » regrette Marc Paulin. Une abdication qui est la conséquence des conditions de travail dégradées, et d’un état d’esprit qui a changé depuis quelques années. « C’est un travail qui est excessivement difficile physiquement et psychologiquement. Et on a une grande différence entre les anciens diplômés, et les nouveaux diplômés. Quand ça ne leur plait pas, ils s’en vont. Et finalement, ils ont peut-être bien raison. C’est une réalité. Quand ça ne leur correspond pas, ils changent de voix, et n'hésitent pas à démissionner. Nous, les anciens, on avait peut-être une autre manière de voir les choses, de voir notre carrière. On restait dans la fonction publique, à l’hôpital, on changeait de service. Il est difficile pour les équipes d’avoir un noyau dur aujourd’hui. Avant, les conditions n’étaient pas très glorieuses. Et aujourd’hui, elles sont de plus en plus détériorées ».
Par ailleurs, le contrecoup vécu par les professionnels de santé à l'issue de la première vague de la crise de Covid-19 a été difficilement encaissable. Ces derniers qui étaient soutenus par le gouvernement, par la nation tout entière, qui recueillaient chaque soir un tonnerre d’applaudissements s’envolant des balcons, à qui on chantait les louanges, ont finalement vite été oubliés. « On y a cru. On y a tous cru à ce renouveau de la santé » expose gravement Marc Paulin. « On était presque dans une période d’euphorie, juste après la première vague. On pensait que tout le monde avait pris conscience que l’hôpital et la santé, c’était quelque chose d’essentiel pour la société, et que ça allait changer. Et puis, on en a pris une belle derrière la tête. Quelques revalorisations, quelques centaines d’euros seulement. Et puis on s’aperçoit qu’on est un, deux en moins, avec une charge de travail qui ne désemplit pas. Finalement c’est le contrecoup, on s’aperçoit aujourd’hui que rien n’a changé, que la situation est même bien pire qu’avant. Malgré tout ce qu’il s’est passé, les morts que l’on a mis dans les housses, les conditions de travail épouvantables pendant le Covid, et bien la situation ne change pas, au contraire. C’est même plus de la résignation. On est dépités. On est absolument abattus ».
Tout le continent européen est à nouveau soumis à une forte reprise épidémique, sous la pression du variant delta, beaucoup plus contagieux. Une résurgence surtout forte dans l'est du continent, nettement moins vacciné que l'ouest. La France, à ce titre, reste pour l'heure plutôt épargnée, comme ses voisins latins (Espagne, Portugal, Italie). Les autorités sanitaires françaises redoutent surtout la conjonction du Covid-19, en forte hausse, et des autres épidémies hivernales : grippe, gastro-entérite, bronchiolite. Certaines d'entre elles ont des symptômes proches de ceux du Covid-19, quand d'autres peuvent infecter conjointement des patients déjà fragilisés. « On est un des pays les plus vaccinés au monde, avec des taux de vaccination qui frôlent les 90% des personnes vaccinables. Donc ça veut dire, si on croit à l’efficacité du vaccin, ce que je crois, qu’on est plus protégés qu’aucune autre population du monde. Là on nous parle de micro-évolution du virus, qui augmente dans la population. Je dirais tant mieux qu’il évolue dans la population, puisqu’on est protégés, et qu’on va s’immuniser collectivement contre ce virus. Il n’y a pas de répercussion sur le CHU de Besançon, on a une dizaine de covid régulièrement, au CHRU, dont à peu près la moitié en réanimation. Mais ce sont des gens soit non vaccinés, soit des personnes à risques multiples. Le virus est là , mais il faut garder raison. Nous avons tous les éléments pour penser qu’on va traverser cette petite vague. Et si on ne la traverse pas ça remet en cause toute la stratégie vaccinale qui a été mise. En tout cas, de mon modeste point de vue, je pense qu’il faut garder raison par rapport à une hypothétique future vague » souligne Marc Paulin.
Au centre hospitalier régional universitaire Minjoz de Besançon, le personnel soignant est ultra majoritairement vacciné. Ce sont à peu près une cinquantaine d'agents qui ont choisi de ne pas se faire vacciner, et qui sont actuellement suspendus. D’autres sont en arrêt de travail. Cela représente environ 90 personnes dont on ne connaît pas vraiment l’état de leur passe sanitaire. « Cela reste en tout cas une minorité, mais on serait bien heureux de les avoir. En plus on sait très bien que ce sont des collègues parfaitement compétents, qui ont toute l’éthique possible pour bien soigner les gens, et toutes les compétences. Ils nous manquent et à l’heure actuelle, c’est assez terrible pour eux, c’est assez terrible pour nous aussi, et c’est assez terrible pour la population » explique Marc Paulin.
Après une enquête lancée en janvier 2020, les policiers bisontins ont saisi, vendredi 5 novembre, 282 kilos de cannabis et 3,6 kilos de cocaïne dans une habitation à Mazerolles-le-Salin, près de Besançon. 62.000 euros d’argent en liquide et 1500 francs suisses ont également été retrouvés sur place. Le montant de la marchandise s'élève à plus de 2 millions d'euros. Le produit était stocké dans une annexe du domicile du propriétaire, sur un terrain qui n’était pas à son nom.
Ce dernier est un jeune homme de 29 ans, chauffeur routier de profession, vivant en couple et ayant deux enfants. Il a été interpellé, et déféré hier devant la justice. En attendant son procès, il est en détention provisoire. Il encourt jusqu'à 10 ans de prison.
Une information judiciaire a été ouverte afin de connaître le rôle de cet individu dans ce dossier. Les enquêteurs présentent « un profil inhabituel, très précautionneux, mais avec un patrimoine immobilier hors de son cadre de vie ». L'intergalité de la marchandise servait à alimenter plusieurs points de deal du quartier de Planoise. Cette saisie est une "extraordinaire satisfaction" pour Yves Cellier, directeur départemental de la sécurité publique du Doubs. "C'est l'aboutissement d'une longue enquête d'envergue" poursuit-il.
La Ville de Morteau vient d’obtenir à son tour le label « Terre de Jeux 2024 ». Cette distinction a pour but de faire vivre les Jeux Olympiques 2024 sur tout le territoire national, d’inciter à une plus grande pratique du sport dans le quotidien de tous les Français et de faire vivre les émotions des JO à la population. Ainsi, la Ville de Morteau s’engage à célébrer cet évènement sur son territoire, en organisant notamment des évènements pour le plus grand nombre.