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Le réveil en seconde période n’aura pas permis au Grand Besançon Doubs Handball de s’imposer à Sélestat hier soir. Les hommes de Benoît Guillaume se sont inclinés sur le score de 36 à 31. A la mi-temps, sept points ( 19-12) séparaient les deux formations.

En sport. Dans le cadre de la 36è journée de Ligue 2, le FC Sochaux Montbéliard reçoit Bastia ce samedi soir. Le coup d’envoi de la rencontre sera donné à 19h. Les Sochaliens occupent la 4è place au classement. Les Corses sont douzièmes. Rappelons qu’il s’agit de l’avant dernière journée de championnat pour cette saison 2021/2022.

La police bisontine a découvert trois armes (un revolver, un pistolet 6/35 et un pistolet à plomb) au domicile d’un jeune homme de 18 ans, soupçonné d’être impliqué dans des trafics de stupéfiants. Une liasse de billets de banque, soit 5 000 euros, de l’herbe de cannabis pour un poids de 260g, trois pains de résine de cannabis pour un poids de 330g, un sachet de cocaïne pour un poids de plus de 3 grammes, ainsi que plusieurs téléphones portables s’y trouvaient également. Lors de son audition, il a indiqué qu’il habitait cet appartement depuis trois semaines et qu’il s’adonnait à la vente de stupéfiants. Sa garde à vue a été prolongée ce vendredi soir.

Le recul de l’épidémie amorcé la semaine dernière s’est poursuivi ces 7 derniers jours en Bourgogne-Franche-Comté. Le taux d’incidence en population générale est enfin passé en[1]dessous du millier de cas pour 100 000 habitants. Le niveau de circulation virale demeure cependant élevé dans l’ensemble des départements, où le taux de positivité des tests peine à décrocher.

Suite à une livraison par camion-citerne à la distillerie Guy, 1150 litres d’éthanol se sont déversés sur la chaussée ce vendredi matin, vers 11h30, à Pontarlier, rue des Lavaux. 12 m3 d’eau ont été déversés pour diluer le produit, qui s’est écoulé dans le réseau d’eau pluviale.

Un grave accident de la route s’est produit à la mi-journée à Ruffey-le-Château (25). Une voiture a violemment percuté un arbre. Un jeune homme de 19 ans est gravement blessé. Il a été transporté, médicalisé, à l’hôpital de Besançon. Son pronostic vital est engagé.

Le Crédit Agricole Franche-Comté a présenté ce jeudi 28 avril, son projet d’inclusion professionnelle par le sport en partenariat avec l’Agence pour l’éducation par le sport (APELS). De très longue date, de par sa politique de recrutement, son action en faveur de l’alternance, et son soutien au sport amateur, véritable levier d’insertion, le Crédit Agricole Franche-Comté est mobilisé en faveur des jeunes.

Ce dispositif illustre le volet sociétal du projet d’entreprise du Crédit Agricole Franche-Comté ainsi que les valeurs portées par la marque « Sport Comme École de la vie ». Créée en 1997, l’Agence pour l’Éducation par le Sport est une association nationale d’inclusion par le sport destinée à la jeunesse peu ou non diplômée. Elle permet à des jeunes d’être reconnus pour leurs compétences et valeurs, de prendre en main leur avenir et d’accéder à l’emploi. Le principe du programme de l’APELS est de détecter dans les clubs sportifs, des jeunes peu ou non diplômés et prêts à s’engager dans le parcours d’insertion professionnelle. Ce parcours est constitué d’une formation intensive de deux mois sur les codes de l’entreprise et les bases de la banque, suivie par un contrat de professionnalisation de 1 an menant au métier de conseiller clientèle. Pour l’année 2022/2023, 10 postes sont à pourvoir au sein de la banque régionale. La 1ère promotion sera constituée d’une dizaine de jeunes et le dispositif sera reconduit chaque année.

« Plus qu’un loisir, le sport est un des moteurs du vivre ensemble, l’un des derniers endroits où se retrouvent les Français dans leur diversité. Le sport, c’est aussi une école qui permet à chacun de se réaliser, de grandir et d’avancer dans la vie. Les valeurs qu’il porte sont riches d’enseignements : dépassement de soi, estime de soi, humilité, respect, gestion de la pression mais aussi apprentissage de l’échec, capacité à faire face »

À ce jour, au niveau national, 400 jeunes ont suivi le parcours « Déclics Sportifs » au sein des Caisses régionales du Crédit Agricole et 700 collaborateurs du groupe ont été mobilisés sur les parcours avec pour résultat : 84% de retour à l’emploi dont 50% au sein de l’entité et 34% dans d’autres entreprises. Le Crédit Agricole Franche-Comté s’appuie sur l’APELS pour expérimenter le cursus d’intégration, afin d’amener une dizaine de jeunes vers les métiers de conseiller d’accueil. Par la suite, d’autres promotions verront le jour. La détection des jeunes est effectuée par l’APELS, selon différents critères comme la motivation et les aptitudes commerciales et relationnelles, le goût du challenge, le dépassement de soi, un engagement fort, etc.

 

Plusieurs partenaires

Pour Jean-Philippe Acensi, le président d'APELS, ce programme permettra de "redonner confiance aux gens qui ont perdu toute motivation puisqu'il y’a une grande partie de la jeunesse qui est coupé du monde de l’emploi, pas par choix, mais à cause de leur milieu." Lors de cette signature, deux partenaires sportifs du Crédit Agricole Franche-Comté, le Racing Besançon et la Ligue de Bourgogne Franche-Comté du judo ont apporté leur soutien à ce projet. Pour Claude Cuinet, président du Racing Besançon, il était important d'aider dans la réinsertion professionnelle les jeunes issues de quartiers prioritaires à Besançon. "L'école de la vie c'est aller chercher les gens qui ne viendraient pas de leur plein gré. Il faut aller chercher les jeunes issus de quartier prioritaire qui ne sont pas assez intégrés et faire découvrir le sport à ces jeunes, directement aux pieds des immeubles”. Le club bisontin souhaite ainsi former 10 jeunes, déscolarisés et issus de quartiers prioritaires, en tant que moniteur-éducateur afin qu’ils aillent ensuite directement “aux pieds des immeubles” faire découvrir le sport.

 

Franck Bertrand, directeur général du Crédit Agricole Franche-Comté & Jean-Philippe Acensi président de l'APELS : 

 

 

A quatre journées de la fin du championnat, le GBDH (13è) se déplace à Sélestat (4è) ce vendredi soir. Le coup d’envoi de la rencontre sera donné à 20h30. Le groupe de Benoît Guillaume a absolument besoin de points pour espérer pouvoir continuer à évoluer à ce niveau la saison prochaine.


Le secteur touristique a beaucoup souffert de la récente crise du Covid notamment le tourisme fluvial qui a été en grande partie gelé lors de cette crise. Malgré cet arrêt, ce début d'année 2022 semble être de bon augure pour le domaine fluvial qui séduit de plus en plus de personne notamment dans le Doubs, qui offre aux vacanciers des paysages rares pour des croisières fluviales.

 Un rapport qualité prix attractif

 Le tourisme fluvial est une manière de profiter pleinement de son temps en vacances : « on vit au rythme de l'eau » témoigne Thibaut Meyere pilote du bateau « La Jeannine » de la compagnie CroisiEurope. Le prix abordable de ces croisières est également un argument convaincant pour de nombreux vacanciers souhaitant s'y essayer. En effet, « une croisière sur un de nos bateaux coûtera moins cher qu'une nuit dans un hôtel deux étoiles à Paris ». De plus ce type de tourisme permet de « partir en vacance près de chez soi, souvent à moins de 100km ».

 Continuer à dynamiser le secteur

 Malgré le fait que depuis 2022 le tourisme fluvial soit reparti à la hausse et soit presque équivalent à la fréquentation de 2019, Voie Navigable de France ainsi que de nombreuses collectivités souhaitent « continuer à favoriser et dynamiser ce secteur » livre Christophe Huot-Marchand, responsable d'unité territoriale à Besançon. Différentes actions vont donc être menées, comme la rénovation de pontons, la multiplication des signalisations le long des canaux ou encore l'ajout de gîtes le long des canaux pour permettre aux usagers de se restaurer plus facilement. D'autres chantiers conséquents sont en cours comme une opération de dragage à Orchamps ou la réparation de différents digues suite aux récentes crues.

Le reportage de la rédaction

 

André Mathey est en grève de la faim depuis le 5 avril. Cet artisan sellier du Doubs, installé à Rouhe, près de Quingey, vit avec 583 euros par mois et n'arrive pas à obtenir d'aides sociales. Il tente d’alerter sur sa situation financière en interpellant les élus et les administrations par son geste fort. Andrey Mathey souhaite faire valoir ses droits sociaux et les aides Covid pour sauver mon entreprise née en 2011. Depuis le début de sa grève de la faim, André Mathey a perdu 13 kilos et son état de santé commence à se dégrader sérieusement. Il indique ne pas vouloir abandonner avant d’avoir obtenu des réponses.

 

« Je souhaite obtenir le rétablissement de mes droits sociaux alors que beaucoup d'entreprises et de commerçants se sont gavés. Le but pour moi étant d'avoir le plus d'aides possibles, tout comme les autres commerces et entreprises pour pouvoir continuer mon activité. Je ne vois pas pourquoi les autres y auraient droit et pas moi » souligne l’artisan. A la tête d’une entreprise de sellerie auto-moto qui connaît quelques difficultés depuis la crise Covid, (moins de devis, des matières premières qui augmentent), André Mathey se trouve dans une situation critique. Il se nourrit désormais uniquement de bouillon le soir, et se soumet à un régime alimentaire « liquide ». Sous les conseils de Stéphane Ravacley, qui lui a apporté son soutien, et qui l’a « coaché » afin de ne pas mettre sa santé en péril, André Mathey indique que la limite n’est pas loin d’être « franchie ». « J’ai supprimé les sucres la journée, et à un moment donné le corps en a besoin, et commence à puiser ailleurs. C’est-à-dire les graisses. Et quand il n’y en a plus, c'est au tour des protéines, les muscles, donc le cœur. Mais de toute façon je ne lâcherai rien, j’irai jusqu’au bout, je ne peux pas arrêter maintenant. Je n’ai rien eu » déplore l’artisan. Et rien n’évolue pour l’heure, la situation stagne. « Je devais passer en commission sociale de l'Urssaf qui a été repoussée de multiples fois jusqu'au 15 mai. L'Urssaf ayant été prévenu de ma grève de la faim, elle a décidé de ne pas attendre le résultat de cette commission et de m'octroyer 2000 € d'aides, mais pour l'instant je n'ai touché que 500 € car ils semblent bloqués par des textes administratifs ».

 

Pour tout comprendre sur la situation d’André, il nous a raconté son histoire :

« J'ai changé de statut, en passant d'auto-entreprise en micro Bic réel simplifié, qui a été refusé par l'Urssaf, pour dossier hors délai, alors qu'il a été remis courant décembre 2019. Il y a eu un arrêt du paiement des charges auto-entreprise. Je suis en attente de passage en commission Urssaf. Pendant l’année 2020, je pouvais payer le loyer du local de Quingey en ayant encore un bail commercial de 2 ans, celui de Chouzelot, donc les charges des deux locaux, plus celles de l'appartement où je réside, chez des amis et je descends à 7.500 euros de découvert. Je double le chiffre d'affaires à un peu plus de 49.000 euros et je réalise un bénéfice net d'un peu plus de 9.000 euros. Je touche alors une prime à l'emploi, une partie du RSA et ayant de petits revenus, des APL. Mes droits ont été supprimés et je ne touche plus que 84 euros de prime à l'emploi depuis le Covid.

Dans l’année 2020, je réside chez des amis, seulement je dois partir. J'essaie d'acheter une maison pour m'y installer ainsi que mon atelier, mais mon prêt est refusé juste après le reconfinement de la population. Les problèmes de délais, d'horaires de confinement ont fait chuter le chiffre d'affaires, et j'ai de plus en plus de mal à équilibrer mon budget.

 J'ai eu ensuite un abaissement des droits sociaux et je ne touche plus que 28 euros de prime à l'emploi. Fin 2020, je dois trouver une location, pour sortir des baux commerciaux étant en bail précaire jusqu'en fin d'année 2020. En 2021, il y a eu une augmentation des matières premières, du carburant et des produits de première nécessité. Je tire la sonnette d'alarme concernant ma situation. Je contacte le département, la région, la préfecture, qui me disent de saisir la commission sociale de l’Urssaf, je fais un courriel à l'Élysée. Je ne peux alors toucher aucune aide covid car il y a toujours un point qui ne colle pas. Aucune réponse du cabinet.

Début 2022, le bilan est de 7.095 euros de bénéfice net imposable soit 585 euros de rémunération par mois durant 2021. Mon dossier en commission Urssaf normalement traité mi-février est repoussé au 15 mai, mais toujours pas de soutien du cabinet. Sur le formulaire en ligne du centre des impôts, lorsque je rentre le code postal 25440, un message s'affiche disant que le département n'est pas concerné et me renvoie une nouvelle fois vers toutes les administrations déjà contactées ». 

 

André Mathey :