« Depuis 2010, la situation des rivières comtoises est catastrophique. Ça a démarré avec la Loue, ensuite avec le Dessoubre, puis des épisodes de très forte mortalité de poisson sur le Doubs franco-suisse. La situation est très préoccupante depuis maintenant 12 à 13 ans » indique Gérard Mamet, membre du collectif, et vice-président de la commission locale de l’eau Haut-Doubs/Haute-Loue au titre des usagers de l’eau. Depuis plusieurs jours, des observateurs ont constaté la présence de nombreux poissons, particulièrement des salmonidés, malades ou morts. Depuis plus de 13 ans, le collectif SOS Loue Rivières Comtoises lutte pour préserver la santé des cours d’eau de notre territoire, surtout après le drame qui s’est abattu sur la Loue en 2009, conduisant à une impressionnante mortalité de poissons due à la saprolégniose. « Ce champignon, présent dans l’eau depuis toujours, ne se développe sur les animaux que s’ils sont affaiblis, si leurs défenses immunitaires sont considérablement affaiblies par un milieu naturel qui est très dégradé. Le saprolégnia ne s'attaque pas à des poissons en bonne santé dans un milieu naturel de bonne qualité » explique Gérard Mamet.
Le milieu naturel est dégradé de différentes manières. Premièrement, il y a le problème de l’assainissement qui n’est pas satisfaisant aujourd’hui, selon le collectif. De nombreuses stations d’épuration ne répondraient pas correctement aux normes qui leur sont imposées. Par ailleurs, les pollutions d'origine industrielle, les pollutions liées au traitement du bois, et les pollutions d'origine agricole, notamment des résidus de médicaments utilisés pour traiter les animaux, dégradent très fortement les cours d’eau, tout comme l’excès de lisier qui se retrouve rapidement dans les réseaux souterrains et dans les rivières. « L’intensification de l'agriculture amène une situation où la production agricole n’est plus en équilibre avec les milieux naturels. Si on veut revenir à une situation plus normale pour les poissons, il faut diminuer en partie la production agricole, il faut désintensifier pour retrouver une agriculture en équilibre avec son milieu » souligne Gérard Mamet.
« Comment est-ce qu'on peut tolérer ça, aujourd'hui, dans un pays riche ? De ne pas s'occuper de la qualité de l'eau ? C'est tout à fait à notre portée, on a les moyens, on connaît les actions, maintenant il faut y aller » Manon Silvant du collectif SOS Loue Rivières Comtoises.
Un certain nombre de mesures ont déjà été prises, mais ces dernières ne sont pas à la hauteur, selon le collectif. « Cet hiver, les mortalités n’ont jamais été aussi importantes, aussi bien sur le Doubs franco-suisse qu’aujourd’hui sur la Loue. On a eu deux vagues de mortalités importantes en décembre sur le Doubs franco-suisse du côté de Goumois, et puis plus récemment sur la haute vallée de la Loue, au-dessus d’Ornans » indique Manon Silvant du collectif SOS Loue et Rivières Comtoises. Ce collectif qui a d’ailleurs soumis une liste de propositions, issues d'un travail de longue haleine durant plusieurs années, avec des scientifiques, des acteurs de terrain, des pêcheurs, et toutes les équipes techniques. Une liste qui n’a pas été prise en considération. « Nous avions un document de 73 propositions qu’on a on a réduit en 3 domaines pour ce début d'année 2023. L'assainissement, la sylviculture et l'agriculture. Dans ces 3 domaines, on a regardé tous les points où on pouvait réduire ce qui cause une pollution des rivières. Comme les engrais du côté de l'agriculture, mais aussi le lisier. Et concernant l'assainissement, tous les rejets des eaux usées. Il y a vraiment des marges de progrès absolument énormes à faire. C'est fou qu'on ne s'y attelle pas avec plus de ferveur et de passion au niveau de tous les politiques, de toutes les administrations de Franche-Comté » souligne Manon Silvant. Après avoir rédigé ces 73 propositions pour sauver les rivières comtoises, le collectif vient d’envoyer un nouveau recueil de suggestions d’urgence à 60 destinataires.
Gérard Mamet, membre du collectif, et vice-président de la commission locale de l’eau Haut-Doubs/Haute-Loue au titre des usagers de l’eau :
Un feu de végétation s’est déclaré cet après-midi, vers 14h30, à Saint-Hymetière-sur-Valouse, dans le Jura. Il s’est propagé sur une surface de 5000 m2. A cette heure, le sinistre a été fixé par les sapeurs-pompiers.
Ce mardi devait s’ouvrir le procès en appel de Nicolas Zepeda à Vesoul. En avril 2022, le Chilien avait été condamné à 28 ans de prison pour avoir assassiné son ex-petite amie japonaise Narumi Kurosaki sur le campus de la Bouloie à Besançon. Un crime qu'il continue de nier, alors que le corps de la victime reste introuvable. Premier retournement de situation ce matin, à peine commencée et avant même le tirage au sort des jurés, l’audience est suspendue. Pour cause, Nicolas Zepeda n’a plus d’avocat.
Les rumeurs s’intensifiaient ces dernières heures, elles sont désormais réalité. Me Antoine Vey, du barreau de Paris, ne défendra finalement pas Nicolas Zepeda. François Arnaud, président de la cour, a indiqué que Me Vey lui a adressé un courrier ce 18 février. « J’ai été informé que mon client n’entendait plus maintenir mon mandat de représentation. Je vous informe que je ne serai pas présent mardi matin. La situation m’empêchera en conscience d’assurer sa défense », a écrit Me Vey dans ce document. C’est alors Me Catherine Bresson, du barreau de Besançon, qui a été commise d'office pour la défense de Nicolas Zepeda, avant que l'audience ne soit suspendue pendant une heure. Une fois de retour dans la salle, nouveau rebondissement, et prise de parole de Me Bresson. « Nicolas Zepeda nous a indiqué qu'il avait un avocat choisi, Me Portejoie Renaud, du barreau de Clermont-Ferrand, lequel a accepté le mandat. Il sollicite un délai d'une journée complète pour préparer la défense de monsieur Zepeda". L'avocat général Etienne Manteaux s’est dit favorable à cette demande. Le procès en appel de Nicolas Zepeda est reporté à jeudi 23 février à 9h.
Naissances
10/02/2023 – Agathe de Dylan ROBIN, électricien et de Julia BOUQUEROD, secrétaire.
11/02/2023 - Élise de Jean-Charles MAILLOT, agriculteur et de Élia CHOGNARD, agricultrice.
12/02/2023 - Oulimata de Lamine DIOMPY, magasinier et de Aïcha DIAWARA, conseillère à l’assurance maladie.
13/02/2023 - Lyam de Alexis CHAMPREUX, technicien méthodes et industrialisation et de Océane VOUILLOT, esthéticienne.
11/02/2023 - Léonard de Mathias VITTE, artisan charpentier et de Marjorie JACQUIN, médecin généraliste.
13/02/2023 - Anna de Antoine BARIOD, agent polyvalent et de Mélanie DA SILVA, agent immobilier.
13/02/2023 - Alix de Benjamin PROST, agriculteur et de Manon MARAZI, infirmière.
14/02/2023 - Antoine de Adrien PELLEGRINI, commercial et de Laetitia BITARD, comptable.
11/02/2023 - Lou de Alex NAVARRO, technicien en chauffage et de Amandine CÔTE, kinésithérapeute.
14/02/2023 - Léonie de Augustin CAIREY-REMONNAY, tondeur de moutons et de Cynthia HOTONNIER, monitrice éducatrice.
15/02/2023 - Liv de Quentin MARTHEY, enseignant et de Céline DUPIRE, enseignante.
16/02/2023 - Léandre de Steve GRAND, technicien et de Emma MURINGER, aide-soignante.
16/02/2023 - Jahyan de Jean CADET, ouvrier et de Audrey BARRET, serveuse.
14/02/2023 - Marvin de Kevin JEANNEY-THOMANN, peintre plaquiste et de Manon VISENTINI, opératrice de fabrication.
16/02/2023 - Mathilda de André DE SOUSA BESSA, maçon et de Tânia PINTO CORREIA, employée de maison de retraite.
DECES
10/02/2023 – Monique CORDIER, 92 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Pierre CORDIER.
13/02/2023 - Jean CALVI, 72 ans, retraité, domicilié à Doubs (Doubs), célibataire.
12/02/2023 - Luzia DE MELO MARTINS, 82 ans, retraitée, domiciliée à Villers-le-Lac (Doubs), veuve de José DE JESUS FERREIRA.
16/02/2023 - Jacques VUILLEMIN, 85 ans, retraité, domicilié à Ville-du-Pont (Doubs), époux de Joëlle GARDETTE.
La gardienne de but de l’ESBF Sakura Hauge a décidé de poursuivre l’aventure avec l’ESBF. Elle vient de s’engager pour deux saisons supplémentaires. En binôme depuis cette saison avec Tonje Lerstad, l’internationale japonaise sera donc bisontine jusqu’en 2025. Précisons que la saison 2024/2025 fait l’objet d’une option. A 36 ans, Sakura s’est imposée comme une vraie leader au sein du collectif de Sébastien Mizoule. Le collectif bisontin compte sur son expérience pour les deux prochaines saisons.
Un sans domicile fixe de 21 ans a été condamné à neuf mois d’emprisonnement avec sursis probatoire. Il a été laissé libre à l’issue de sa comparution devant le juge des libertés et de la détention. Le 19 février, il a quitté précipitamment une voiture, à hauteur du Faubourg Tarragnoz, à Besançon, alors que le conducteur prenait la fuite. Lors de son interpellation, il a été retrouvé en possession de d’un colis, qui contenait un kilo de résine de cannabis. L’automobiliste, qui a pris la fuite en direction de Beure, n’a pas encore pu être appréhendé.
Un mineur de 15 ans, faisant l’objet d’une fiche de recherche, a été interpellé lors d’une opération de sécurisation, menée chemin du cerisier, à Besançon. Il faisait l’objet d’un mandat d’amener délivré par le juge des enfants du tribunal judiciaire de Besançon. Il était en possession de près de 2 grammes de résine de cannabis. Présenté hier matin à un magistrat, il a été placé en détention provisoire à la maison d’arrêt de Dijon dans l’attente de son jugement.
Tout au long de cette période hivernale, Apach'Evasion accueille de nombreuses personnes en situation de handicap à la station de Métabief. Grâce à du matériel spécifique, l’association et ses accompagnateurs font découvrir les sports de glisse à leurs visiteurs. En fonction du handicap, la pratique s’effectue avec plus au moins d’autonomie. La rédaction a rencontré Céline et Arthur.
« Ce n’est pas parce que l’on est en situation de handicap que l’on ne peut pas faire comme tout le monde » explique Céline. Pour atteindre cet objectif, la structure bénéficie de matériels, type dual, tandem piloté, uniski et kart-ski. Elle forme des bénévoles à l’utilisation de ces engins adaptés. Arthur en fait partie. Dans le cadre d’un stage, qu’il doit mener avec son école de commerce, sur le thème de l’humanitaire, le jeune homme encadre des sorties. Ce lundi après-midi, il doit assurer une activité en kart-ski. « Cela m’apprend énormément de choses. Cela me permet d’avoir une ouverture d’esprit, de mieux comprendre les personnes en situation de handicap et développer une meilleure empathie » explique l’étudiant. Et de continuer : « La pratique du kart-ski s’adresse aux personnes qui ont une mobilité au niveau du corps. Elles sont plus autonomes que les autres. Je me déplace derrière. Elles m’indiquent la direction qu’elles souhaitent prendre. Je dirige ensuite la sortie grâce à une ligne de vie ».
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En plus de leurs compétences techniques, les pilotes d’Apache Evasion doivent savoir développer de bonnes relations humaines avec leur public, instaurer de la confiance et rassurer. Ils doivent constamment s’adapter en fonction du handicap présent. « Nous devons se mettre à leur place et essayer d’apprécier ce qu’elles ressentent. Il faut beaucoup communiquer. Même si la personne ne peut pas le faire à son tour. C’est important de lui expliquer comment les choses vont se dérouler pour qu’elle puisse être en confiance et à l’aise pour la descente » conclut Céline.
L'interview de la rédaction / Arthur et Céline
Un jeune homme de 22 ans a été placé en rétention judiciaire. Le 19 février dernier, vers 22h30, il a été interpellé à Besançon, rue du Luxembourg. Il circulait à vive allure. Lors du contrôle, il est apparu qu’il faisait l’objet d’une fiche de recherche, suite à une mesure de contrôle judiciaire, lui interdisant de s’absenter de son domicile de 18h à 9h.
Un feu d’habitation s’est déclaré hier soir, vers 20h, à Uxelles (39). Les sapeurs-pompiers sont parvenus à éviter la propagation des flammes à une habitation mitoyenne. Deux lances, dont une sur échelle, ont été déployées par les secours. Aucune victime n’est à déplorer. Sept engins et 19 secouristes se sont rendus sur place.