L’Amicale des personnels du centre hospitalier universitaire de Besançon organise une exposition des œuvres et créations des agents du CHU le 10 novembre, dans le hall de l’hôpital Jean-Minjoz à Besançon. Il s’agit de la quatrième édition de cet évènement. Le public pourra découvrir les talents des exposants dans des domaines très variés, tels que la peinture, le dessin, la couture ou encore la broderie, … . Cette amicale a pour objectif d’organiser des loisirs et de tisser du lien entre ses membres.
La Préfecture du Jura fait savoir, qu’après son report, l’essai mensuel du signal national d’alerte et d’information des populations (SAIP) se déroulera ce mercredi 8 novembre. Dans le Jura, douze sirènes sont raccordées à ce système, dont l’objectif est d'alerter une population exposée, ou susceptible de l'être, aux conséquences d'un évènement grave.
Douze communes sont concernées sur le territoire jurassien : Abergement la Ronce, Damparis, Tavaux (3 sirènes), Salins-les-Bains (2 sirènes), Chassal-Molinges, Vaux-les-Saint-Claude, Jeurre et Saint-Claude (2 sirènes).
Un double hommage sera rendu à l’ex-syndicaliste bisontin Charles Piaget vendredi prochain au Grand Kursaal. A 14h45, se déroulera la cérémonie des obsèques civiles, organisées par la famille. Plus tard, à 16h, aura lieu l’hommage officiel de la Ville de Besançon.
Pour cette dernière, Charles Piaget « s’inscrit définitivement dans l’histoire de la pensée sociale ». Et de poursuivre : « il a fait démonstration à toute une société que la force du collectif, force émancipatrice, est capable d’ébranler les principes établis et de rendre l’espoir aux victimes de l’injustice sociale ».
Ce jeudi 9 novembre, les autorités, en présence de Serge Castel, le préfet du Jura, procèderont à la pose de la première pierre de la nouvelle gendarmerie de Tavaux. Cette nouvelle infrastructure sera construite, en plein cœur du territoire communal de la zone dite de la Vuillardière. Le projet s’élève à 4 millions d’euros. Il va permettre la construction d’un ensemble immobilier comprenant bureaux et services, logements, parkings et abords végétalisées. L’état a d’ores et déjà apporté près de 1,5 millions d’euros, au titre de la Dotation d’Equipement des Territoires Ruraux et de crédits de la gendarmerie nationale.
Les sapeurs-pompiers du Jura sont intervenus ce matin sur la commune de Granges-sur-Baume / Hauteroche pour un feu d’atelier. Le local était totalement embrasé à leur arrivée. Deux lances ont été déployés et 16 sapeurs-pompiers engagés pour maîtriser le sinistre.
Le Pas-de-Calais connaît actuellement des crues exceptionnelles. Le territoire a été placé en vigilance rouge jusqu’à ce soir. Le pic de la crue des fleuves AA et Liane est attendu cet après-midi et dans la soirée. 60 communes sont inondées. De nouvelles averses sont encore attendues. La situation est telle que des dizaines d’écoles sont fermées et de nombreux sinistrés ont dû quitter leurs habitations. Plus de 1.500 sapeurs sont mobilisés sur le territoire.
Cette fermeture s’effectuera dans le cadre des travaux de réparation du pont de la Tuilerie qui ont débuté le 28 août dernier. Des déviations différenciées seront mises en place par les poids-lourds et les autres véhicules. La date de fin des travaux, initialement prévue le 10 novembre, est décalée au 17 novembre.
Emblématique figure du combat des LIP dans les années 1970, Charles Piaget est mort ce samedi 4 novembre 2023 à l’âge de 95 ans. Le syndicaliste a été l’un des symboles de cette lutte et d’une expérience unique d’autogestion en France. Aujourd’hui encore, 50 ans après ce combat, son nom résonne toujours à Besançon. Nous nous sommes entretenus avec Wiam Bama, jeune syndiquée à la CGT, qui souhaite perpétuer la mémoire ouvrière et l’héritage laissé par Charles Piaget.
« On a appris sa disparition avec une grande tristesse. Charles Piaget, faisait partie du paysage syndical et militant de Besançon. C'était un camarade. Tous les bisontins et bisontines sont endeuillés aujourd'hui. C’était une personne remplie d'humilité, qui avait un engagement sans faille. Besançon saura lui rendre cette mémoire, et continuera à perpétuer la mémoire ouvrière, notamment celle du conflit des LIP » indique Wiam Bama. La jeune syndiquée a découvert le combat des LIP quand elle était au lycée. « Il a été un modèle pour toute une génération, que ce soient les jeunes ou les plus vieux. Il a marqué la scène politique française et bisontine, c'est indéniable. Aujourd'hui, lorsque l'on parle de Besançon, on parle aussi des LIP et de monsieur Piaget. »
C’était il y a 50 ans. En 1973, Lip fabrique les premières montres à quartz françaises. C’est alors que les difficultés s'accentuent, en partie à cause de la concurrence américaine et japonaise. Le 17 avril 1973, Jacques Saint-Esprit, directeur général de l'entreprise, démissionne et la SA Lip dépose le bilan. Un peu plus tard, le 12 juin, lors d'une réunion extraordinaire du Comité d'entreprise, au cours de laquelle est évoqué un dépôt de bilan, des ouvriers apprennent que la direction prévoit 480 licenciements. Dans les semaines qui suivent, l'usine devient alors le théâtre d'une grève qui va connaître une audience nationale. Une grève qui est notamment menée par un membre du PSU et responsable CFDT, Charles Piaget. Le 18 juin, une assemblée générale décide la remise en route de la production, sous contrôle des travailleurs, pour assurer « un salaire de survie ». La lutte des ouvriers de Lip est alors popularisée avec le slogan : « C'est possible : on fabrique, on vend, on se paie ». Un mode de grève qui comprend pour la première fois de l'histoire, dans une entreprise, une « autogestion ».
Un combat qui se poursuit
Un demi-siècle plus tard, l’héritage laissé par Charles Piaget à Besançon est toujours intact. Jeunes et moins jeunes s’en souviennent. Son nom reste gravé dans le marbre de l’histoire syndicale bisontine. « Son combat inspire la jeunesse. À l'heure actuelle, on est confronté à des enjeux sociaux et environnementaux. Son combat fait écho aux luttes d'aujourd'hui. Pour les questions de réindustrialisation, de préservation de savoir-faire, sans oublier qu'il a remis au centre des préoccupations la question des travailleurs, en tant qu'acteurs dans leur entreprise. Nous, la jeune génération, on l'a en mémoire. Le travailleur est au centre de l'économie, et nous savons que le changement sera porté par les travailleurs, pour les questions sociales, économiques et environnementales » souligne Wiam Bama.
Une lutte émancipatrice
Le samedi 28 octobre a été inaugurée à Besançon, une fresque de l’artiste bordelaise « Rouge », qui rend hommage aux femmes ouvrières, qui se sont engagées sans compter dans le combat des LIP. Une réalisation sur le mur d’un bâtiment, appartenant à Néolia, rue Berlioz, dans le quartier Palente. « Monsieur Piaget l'avait bien rappelé. La lutte des LIP a été une lutte émancipatrice, où les femmes ont pu prendre toute leur place. C'est aussi quelque chose d’important. Lors de cette inauguration, j’ai pu discuter avec certaines femmes qui étaient présentes. Elles nous racontaient comment ce conflit des LIP a permis de visibiliser les femmes travailleuses, les femmes ouvrières. Et en ce jour symbolique, on voit bien qu'il y a encore des choses à gagner pour l'égalité salariale, et que les luttes d'aujourd'hui, encore une fois, font écho à celles d'hier et celles des LIP » détaille Wiam Bama. Pour rappel, depuis ce lundi 6 novembre, les femmes en France travaillent « gratuitement », selon la newsletter Les Glorieuses qui lutte contre les inégalités entre les sexes.
La ville de Besançon a mis la salle du Grand Kursaal à la disposition de la famille de Charles Piaget. Une cérémonie aura lieu ce vendredi 10 novembre à 14h45 pour lui rendre hommage.
Concilier vie professionnelle et vie familiale n’est pas chose simple. Une enquête réalisée en début d’année par le réseau des UDAF (Union Départementale des Associations Familiales) laisse apparaître de vraies difficultés. Soucieux du bien être des familles, l’organisme liste plusieurs mesures pour faciliter l’accès des parents à l’emploi, et notamment celui des mères, tout en leur permettant de pouvoir assumer pleinement leur rôle éducatif. Plein Air a rencontré Karima Rochdi, la présidente de l’UDAF du Doubs.
Le constat
A la suite de l’observatoire régionale que le réseau des UDAF a réalisé en début d’année, 74% des parents interrogés disent « rencontrer des difficultés à remplir leurs responsabilités familiales ». Et ce, « pour avoir passé trop de temps au travail ». Pour un tiers d’entre eux, ces difficultés sont fréquentes. Ils les éprouvent au moins une à plusieurs fois par mois. Cette difficile conciliation concerne toutes les catégories de parents ayant des enfants à charge.
Les causes sont multiples. Mais l’étendue des horaires de travail arrive en tête. Près de quatre parents sur dix l’évoquent. Par ailleurs, trois parents sur dis ont déjà interrompu ou réduit leur activité professionnelle plus d’un mois (en dehors des congés parentaux) pour s’occuper de leur enfant. Logiquement, cette réduction d’activité a des conséquences financières négatives pour 84 % des parents qui y ont eu recours. Enfin, 25% des parents qui ont réduit leur temps de travail l’ont fait pour éviter des frais de garde trop lourds.
Quelles mesures ?
« La conciliation est la clef d’ accès des parents à l’emploi. L’améliorer, c’est réduire la pauvreté des enfants, faciliter la réalisation du désir d’enfant, et promouvoir l’égalité professionnelle entre mères et pères » explique Karima Rochdi. C’est la raison pour laquelle, le réseau des Udaf propose plusieurs initiatives telles que : la création d’un congé parental, indemnisé à hauteur de 75% du salaire, jusqu’au 1 an de l’enfant, la prolongation du congé maternité de deux semaines post-natales et un meilleur encadrement des prix des crèches, notamment le reste à charge des crèches privées.
L'interview de la rédaction : Karima Rochdi
La sanction est tombée. On ne critique pas le chef à la France Insoumise. La députée Raquel Garrido ne pourra plus s’exprimer à l’Assemblée nationale au nom du parti de Jean-Luc Mélenchon pendant quatre mois. La décision a été prise par le bureau du groupe LFI à l’Assemblée nationale après les propos que la parlementaire a tenus sur le fonctionnement de son parti et son chef.