La colère est grande chez les agriculteurs. Ce vendredi, plus d’une cinquantaine de tracteurs et leurs éleveurs roulent dans Paris pour exprimer leur colère et leurs revendications. Dans le cortège figurent des Francs-Comtois de la Coordination Rurale, venus rappeler au gouvernement et à Emmanuel Macron qu’il convient de s’affirmer davantage face à l’Europe et de proposer autres choses que « des mesurettes ». Les agriculteurs se sont installés à proximité de la place des Invalides, après avoir traversé le périphérique parisien. Bloqués par les forces de l’ordre, les manifestants souhaitent poursuivre leur périple jusqu’à la Porte de Versailles.
Rappelons que ce matin, dans la confusion de l’organisation du grand débat qui doit se tenir demain, avec Emmanuel Macron, lors de l’ouverture du Salon de l’agriculture, la FNSEA a clairement fait savoir qu’elle ne répond pas favorablement à l’invitation de l’Elysée. Il demande même son annulation. La Coordination rurale s’inscrit également dans cette démarche. Nicolas Bonguet, le président de la Coordination Rurale du Doubs, évoque : « une pièce de théâtre grossière, qui insulte l’agriculture ». Nicolas Bonguet est au micro de la rédaction.
L'interview de la rédaction / Nicolas Bonguet
Des travaux de végétalisation des stations de bus et tramway du réseau Ginko sont en cours à Besançon. L’objectif est d’améliorer le confort thermique des usagers en créant des zones ombragées grâce à la plantation d’arbres. Après le site du centre hospitalier Jean Minjoz, une douzaine de stations sont actuellement concernées par ces aménagements. D’autres suivront lors des prochaines années.
Pour cette première salve, Grand Besançon Métropole a ciblé les stations des Orchamps, Micropolis, AFPA, Palais des Sports, Crous, Voirin, Gibelotte, …. . Neuf essences d’arbre ont été choisies. Au total, ce sont une cinquantaine d’arbres qui seront plantés. Pour mener à bien cette opération, et pour qu’elle s’inscrive dans une certaine pérennité, les élus et les services de la collectivité des espèces résistantes aux aléas climatiques du territoire et qui ne consomme pas trop d’eau. Le coût de cette opération, englobant également l’intervention au CHU s’élève à environ 250.000 euros. Une telle somme qui variera, chaque année, en fonction des chantiers ciblés.
L'interview de la rédaction / Anne Vignot
La Chambre régionale d’agriculture présente deux films sur le loup et sa prédation. Selon la structure, la cohabitation entre le loup et l’élevage est « impossible et illusoire ». Il est expliqué que « l’absence de réactions proportionnelles à la gravité conduira à la disparition d’un mode d’élevage extensif à l’herbe ». La Chambre régionale d’agriculture évoque « 435 bovins et 22 équins prédatés en 2022 en France, et un doublement du nombre de brebis victimes d’attaques en région Bourgogne Franche-Comté ».
Pour visionner ces réalisations :
La parole aux éleveurs : https://youtu.be/XQBqZr6DIjQ?si=h9tXYsXiBpZp9OYe
Ne laissons pas disparaître nos élevages : https://youtu.be/XQBqZr6DIjQ
Il y a du handball ce vendredi soir. Dans la cadre de la 19è journée de championnat en ProLigue, le Grand Besançon Doubs Handball se déplace à Istres. Les Bisontins restent sur une convaincante victoire, face à Valence, la semaine dernière (33-25). Au classement, le groupe de Christophe Viennet apparaît en 10è position. Les Istréens occupent la quatrième place. Le coup d’envoi de la rencontre sera donné à 20h.
Selon une étude réalisée par Générations futures, rendue public jeudi, des traces de pesticide dans près des 2/3 des fruits et quasiment la moitié des légumes non-bio ont été constatées, entre 2017 et 2021. Ce résultat apparaît moins d’un mois après l’annonce de la suspension du plan Ecophyto en France.
Dans cette étude, on apprend que près de 94 % des échantillons de cerises comportent la trace d’au moins un pesticide. 91% des pamplemousses, 90% des nectarines et des pêches, 88% des raisins et 87% des oranges présentent des traces de plusieurs pesticides.
Une première équipe d’agriculteurs doubistes est attendue à Paris. Hier soir, 13 chevaux comtois et 7 Montbéliardes sont partis de Vercel pour le salon de l’agriculture. D’autres les suivront mardi. Elles participeront notamment au concours de la race. Rappelons que ce salon s’inscrit dans un vent très fort de contestation. Emmanuel Macron est attendu samedi Portes de Versailles. Il est prévu un temps de débat, avec une centaine d’acteurs du secteur, sans les Soulèvements de la Terre, et une déambulation sur le site.
Un accident mortel s’est produit cette nuit vers 00h30 à Saint Germain-en-Montagne, dans le Jura. Une seule voiture est en cause. A l’arrivée des secours, l’automobiliste, un homme de 52 ans, était inconscient et coincé dans son véhicule. Le quinquagénaire n’a pas survécu à ses blessures.
A Besançon, l’Antonnoir annonce sa fermeture prochaine. Il est expliqué que le modèle économique du site bisontin ne fonctionne plus. L’établissement a tardé à retrouver le niveau de fréquentation d’avant covid. Le contexte économique a eu raison de la vitalité du café-concert bisontin : inflation, baisse du pouvoir d’achat, … . Pour l’heure, aucune date précise n’a été communiquée, mais l’avenir de l’Antonnoir est scellé. C’est donc la mort dans l’âme que ses responsables ont pris cette décision. Et ce, malgré les efforts qui ont été consentis pour relancer la machine, avec la mise en place de spectacles enfants, salon de la microédition, after sieste, … .
Il y a du football ce vendredi soir. Dans le cadre de la 22è journée de championnat en national, le FC Sochaux Montbéliard reçoit l’équipe de Martigues. Le coup d’envoi de la rencontre sera donné à 19h30. Les Sochaliens restent sur une contreperformance face à Epinal (0-1), qu’ils devront faire oublier. Au classement, avec 36 points, les visiteurs occupent la 3è place. Les Lionceaux, avec deux matches en retard, pointent en sixième position. Ils ont 29 points.
Un individu a été déféré ce jeudi après-midi à Besançon. Il est soupçonné d’avoir insulté et agressé un autre homme, qui se trouvait dans un café, à Pontarlier, avec sa famille. Il aurait brandi une arme blanche. Ce sont deux connaissances des protagonistes qui ont désarmé l’agresseur. Une plainte a été déposée par la victime.