L’académie de Besançon annonce ce jeudi 23 février, le décès d’un petit garçon de 9 ans scolarisé à Chamblay dans le Jura. L’enfant est mort après s'être étouffé en mangeant une crêpe lors du carnaval de l’école.
C’est un terrible accident qui s'est produit ce mardi 21 février dans cette petite école du Jura. À l’occasion d’un après-midi festif pour Carnaval, l'enfant de 9 ans a fait une fausse route en mangeant une crêpe. Il a été héliporté vers le CHU de Besançon dans un état grave, avec son pronostic vital engagé. Dans un communiqué publié ce matin, Nathalie Albert-Moretti, rectrice de la région académique et de l’académie de Besançon, Fabien Ben, inspecteur d'académie, directeur académique des services de l'Éducation nationale du Jura, et Maud Locatelli, directrice du groupe scolaire de Chamblay, ont fait état de leur profonde tristesse en annonçant le décès de cet élève de CM1. Un accompagnement psychologique a été mis en place pour les élèves et les personnels.
Le restaurant « la Cocotte » a été touché par un incendie ce jeudi matin à Chemaudin, près de Besançon. Deux victimes, ayant inhalées des fumées, ont été transportées sur le centre hospitalier Jean Minjoz. Quatre lances ont été établies, dont une sur échelle aérienne.
Le procès en appel de Nicolas Zepeda reprend ce jeudi matin, à 9h, à Vesoul. Il avait été suspendu mardi après la décision du meurtrier présumé chilien de refuser les deux avocates, Emmanuelle Huot et Catherine Bresson, qui avaient été désignées, après qu’il ait déjà récusé Me Vey, qui devait le défendre durant cette nouvelle comparution devant la justice. Zepeda sera défendu par Me Portejoie. Rappelons que le trentenaire est poursuivi pour la mort en 2016 de son ex-petite amie, la japonaise Narumi Kurosaki, venue étudier à Besançon. En première instance, il avait écopé de 28 ans de réclusion.
Dans l’académie de Besançon, comme dans toutes les autres, une minute de silence sera observée à 15h, ce jeudi, dans l’ensemble des établissements scolaires du pays. Rappelons que mercredi une enseignante du lycée Saint-Thomas-d'Aquin de Saint-Jean-de-Luz, dans les Pyrénées-Atlantiques, a été tuée; après avoir été poignardée par un élève de sa classe. Le suspect est un jeune homme de 16 ans, qui a été placé en garde à vue hier après-midi.
L'interview de la rédaction / Patrice Durand, direction de l'inspection académique du Doubs
La Ville de Besançon a décidé de modifier sa grille tarifaire de ses accueils périscolaires pour la rentrée prochaine. L’objectif est « d’assurer une meilleure équité sociale ». Elle s’appuie sur le coefficient familial de la Caisse d’Allocations Familiales pour définir le tarif appliqué. Le temps d’accueil périscolaire du matin demeure gratuit pour tous les enfants inscrits. Concernant le temps périscolaire du midi, la ville veut faciliter l’accès à la cantine aux enfants des familles les moins favorisées en abaissant le tarif du repas de 1,50 euro à 1 euro.
En revanche, les ménages les plus aisés contribueront davantage à l’effort de solidarité, avec un tarif maximum porté à 8,50 euros. Ce qui est bien en deçà du véritable prix du service, évalué à 13,50 euros. Le tarif du temps d’accueil périscolaire de l’après-midi s’inscrit dans cette même démarche. La baisse des tarifs concerne 78% des enfants. Cette augmentation permettra également d’absorber en partie la revalorisation des conditions de rémunération des animateurs et prend en compte l’augmentation du coût des services périscolaires, liée à l’inflation et à l’énergie.
La Ville de Besançon souhaite également continuer à augmenter ses capacités d’accueil. Depuis l’arrivée aux responsabilités de la nouvelle équipe plus de 800 places ont été créées à Besançon pour permettre à plus de familles de bénéficier de l’organisation périscolaire mise en place le midi.
Le budget 2023 sera au cœur des débats du conseil municipal bisontin de ce jeudi soir. Dans un contexte de crises : sécheresses, canicules, covid, guerre en Ukraine, augmentation de la facture énergétique, … la majorité municipale proposera un exercice comptable de 212 millions d’euros. Malgré ce contexte socio-économique, Anne Vignot et son équipe prévoient 42 millions d’euros d’investissement. Malgré les 8 millions d’euros supplémentaires, qu’il a fallu appréhender, en raison du contexte du moment, la ville annonce que les taux de fiscalité ne bougeront pas.
Anthony Poulin, l’élu en charge des finances, à la Ville de Besançon, présente un budget construit autour de quatre piliers : la solidarité, l’économie locale, l’implication des habitants le climat et le vivant. Parmi les investissements accordés : la poursuite de la rénovation des écoles et des crèches (10 millions d’euros par an), le réaménagement de la boutique Jeanne Antide (250.000 €), une subvention de 150.000 euros supplémentaires sur les 10 millions d’euros accordés au CCAS de Besançon, le lancement du projet de la maison des femmes, 8 millions d’euros pour l’investissement dans la production d’énergies renouvelables et l’amélioration de la gestion de la ressource en eau, un plan de sobriété énergétique à hauteur de 1,2 million d’euros ou encore la restructuration du pôle sportif Diderot à Planoise pour 10,5 millions d’euros, … .
L'interview de la rédaction / Anthony Poulin
Depuis le 22 novembre 2022 et jusqu’au 28 janvier, de nombreux incendies ont éclaté sur un périmètre d’un rayon de 500m sur le secteur des Chaprais / rue de Belfort à Besançon. Ces incendies ont généré d’importants dégâts (13 véhicules dont 10 totalement détruits, une cave, 3 locaux à poubelles, bitume et façades d’immeuble). Les premières investigations ont montré que le mode opératoire sur la mise à feu des véhicules était identique. Lors d’un incendie dans un local poubelle rue de Belfort, un des résidents a intrigué les policiers par son comportement. Après avoir relevé son identité et mené de investigations, les forces de l’ordre ont remarqué qu’il avait été arrêté pour les mêmes faits en 2017 en Côte d’Or. Son mode opératoire était similaire. Par ailleurs, une enquête menée dans son ancien travail où deux incendies s’étaient déclarés sur le parking a permis de l’identifier physiquement. Son ADN a également été retrouvé sur des chiffons ayant servi à mettre le feu sous un véhicule. Il a été interpellé à son domicile et placé en garde à vue. Auditionné, l’homme de 35 ans a reconnu souffrir de troubles psychiatriques. Il a aussi indiqué être « le possible auteur de ces faits, mais sans avoir plus de souvenirs précis sur leur mode de survenance ». L’enquête a aussi permis d’exhumer une procédure de 2013 où plusieurs véhicules avaient pris feu avec le même mode opératoire.
Olivier Dussopt, le ministre du travail, du Plein emploi et de l’Insertion sera dans le Jura ce vendredi. Il se rendra à Gevingey, où il échangera avec des apprentis sur les thématiques de la formation et de l’apprentissage, et à Port Lesney, où il échangera avec les acteurs de la filière du bois sur les actions conduites pour réduire les tensions de recrutement.
Alors que le tribunal de commerce de Bordeaux a validé, ce mercredi après-midi, la demande de placement en procédure de sauvegarde des 26 magasins Galeries Lafayette de province, propriété du milliardaire bordelais Michel Ohayon, Anne Vignot, maire de Besançon annonce que la ville se positionne sur l’achat des murs qui accueillent le commerce et ses 75 employés au centre-ville de Besançon. Elle le fera via la société d’économie mixte patrimoniale Aktya, qui dispose déjà de plusieurs immeubles sur Besançon, le Haut-Doubs et le Jura.
La cité comtoise veut s’assurer que l’activité commerciale perdure sur ce secteur. « Nous avons tous les moyens de racheter ces murs. Si une autre proposition intéressante se manifeste nous ne nous présenterons pas » indique Anne Vignot. Par cette démarche, l’élue veut également rassurer tous les employés bisontins. « Dans tous les cas, nous n’abandonnerons pas ce site et nous le porterons s’il faut le porter » indique-t-elle.
L'interview de la rédaction / Anne Vignot
Les sapeurs-pompiers sont intervenus ce mercredi à Commenailles pour un incendie. Ils ont procédé à l’extinction d’un bâtiment de 400 m² à usage d’habitation et de stockage au moyen de 3 lances. Aucune victime n’est à déplorer, et aucun relogement n’est prévu. Cette opération a mobilisé 8 véhicules et 24 sapeurs-pompiers.