Dans la cadre de la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, une marche contre les violences sexistes et sexuelles se tiendra ce samedi, à 15h, promenade Chamars, à Besançon. Cette action est à l’initiative du collectif #Noustoutes.
Ce vendredi, un couple, domicilié à Corcondray (25) depuis un an et demi, âgé d’une trentaine d’années, a été placé en garde à vue après la découverte de la mère de famille et d’un enfant de 4 ans dans un fossé, à proximité d'un cimetière. Lorsque les gendarmes les ont retrouvés après de longues recherches, mobilisant une trentaine d’hommes, le petit garçon, légèrement vêtu, présentait de réelles souffrances et des strangulations au niveau du cou. Ce dernier ne survivra malheureusement pas à ses blessures.
A l'institut médico-légal, la mère très agitée, a déclaré au médecin légiste avoir tué son enfant, expliquant qu’il représentait « le diable ». Au cours de la nuit, cette mère de famille, plutôt joviale, a inquiété le voisinage. Deux témoins l’ont aperçue, en pleur, précisant qu’elle était en danger de mort. Des propos que son père a confirmé.
L’enquête a permis d’établir qu’un projet de séparation était en cours. Une plainte pour des violences conjugales avait été déposée le 9 novembre dernier. La justice doit se positionner dans la soirée sur le sort de cette femme. Soit elle sera hospitalisée. Soit elle sera présentée à un magistrat instructeur. Une enquête de flagrance pour homicide a été ouverte.
L'interview de la rédaction / Etienne Manteaux
Depuis quelques semaines, un point de deal de la Rue Van Gogh se trouvait dans le collimateur des forces de police bisontine. Ce lieu de transactions illicites a fait l’objet d’une opération de police minutieusement organisée ce mercredi 17 novembre. Au cours de celle-ci, les policiers du intervenaient aux côtés des enquêteurs de l’unité des stupéfiants de la Sûreté Départementale mais également des effectifs de la BAC et de l’unité cynophile stup’ du Service de Voie Publique.
Deux consommateurs ont été interpellés après avoir acquis des bonbonnes de cocaïne. Au même moment, le dealer a pris la fuite avant d'être rattrapé par les policiers dans les étages d'un l'immeuble. Le guetteur n’échappait pas au dispositif et était à l’instar des trois autres personnes interpellées, placé en garde à vue. La perquisition d’un logement de la rue Van Gogh identifié par le chien de recherche spécialisé de l’unité cynophile permettait de saisir 954 grammes de résine de cannabis sous forme de barrettes, 48 grammes de cocaïne et 88 grammes d’herbe de cannabis. Les deux consommateurs font l’objet d’une ordonnance pénale. Le dealer et le guetteur, âgés tous deux d’une vingtaine d’années, déjà connus des services de police, ont été présentés devant la justice ce vendredi après-midi dans le cadre d’une comparution immédiate.
Ce samedi après-midi, à 15h, la meilleure attaque de Ligue 2 reçoit la meilleure défense, mais surtout le leader accueille le quatrième qui, en cas de victoire, peut lui ravir son trône. Cette rencontre, comptant pour la 16è journée s’annonce des plus passionnantes. Elle opposera donc Toulouse à Sochaux. D’ailleurs Omar Daf et Maxence Prévot ne s’en cachent « c’est le genre de rencontre que l’on aime » argumentent-ils.
Même si l’effectif sochalien sera sans doute amoindri, avec les absences plus que certaines de joueurs majeurs, le collectif franc-comtois « veut aller chercher la victoire ». Pour cela, s’il connaît ses insuffisances, le FCSM connaît aussi ses forces. Sa régularité, son collectif, sa solidité défensive sont autant d’arguments qu’il entend bien faire valoir. « On y va pour la gagne. On va aller chercher les trois points » argumente le portier sochalien.

Un coup de mou
L’issue de cette rencontre est incertaine. Tant les deux formations restent sur des performances contrastées en championnat. Sochaux présente deux matches nul et une défaite en championnat. Quant aux Toulousains, le bilan sur les trois dernières rencontres laissent apparaître une victoire et deux nuls. Les deux équipes veulent y croire. A voir la promotion que vient d’effectuer le TFC sur son site et ses réseaux sociaux, on comprend tout l’enjeu que revêt cette rencontre.
L'interview de la rédaction / Maxence Prévot
Le Secours catholique tire la sonnette d’alarme concernant la précarité alimentaire en France, et en Franche-Comté. A l’échelle nationale, ce sont 770.000 personnes qui ont eu recours à une aide alimentaire de la part de l'association en 2020, et sur la région c’est environ 14.000 Francs-Comtois qui sollicitent l'association pour se nourrir. Concernant le profil de ces personnes, la plupart vivent en dessous du seuil de pauvreté fixé à 1 102 euros par mois et sont souvent des familles monoparentales, à 90% des femmes vivant seules avec leur enfant. Les jeunes de moins de 25 ans sont également présents et représentent 10% des personnes accueillies. Les bénéficiaires du secours catholique gagnent en moyenne 537 euros par mois.
Antoine Aumonier, délégué du Secours catholique Franche-Comté
"L'association s'entoure de la banque alimentaire et de dons pour aider les personnes à se nourrir convenablement. De plus, des actions sont mises en place selon les endroits. À Besançon, un jardin solidaire a été créé afin de permettre aux gens de planter et récolter des légumes. À Saône, dans le Doubs, des paniers sont également confectionnés à partir de produits locaux et majoritairement bios".
Plusieurs préconisations sont proposées par le Secours catholique. La première est celle de l’augmentation du plancher social, pour toutes les personnes aujourd’hui en difficulté. « Ces personnes-là sont celles qu’on a vu arriver à cause de la crise sanitaire. Si elles avaient eu un plancher social de qualité, c’est à dire un revenu minimum garanti pour les plus de 18 ans, sous condition de ressource, mais accessible aussi à des étrangers sans conditions d’être resté 5 ans sur le territoire français, ça permettrait, si on prenait 50% du revenu médian, autour de 900€, d’encaisser ces chocs-là . De ne pas obliger ces gens à vivre une forme d’humiliation, à se retrouver tout d’un coup sans rien, avec de l’inquiétude, et de devoir aller mendier de l’aide alimentaire » explique Antoine Aumônier. Et puis, dans le domaine de l’aide alimentaire proposée, la qualité de celle-ci a aussi toute son importance. « Il faut éviter d’habituer les plus pauvres à la nourriture low-cost. Elle est moins bonne et moins nutritive » explique le délégué du Secours catholique Franche-Comté. « Il faut qu'on puisse choisir avec les personnes, que ce ne soit pas quelque chose qui leur soit imposé. Et puis il faut qu’on puisse aussi animer avec eux, que ce soit l’occasion de chercher ensemble des solutions à une précarité qui va bien au-delà de l’aide alimentaire » poursuit-il.
Antoine Aumonier pointe du doigt le non-recours, qu’il qualifie de cheval de bataille du secours catholique, année après année. « Ce qui nous inquiète est que ce chiffre bouge peu. On se rend compte qu’un tiers des personnes éligibles au RSA ne le sollicite pas. Plus de 25% des personnes éligibles aux allocations familiales ne les sollicitent pas. Souvent ce sont des personnes d’origine étrangère, donc ça fait mentir aussi ce préjugé. Les raisons pour lesquelles ils migrent sont bien plus graves. On a fait un rapport sur cette question-là cette année, et on préconise une forme d’automaticité d’un certain nombre de ces allocations, pour éviter le parcours du combattant qu’il y a pour les solliciter, qui sont en grande partie responsable de leur non-demande », explique-t-il. Dans la région, la mobilité est aussi responsable en partie de la précarité alimentaire. Les grandes surfaces, souvent excentrées, apparaissent aussi comme des contraintes. La plupart des bénéficiaires n'ont pas le permis ou ont difficilement accès aux services de mobilités, ce qui les dirige vers les commerces de proximité, plus coûteux.
La préfecture du Doubs tire la sonnette d’alarme en raison du risque de propagation de la grippe aviaire observée au sein de l’union européenne. Depuis le début du mois d’août, 130 cas ou foyers d’influenza aviaire ont été détectés dans la faune sauvage ou dans des élevages en Europe, notamment au bord de la mer du Nord et de la mer Baltique.
Dans ce contexte et à l’approche de la période migratoire à risque, la France est en situation de forte vigilance. Trois basses-cours contaminées ont été recensées dans les départements des Ardennes et de l’Aisne en septembre dernier. Dans ces conditions, le niveau de risque a été élevé de « modéré » à "élevé" sur tout le territoire national par arrêté ministériel en date du 4 novembre 2021.
Dans le cadre de la dernière journée des matches aller de nationale 1 masculine, le BesAC se déplace à Orchies. Les locaux occupent la 8è place au classement. Alors que les Bisontins sont avant derniers de cette poule. Le groupe de Nicolas Faure reste sur un revers, obtenu la semaine dernière, aux Montboucons, face à Andrézieux (66-70).
Il y a du handball ce vendredi soir. Dans le cadre de la 10è journée de championnat, le Grand Besançon Doubs Handball, désormais 8è au classement, se déplace sur le parquet de Dijon Métropôle, qui occupe actuellement la 2è place de ProLigue. La tâche s’annonce difficile pour le groupe de Benoît Guillaume, qui devra notamment composer avec l’absence de Thibaut Arteaga, qui souffre d’une grave entorse à la cheville droite
En raison d’un mouvement de grève national, suivi localement, certains centres périscolaires de la Ville de Besançon seront fermés ce vendredi. Le site internet de la ville fait le point sur les lieux concernés. Les personnels d’animation expriment leur colère. Ils demandent une revalorisation des salaires et la création de véritables CDI.
Dans l’affaire de l’agression raciste survenue en avril dernier à Dole, l’homme de 72 ans qui a foncé avec sa voiture sur un père de famille a été condamné à trois ans de prison, dont un an ferme par la cour d’appel de Besançon. Le chauffard avait également traité sa victime de « sale bicot ».
En première instance, il avait été condamné à cinq ans d’emprisonnement, dont trois ans ferme par le tribunal correctionnel de Lons-le-Saunier. Le septuagénaire ne sera pas incarcéré. Il exécutera sa peine, à son domicile, en portant un bracelet électronique. Quant à Adil Séfrioui, il a été totalement relaxé des faits de « violences légères et injures » qui lui étaient reprochés.