Choix du secteur :
Se connecter :
 

Ce jeudi, dans le cadre de l’opération Movember, qui invite les hommes à se laisser pousser la moustache dans le but de sensibiliser l’opinion publique et de lever des fonds pour la recherche dans les maladies masculines telles que le cancer de la prostate, le CHRU de Besançon organisait une opération de sensibilisation et d’information sur ce mal. Avec 50.000 nouveaux cas par an en France, le cancer de la prostate est le premier cancer masculin.  Stands d’information en continu et mini-conférences thématiques étaient au programme.

Chaque année, 8000 patients meurent d’un cancer de la prostate. Certaines formes  peuvent être très agressives  et résistent aux thérapies et aux chimiothérapies. Le plus sage pour l'éradiquer est de faire un contrôle entre 45 et 50 ans pour apprécier la situation. La vigilance doit être de mise, car les formes les plus graves ne sont pas celles qui présentent des symptômes apparents. Le fait par exemple d’aller uriner  très souvent ne signifie pas qu’un cancer se manifeste. Il existe deux formes de maladie, l’une est donc  bénigne. L’autre est plus grave et présente des formes asymptomatiques. Un diagnostic est alors posé et une prise en charge est effectuée, en fonction de la situation.

Un centre du cancer de la prostate

Depuis 2018, le CHRU de Besançon dispose d’un centre du cancer de la prostate. Ses objectifs sont de fluidifier le parcours du patient et d’assurer  une prise en charge personnalisée avec une équipe multidisciplinaire : urologues, radiothérapeutes, oncologues, radiologues, kinésithérapeutes, … . En cas de doute ou de besoin de voir un diagnostic être posé, n’hésitez pas à contacter votre médecin traitant.

L'interview de la rédaction : Professeur François Kleinclauss, chef du service d'urologie au CHRU Minjoz

Un homme de 56 ans est en garde à vue au commissariat de Besançon. Ce dernier est soupçonné d’avoir menacé une femme avec une arme depuis son véhicule. Les faits se sont passés le 14 octobre dernier à l’angle de l’avenue François Mitterrand et du Boulevard Salvador Allendé.

Les exploitations des images de vidéosurveillance ont permis aux policiers de la sûreté départementale d’identifier l’auteur. Jeudi matin, à 6h, une opération a été menée à son domicile. Lors de la perquisition, l’arme a été retrouvée. Il a donc été interpellé

Le Grand Besançon Métropole, précurseur en la matière, mène une politique de premier ordre pour protéger la ressource en eau souterraine. Cette eau d’une qualité exceptionnelle fournit 77% des prélèvements en alimentation en eau potable sur ce territoire.

L’objectif est de s’assurer de la disponibilité à long terme de ces ressources en qualité et en quantité suffisantes pour satisfaire les besoins actuels et futurs d’approvisionnement en eau potable des populations. Or, cette disponibilité n’est pas garantie du fait des risques d’évolution défavorable, d’une part, de la recharge de la ressource en lien avec le changement climatique et d’autre part, du fait de l’accroissement des pressions des activités humaines en surface qui peuvent générer des impacts néfastes pour ces ressources ou empêcher l’implantation de nouveaux captages. L’enjeu pour la collectivité est de préserver de la manière la plus efficace possible les ressources en eau les plus intéressantes en adaptant ou régulant les occupations des sols, activités et usages sur les zones où se constituent ces ressources. C’est le cas par exemple actuellement sur le secteur de Novillars, où des investigations sont menées.

Un comité scientifique

Pour assurer l’alimentation en eau potable des 194.000 habitants, répartis sur 68 communes, Grand Besançon Métropole compte 29 captages actifs et 5 non utilisés. Parmi eux, on notera celui de la Source d’Arcier, qui permet de produire 41% de l’eau distribuée sur la ville de Besançon. Pour l’accompagner dans cette mission, la collectivité peut compter sur  les conseils de l’agence de l’eau et d’un comité scientifique, composé d’experts. Grand Besançon veut ainsi mieux connaître son réseau. Poursuivre le travail de connexion entre les réserves pour mieux répondre aux enjeux à venir.

L'interview de la rédaction : François Rollin, directeur de la délégation de Besançon de l'Agence de l'eau Rhône Méditerranée Corse et Christophe Lime, Vice-président de Grand Besançon Métropole, délégué à la gestion de l'eau potable, des eaux fluviales et à l'impact des eaux usées. 

Le 18 octobre 2021, le président de la République a lancé les Etats généraux de la justice. La démarche répond à la demande de la première présidente et du procureur général de la Cour de cassation, préoccupés par les attaques répétées contre la justice. Les citoyens, partenaires et professionnels de la justice sont invités à participer à ces Etats généraux pour débattre des questions essentielles en matière de justice, de sa place au sein de notre société, de son fonctionnement et de la qualité du service qu’elle apporte.

La Cour d’appel de Besançon invite aux réflexions et propositions : « La justice est l’affaire de tous et n’intéresse pas seulement les professionnels qui lui permettent d’être rendue Â». Au terme de ces échanges menés dans toute la France, un comité des Etats généraux de la justice présentera ses propositions au président de la République en février 2022.

 

Nathalie Depley-Corbeaux, première présidente de la Cour d’appel de Besançon, et Christophe Barret, procureur général près la Cour d’appel :

Ce jeudi 25 novembre,  dans le cadre de la journée de lutte contre les violences faites aux femmes, 10 000 sacs à pains sont distribués au sein de 30 boulangeries bisontines. Au recto, l’emballage dévoile un « violentomètre », outil reconnu qui permet de mesurer le degré de violence dans un couple à partir d'exemples concrets du quotidien. Le verso de l’emballage contient quant à lui les numéros utiles à composer par les victimes. Localement, celle action a été reprise par l’association Solidarité femmes, soutenue par la ville de Besançon.

L'interview de la rédaction / Valérie Haller – Conseillère municipale déléguée à la lutte contre les discriminations, aux droits des femmes

 

Olivier Veran, le ministre de la Santé donnait une conférence de presse ce jeudi 25 novembre, pour annoncer de nouvelles mesures destinées à faire face à la crise sanitaire, alors que celui-ci repart à la hausse. Il a annoncé qu’à partir du samedi 27 novembre, le rappel vaccinal sera ouvert à tous les adultes dès cinq mois après leur dernière injection. Cette dose de rappel, faite dans les sept mois après la dernière injection deviendra par ailleurs obligatoire à partir du 15 janvier pour bénéficier du pass sanitaire.

Le masque va redevenir obligatoire en intérieur, a aussi annoncé Olivier Véran. Cela concernera "tous les lieux fermés, y compris les lieux soumis au pass sanitaire"  a précisé le ministre de la Santé. Par ailleurs, à l'école primaire, "il n'y aura plus de fermeture systématique de classe dès le premier cas" de Covid-19, a annoncé Jean-Michel Blanquer. "Un dépistage systématique de toute la classe aura lieu et seuls les élèves présentant un test négatif pourront revenir en classe", a-t-il complété.

Alors que les prochains Jeux Olympiques d’hiver se dérouleront du 4 au 20 février  en Chine, Eric Monnin, vice-président de l’université de Franche-Comté à l’olympisme et directeur du centre d’études et de recherches olympiques universitaires vient de publier son livre « De Chamonix à Beijing : un siècle d’olympisme en hiver Â», aux éditions Désiris.

Ce livre richement illustré fait revivre une page de l’histoire des sports d’hiver, de l’Antiquité à nos jours, et des jeux olympiques d’hiver. L’auteur aborde le contexte historique, met l’accent sur les victoires et les records légendaires, les enjeux des compétitions, le bonheur ou le désarroi des athlètes.

Le 31 décembre 2019, la fourrière municipale a été incendiée par un commando armé, causant la destruction de 168 véhicules et endommageant sérieusement les bâtiments environnants. Moins de deux ans après cet acte criminel, le procès s’est tenu ce mercredi, devant le tribunal correctionnel de Besançon. Sept hommes ont été appelés à comparaître à la barre, mais seulement six se sont présentés. Le juge a prononcé des peines allant de la relaxe à 8 ans de prison ferme. Cinq des prévenus ont écopé de peines d'emprisonnement. Les deux hommes suspectés d’avoir acheté l’arme et participé au commando ont été relaxés de l’ensemble des faits. L’un d’eux, mis en examen dans une autre affaire, reste en détention. Le parquet a annoncé qu’il fera appel de cette décision.

 

De la relaxe à 8 ans de prison ferme

 

Mohamed Mordjane (absent au procès) : 8 ans de prison et une interdiction de paraître en Franche-Comté durant 5 ans.


Samy Khaldi : 5 ans de prison dont 24 mois avec sursis probatoire et une interdiction de paraître en Franche-Comté durant 3 ans.


Oualid Ait Ali Ouhaddou  : 3 ans d’emprisonnement dont 18 mois avec sursis probatoire et une interdiction de paraître dans le Doubs durant 2 ans.

 

Yacine Bibes : 2 ans de prison dont 12 mois assortis d’un sursis probatoire.

 

Un autre ayant joué un rôle secondaire a été condamné à 18 mois dont 12 mois assortis d’un sursis probatoire.

 

Les deux hommes suspectés d’avoir acheté l’arme et participé au commando ont été relaxés de l’ensemble des faits. L’un d’eux, mis en examen dans une autre affaire, reste en détention.

Que la fête promet d’être belle. Pour la 2è fois de son histoire, le FC Morteau Montlebon dispute un 8è tour de Coupe de France. Ce samedi, le groupe de Sébastien Mazotti reçoit l’équipe professionnelle de Dijon. Le coup d’envoi de la rencontre sera donné à 14h30 au stade Henri Schaller. Le match se jouera à guichets fermés. En deux jours seulement, les billets ont trouvé acquéreurs. Ce sont plus de 2000 spectateurs qui seront présents.

D’un point de vue sportif, le Président Fabien Bez reconnaît qu’une ambiance inhabituelle règne dans le Val de Morteau. Alors que l’épidémie de Covid-19 repart à la hausse en France et en Franche-Comté, une attention toute particulière sera effectuée le jour du match. Le club appliquera l’arrêté municipal qui a été pris et qui prévoit le port du masque obligatoire durant la rencontre. Bien évidemment, le passe sanitaire est une obligation pour accéder aux tribunes.

L'interview de la rédaction : Fabien Bez, président du FC Morteau Montlebon